Le groupe
Biographie :

Amon Amarth est un groupe suédois de death metal mélodique. Formé à Tumba en 1988 sous le nom de Scum, il devient Amon Amarth en 1992. Le line-up actuel se compose de Johan Hegg (chant), Olavi Mikkonen (guitare), Ted Ludström (basse), Johan Södeberg (guitare) et Jocke Wallgren (batterie). Le groupe est souvent qualifié de viking metal car les paroles et les visuels sont principalements axés sur la mythologie nordique, les vikings, la guerre. Amon Amarth signifie la Montagne du Destin en sindarin, l'une des langues inventées par J.R.R. Tolkien.

Discographie :

1998 : "Once Sent From The Golden Hall"
1999 : "The Avenger"
2001 : "The Crusher"
2002 : "Versus The World"
2004 : "Fate Of Norns"
2006 : "With Oden On Our Side"
2008 : "Twilight Of The Thunder God"
2011 : "Surtur Rising"
2013 : "Deceiver Of The Gods"
2016 : "Jomsviking"
2019 : "Berserker"
2022 : "The Great Heathen Army"


Les chroniques


"The Great Heathen Army"
Note : 19/20

Amon Amarth rejoint le combat avec "The Great Heathen Army", son douzième album. Depuis 1992 (ou 1988 sous le nom de Scum) en Suède, soit trente ans, le groupe mené par Johan Hegg (chant), Olavi Mikkonen (guitare) et Ted Lundström (basse, ex-Eternal Oath), suivis par Johan Söderberg (guitare) et Jocke Wallgren (batterie, ex-October Tide, ex-Valkyrja) développe l’univers nordique sur fond de death mélodique. Prêts pour la bataille ?

Le groupe attaque avec "Get In The Ring", un titre massif aux harmoniques old school qui nous rappelle immédiatement leurs premières sorties. Les parties vocales sont toujours aussi efficaces, laissant parfois place à des tonalités martiales pour rythmer cette vague de rage accrocheuse qui nous mène à "The Great Heathen Army", le titre éponyme, qui fera immédiatement accélérer le tempo avec des patterns saccadés efficaces. La lourdeur énergique accueille quelques tonalités plus aériennes qui se mêlent parfaitement à ce son imposant avant de laisser place à "Heidrun" et ses racines folk nordiques assumées. Les riffs entêtants et entraînants se montrent aussi agressifs qu’accessibles avec ces palm mutes continus, puis "Oden Owns You All" revient sur une ambiance pesante et menaçante. Le groupe pioche à nouveau dans des racines old school ainsi que dans un death metal brut pour offrir un son écrasant, en particulier avant ce final très mélodieux suivi par une accélération ravageuse et par "Find A Way Or Make One", un titre qui se montre à nouveau très accessible tout en proposant des parties plus lourdes.

Les mélodies entêtantes se succèdent en proposant des parties vocales simples, faisant de ce titre l’un des prochains hymnes du groupe en live, alors que "Dawn Of Norsemen" proposera des sonorités épiques qui touchent parfois au power metal. La batterie constante couplée à la maîtrise des riffs et à ce chant brut colle à la perfection au cliché que l’on pourrait avoir du groupe, mais le break doux viendra nous surprendre avant d’enflammer à nouveau la rythmique, qui proposera un son plus puissant avant de nous laisser avec "Saxons And Vikings", un titre sur lequel le groupe accueillera trois membres du groupe de heavy metal britannique Saxon : Biff Byford (chant), Doug Scarratt (guitare) et Paul Quinn (guitare). La rencontre entre le death mélodique massif mais accrocheur et les influences heavy metal épiques sied parfaitement au duo vocal aussi surprenant qu’efficace, puis "Skagul Rides With Me" laisse le groupe revenir à son style de prédilection. Les choeurs majestueux renforcent l’intensité de ces refrains épiques, qui prendront fin avec l’inquiétante "The Serpent's Trail" et ses sonorités sombres qui viennent refermer l’album en donnant au vocaliste une plus grande liberté, notamment avec ces parties parlées qui rythment le titre avant de laisser à nouveau libre cours aux hurlements et à des riffs imposants.

On ne pourra jamais reprocher à Amon Amarth de rester fidèles à ses racines. Mais depuis quelques années, le groupe innove en piochant dans diverses influences, et "The Great Heathen Army" en est sans nul doute le point culminant. Le groupe continue de prendre de la vitesse, et semble à présent inarrêtable.


