Le groupe
Biographie :

Aujourd'hui composé de  Hernan "Eddie" Hemida au chant, de Francesco Artusato et Ben Orum aux guitares, de Mike Tiner à la basse et enfin de Adam Pierce à la batterie, All Shall Perish est un groupe de dethcore d'origine Californienne et fondé en 2002. En 2003 le groupe sort une démo suivie de près par l'album "Hate. Malice. Revenge". Le groupe signe ensuite chez Nuclear Blast qui ré-éditera d'ailleurs leur premier album et contribuera à la parution de leur second intitulé "The Price Of Existence" puis de leur troisième, "Awaken The Dreamers". ASP a largement tourné au Etats-Unis mais également en Russie et en Europe ! Sorti en Juin 2011 les Californiens nous proposent "This Is Where It Ends".

Discographie :

2003 : "Hate. Malice. Revenge"
2006 : "The Price Of Existence"
2008 : "Awaken The Dreamers"
2011 : "This Is Where It Ends"


La chronique


On reproche parfois à certains groupes de nous pondre des introductions inutilement longues. Une critique qui ne pourra jamais être formulée à l'égard de "This Is Where It Ends", dernier album en date de All Shall Perish où le mur de violence tombe, d'un coup d'un seul dans les profondeurs de vos petites oreilles avec "Divine Illusion". Titre qui annonce d'ailleurs le rythme et la couleur des douze titres suivants. En effet, c'est le principal regret de cette galette, une trop grande linéarité ! Trop de violence tue la violence, ce qui pour l'heure est un peu trop vrai concernant nos Californiens. Au travers de titres comme "There Is Nothing Left", "Embrace The Curse", "A Pure Evil", ou encore "The Death Plague". ATP balance un deathcore classique à base de technicité, de double pédale ainsi que de gros palm mute en alternance avec de vertigineuses montées… et descentes ! On trouve aussi sur cette galette une double version de "Royalty Into Exile" ("Nobleza En Exilio" en Espagnol), qui est un bon titre et même si pour le coup c'est une question de goût il se trouve que la version Espagnole sonne particulièrement bien. D'autres morceaux se trouvent davantage en tête de peloton en se démarquant par des détails, des riffs. Je pense notamment à "Procession Of Ashes" et ses passages lourds rythmés de mélodies envoûtantes, à "Spineless" et "My Retaliation", pour leur martelage entraînant, à "The Past Will Haunt Us Both", pour son côté plus accessible de part sa dynamique d'un metal plus conventionnel ainsi qu'à "Rebirth" pour sa très plaisante symphonie finale et enfin à "In This Life Of Pain" avec sa longue introduction au piano. En sommes All Shall Perish donne l'impression d'être davantage dans la démonstration que dans la différenciation et livre ainsi un album plutôt mitigé. Tout le monde y trouvera son compte mais rare seront ceux qui seront conquis par l'album dans son intégralité et c'est bien dommage car l'artwork lui était soigné et très alléchant.


Kévin
Octobre 2011


Conclusion
Note : 12,5/20

Le site officiel : www.allshallperish.com