Matthieu
Septembre 2022




"Berserker"
Note : 17/20

Attendus comme les messies de l’univers viking, les Suédois d’Amon Amarth débarquent à nouveau en force avec "Berserker", leur onzième album. Dans les rangs du groupe, qui fête ses 27 années de carrière (31 si on compte les quatre années sous le nom de Scum), Johan Hegg (chant), Ted Lundström (basse), Olavi Mikkonen (guitare) Johan Söderberg (guitare) et Jocke Wallagren (batterie) semblent toujours aussi décidés à en découdre ! En garde !

On attaque avec l’introduction acoustique de "Fafner’s Gold", jouée par Javier Reyes (Animals As Leaders). Si les influences nordiques sont évidemment présentes à chaque instant, la saturation ne les fera absolument pas disparaître. Et les amateurs de la formations remarqueront que la basse prend une place plus importante dans le mix sans toutefois empiéter sur les harmoniques qui ont fait la patte des Suédois. Une composition entraînante, et qui débouche après une avalanche de riffs épiques sur "Crack In The Sky", plus martiale et déjà connue des fans depuis quelques temps déjà. Pas de doute, Amon Amarth exploite à fond une recette dont ils maîtrisent les rouages, mais ils le font bien. On retrouve d’ailleurs un petit sample d’ambiance pour le début de "Mjolner, Hammer Of Thor", et c’est à nouveau le frisson de l’aventure qui nous envahit. Il suffit de fermer les yeux pour se voir dans la forge des nains, pendant que les Suédois jouent tout autour de nous. Les hurlements du frontman nous emmènent tranquillement sur "Shield Wall", un titre au son plus criard, qui emprunterait presque au thrash metal sur certains aspects. Et inutile de nier, je sais que vous avez remué la tête.

On passe à "Valkyria", nettement plus axé sur les harmoniques que les autres titres, et renouant par conséquent avec les premiers albums tout en injectant cette atmosphère pesante, imposante et guerrière des opus plus récents, alors que "Raven’s Flight" s’axe sur des sonorités atmosphériques. Les guitaristes s’accordent parfaitement pour nous arroser de parties leads envoûtantes alors que la section rythmique assure une base très lourde. Le prochain succès du groupe en live ? Peut-être, mais attendez d’écouter "Ironside". A nouveau assez différent pour l’introduction, ce morceau redevient martial. La recette des Suédois se diversifie parfois, mais la base reste la même, et c’est ce qu’on aime. Quelques choeurs avant un break, et la rythmique repart avant "The Berserker At Stamford Bridge". Si dès les premières notes on croirait entendre un groupe beaucoup plus folk, le chanteur narre tranquillement l’histoire de ce guerrier et l’assistance sera à mon avis rapidement happée par ce récit. Il va sans dire que les riffs plus violents reviendront, mais prenez le temps d’apprécier le calme avant la tempête.

Et quand je parle de tempête, je parle aussi de la douce "When Once Again We Can Set Our Sails", qui est nettement plus enjouée que les autres compositions. Presque trop joyeuse d’ailleurs, elle flirte avec le power metal, et il faudra attendre "Skoll And Hati" pour revenir dans les ténèbres du Grand Nord. Mais ces riffs plus sombres ne sont pas dénués de mélodicité, et la paire de guitariste est motivée à nous le prouver. On continue dans cette lignée rapide et féroce avec "Wings Of Eagles" qui plaira aux headbangers, mais j’attire votre attention sur "Into The Dark", le dernier titre. A nouveau bien différent des autres morceaux, il est presque plus sage, plus lent tout en conservant cette part de violence qui ne demande qu’à exploser. Et si le final sera plus imposant, l’ensemble du titre est très cohérent.

Alors que la plupart d’entre nous pensaient qu’Amon Amarth allait “faire du Amon Amarth bête et méchant, les Suédois prennent des risques sur "Berserker". Des morceaux puissants, d’autres plus poignants, et le résultat est concluant. Mais dans tous les cas, peut-on reprocher à un groupe qu’on aime de continuer sur sa lancée ? Je ne le pense pas, et je resterai fidèle au poste pour la prochaine invasion !


Matthieu
Juin 2019




"Jomsviking"
Note : 16/20

Si je vous dis metal et vikings, vous me répondrez bien sûr, "Amon Amarth" ! Il faut dire qu'au fil des années et des albums, le groupe est devenu un monument dans le monde du metal. Mais nous savons tous que la célébrité n'est pas toujours facile à porter. Ainsi, pour chaque nouvelle sortie, le groupe devra prendre garde à ne pas déclencher le courroux des fans à ne pas décevoir afin que ceux-ci n'aillent pas grossir les rangs de ceux qui pensent que, de toute façon, ils sont beaucoup trop maintream et que c'était bien mieux quand ils étaient pas aussi connus.

C'est ainsi que, pour ce dixième opus, les Suédois ont décidé d'innover un peu en proposant un concept-album narratif dans lequel on suit les aventures tragiques d'un guerrier chassé de son clan qui espère pouvoir reconquérir sa bien aimée (si j'ai bien tout compris). Ceci dit, mis à part l'ajout de deux ou trois narrations théâtrales, on retrouve musicalement tous les ingrédients qui ont fait le succès du groupe. Preuve en est faite avec "First Kill", le puissant titre d'ouverture dans lequel les rugissements de Johan Hegg se posent sur un speed metal à la fois mélodique et épique. On pourra cependant relever sur cet album un côté heavy plus assumé que d'habitude. Un constat qui m'a sauté aux oreilles dès le deuxième titre. En effet, celui-ci est basé sur un riff déjà entendu dans un morceau... de Vae Viktis, un petit groupe de heavy lyonnais ! L'emprunt est, de toute évidence, involontaire, mais je dois dire que ça reste très surprenant !

Mais, venons en à la question qui vous intéresse sûrement : ce nouvel album est-il décevant ou pas ? Pour ma part, je répondrais : non. En effet, sans être révolutionnaire, "Jomsviking" propose onze nouveaux morceaux tout à fait décents ! On retiendra notamment le brûlot "On A Sea Of Blood" qui devrait faire un gros effet en live, au même titre que "At Dawns Firt Light" qui mêle des riffs ravageurs à des refrains et un solo à la Maiden. Pour le côté épique et martelé, on retiendra "Raise Your Horns" et ses chœurs guerriers. Enfin, on s'arrêtera aussi sur "A Dream That Cannot Be" qui est pour moi le gros tube de ce nouveau disque. C'est sur ce morceau qu'on trouve le guest de l'album avec la présence de la prestigieuse Doro Pesch qui vient donner la réplique à Johan Hegg. Cependant, ce n'est pas cette invitée qui fait la réussite du morceau. En effet, si l'émotion est belle et bien présente, la performance vocale de la chanteuse n'apparaît pas hyper convaincante et aurait même un peu tendance à tirer le morceau un peu vers le bas.

Pour résumer, je dirais qu'Amon Amarth signe une fois de plus un album très réussi. Bien sûr, le groupe ayant déjà fait ses preuves depuis longtemps, il ne s'agira pas d'une révélation. Toujours est-il que les Suédois n'auront pas à rougir de cette nouvelle pierre posée à leur solide édifice.


Zemurion
Avril 2016




"Deceiver Of The Gods"
Note : 16/20

Adorateurs de cornes, de tabassage de boucs avec une batte, de pillage et de viol, cette chronique est faite pour toi ! Enfin arrivé dans les bacs, "Deceiver Of The Gods", le dernier effort de nos amis vikings d’Amon Amarth, a de quoi surprendre, et pas forcément en mal contrairement à ce que les plus rageux d’entre vous penseront.

Grande nouveauté pour ce neuvième opus, la collaboration totale avec Andy Sneap (Killswitch Engage, Opeth, Megadeth, pour ne citer qu’eux…) qui confère aux compos déjà bien plus agressives et rentre-dedans que les précédentes un son radicalement différent, n’en déplaisent à ceux qui, comme moi, étaient tombés à genoux devant "Twilight Of The Thunder God". Le virage conscient qu’a pris le groupe en matière d’écriture et de production est à mon sens pour le mieux, car même si Amon Amarth fait toujours à merveille du Amon Amarth, il était clairement temps de changer d’orientation sur certains points, histoire d’évoluer dans leur carrière et de ne pas rester coller sur "Twilight Of The Thunder God" qui, déjà lui-même, avait effectué une fracture avec de très bons albums comme "Versus The World". Assez difficile à la première écoute (voire même à la seconde aussi) du fait de tous ces petits changements, l’album reste plaisant malgré certaines répétitions au niveau des riffs déjà utilisés sur d’anciens morceaux. Beau featuring de Maessiah Marcolin (ex-Candlemass) sur le huitième titre de l’album, le bien nommé "Hel", qui amène là encore un peu de nouveauté aux compos souvent répétitives (il faut le dire) de nos amis adorateurs de Thor.

En bref, pas forcément le meilleur album du groupe pour ceux qui ont bloqué sur "Versus The World" ou "Twilight..." mais il n’en reste pas moins que cet opus est très bon, toujours dans la sacrosainte tradition des vikings et que surtout, ce qui en fait une réussite à mon sens, le quintette a su prendre des risques en changeant de crèmerie et de style de composition. Chapeau les gars !


Byclown
Juillet 2013




"Deceiver Of The Gods"
Listening session du 3 Avril à Paris

Qu’il est doux de se faire inviter pour une écoute en avant-première du dernier album de nos chers amis vikings, les chevelus d’Amon Amarth, entouré de tout le gratin et de quelques sandwichs suédois. Neuvième album de ce combo que l’on ne présente plus, le bien nommé "Deceiver Of The Gods" est pour le moins surprenant, mais pas dans le bon sens hélas. Le groupe qui nous avait habitué à une certaine manière de faire depuis "Versus The World" en 2002 nous avait clairement éclaté les tympans et accouché d’une masterpiece avec "Twilight Of The Thunder Gods" en 2008.

Clairement, sur et opus, le style ne change pas vraiment, on sait qu’on a affaire à du Amon Amarth pur jus, mais à part ça, on n’éprouve pas le grand frisson en enchaînant les titres qui sentent tous le réchauffé. Deux choses ressortent clairement de cet album : la première étant que le groupe est arrivé au bout du rouleau en terme de composition, en ressortant des mélodies déjà très connues de leurs opus précédents, et aussi et surtout, en pompant allégrement dans l’esprit rythmique d’Hypocrisy (et même de Slayer sur "Blood Eagle" qui peut se targuer d’avoir une intro de classe internationale, je n’en dirai pas plus….). La seconde est que le groupe privilégie de plus en plus les mélodies lentes avec des harmonisations à deux guitares, accompagnées de mini solos tout aussi lents (à part quelques rares exceptions évidemment). Histoire de, quand même, dégager des points positifs de cet album, je dois reconnaître qu’une fois de plus il est remarquablement produit et puissant, tout à fait dans la veine des précédents albums. Deux titres sont suffisamment singuliers pour que j’en parle : "Hel", huitième piste de l’album, et son duo de voix assez improbable qui ne laissera personne indifférent. A ce propos je ne sais toujours pas qui est le second chanteur sur ce titre (chant clair), mystère donc, il faudra attendre le 21/06/13 pour le découvrir. Deuxième chanson, qui est une bonne surprise, le dernier titre de l’opus, "Warriors Of The North", morceau excellent, tant par ses riffs excellents que par sa durée fleuve tout à fait inattendue.

En bref, un album qu’il va falloir acquérir pour les fans, mais qui restera bien dispensable pour les autres.


Byclown
Avril 2013




"Surtur Rising"
Note : 16/20

Sorti en Mars 2011, "Surtur Rising" est le huitième album des Vikings d'Amon Amarth, et il fait honneur à ses prédécesseurs. En effet, les Suédois nous proposent un nouvel opus à la fois puissant et mélodique, fidèle à leur style habituel. La pochette, qui représente le géant du feu Surtur sur un champ de bataille enflammé et chaotique, annonce un album guerrier et épique.

L'album s'ouvre sur le très énergique "War Of The Gods", et on reconnaît dès les premiers instants le son Amon Amarth, agressif et en même temps empreint de mélancolie. Le titre suivant, "Töcks's Taunt- Loke's Treachery Part 2" est moins rapide, mais pas moins intense, puis on revient à un son plus death avec le violent et très efficace "Destroyer Of The Universe", assorti de soli de guitare pour le côté mélodique. "Slaves Of Fear", plus lent, recourt aux riffs répétitifs mais accrocheurs qui sont devenus la marque d'Amon Amarth. Même chose pour "Live Without Regrets", au rythme un peu saccadé, dominé par la voix grave et puissante de Johan Hegg. Changement de registre avec "The Last Stand Of Frej", lent et très mélancolique, où les hurlements gutturaux de Johan viennent ajouter encore à l'intensité du morceau. Plus rythmé, "For Victory Or Death" est très épique, avec toujours un fond de tristesse caractéristique du groupe. "Wrath Of The Norsemen" adopte un tempo moins rapide, mais le son est lourd et intense. Sur "A Beast Am I", on revient à une énergie brutale très death, avec des guitares agressives et une batterie frénétique. Puis, après un interlude très doux de guitare et, chose plus rare, de clavier, vient le titre final, "Doom Over Dead Man", très lent et mélancolique, qui met l'accent sur l'aspect mélodique. La reprise d'"Aerials" de System Of A Down, en titre bonus, est assez surprenante car excepté pour le chant, elle reste fidèle à la version originale, et s'éloigne donc franchement du style d'Amon Amarth.

En conclusion, ce nouvel album reste bien ancré dans la voie qu'avaient tracée les précédents, les fans du groupe s'y retrouveront sans problème. Bien sûr, il n'y a pas de vraie prise de risque donc pas de grosse surprise, mais les Suédois semblent avoir trouvé la formule d'un album réussi et les qualités qu'on pouvait apprécier sur leurs opus passés se retrouvent sur ce dernier "Surtur Rising", notamment l'émotion, un atout finalement assez rare chez les groupes de death metal. En bref, un album très agréable à écouter, avec une qualité musicale certaine.


Brünhild La Viking
Février 2012




"Surtur Rising"
Listening session du 25 Février à Paris

On ne les présente plus, après presque 20 ans d’existence, les vikings d’Amon Amarth sont devenus de véritables maîtres en matière de death mélodique à la suédoise. 2011, ces guerriers du grand Nord nous reviennent avec un huitième album studio. Un album qui est l’occasion de réunir la presse autour d’un buffet à la suédoise, et nous présenter ainsi leur tout nouveau bébé. C’est donc avec honneur que je me rends à l’institut suédois dans le marais pour une listening session en exclusivité de leur nouvel album "Sutur Rising" dont la sortie est prévue le 25 Mars 2011. Chroniquer un album en une seule écoute n’est pas chose facile. D’autant plus que pour tout vous dire je ne suis pas une méga fan du groupe. Mais pour les avoir vus plus de 4 fois en concert et pour connaître une bonne partie de leur discographie, voici ce que j’ai retenu de ce nouvel album.

Amon Amarth c’est toujours plein d’énergie et les titres sont tous plus accrocheurs les uns que les autres. Le petit plus c’est également cette mélancolie et cette nostalgie qui se dégage de leur riffs. Cet art de faire des choses simples mais ô combien efficaces. L’album s’ouvre sur "War Of Gods", titre qui est sur la toile depuis quelques temps déjà. On reconnaît tout de suite la pâte Amon Amarth et cette marque de fabrique se retrouvera bien sûr, sur tous les morceaux du groupe. Comme je l’ai appris en interview, lorsque Amon Amarth fait de la musique ils veulent être reconnus dès les premières secondes. Sur ce nouvel album c’est encore un pari réussi ! Le deuxième titre s’ouvre sur des riffs un peu plus lourds mais le tout est vachement accrocheur comme à leur habitude. Sur le quatrième titre ce sont ces riffs mélodiques si caractéristiques du groupe qui ont retenu mon attention. Chaque titre est quelque part un petit clin d’œil à leurs anciens albums, vous savez… de "The Crusher" à "Twilight Of The Thunder God". Le sixième titre est lui tout de suite plus lent et plus martial. Tout comme le huitième morceau. Le neuvième est un titre plus rapide, plus agressif, on sort quelque peu de cette formule magique qu’ils utilisent depuis presque 20 ans. J’ai même bien cru entendre un orchestre sur le dernier morceau, Amon Amarth aurait-il envie de sortir des sentiers battus ? Pas si sûr comme Johan Hegg me l’a fait comprendre en interview.

En définitive, Amon Amarth ne change pas une formule qui marche du tonnerre sur ce "Sutur Rising". On pourrait leur en vouloir de faire toujours la même chose mais personnellement je trouve que cet album est tout aussi accrocheur que les autres et rentre parfaitement dans leur discographie. Ok, il n’y a rien de neuf à l’horizon ou plutôt rien d’original mais chaque titre de ce nouvel album semble être une bombe en live. C’est toujours aussi accrocheur même après 20 ans et honnêtement chapeau bas pour nous faire vibrer toujours autant.


Célin
Mars 2011


Conclusion
L'interview : Johan Söderberg

Le site officiel : www.amonamarth.com