Tirant son nom du jeux vidéo à succés, "Warcraft", où Artas est un paladin qui engrange du niveau à fur et à mesure de ses exploits, il est dommage que les Autrichiens ne prennent exemple sur leur homonyme tant leur metal moderne est insignifiant à mes oreilles. Alors certes, je suis un peu dur me direz-vous et mes oreilles peu enclin à apprécier ce genre de véhélitées, mais tout ici me permet de m'en gratter une sans en faire bouger l'autre. On se pavane dans un thrash metal moderne insipide et d'un intéret des plus faibles. Pourtant les Autrichiens auront fait l'effort de proposer un album consistant avec 16 titres titres au compteur, mais les ressemblences entre les morceaux est des plus flagrantes, seul le changement de langue employé (le Français sur "Le Saboteur", l'Espagnol sur "No Pasaran") nous permet de savoir que l'on a changé de plage. La production étant assurée par Jacob Hansen (Heaven Shall Burn, Hatesphere, Sick Of It All), cela n' arrange en rien mon avis sur ce "Riotology", ce côté mecanique m 'ennuyant au possible (basse inexistante, les beaux copier/collers du son de batterie...). Si techniquement ici, on ne trouvera rien à reprocher aux musiciens (exécution parfaite, batteur jouant des claquettes avec virtuosité), la systématique d'agencement des morceaux (couplet bourrin, refrain chanté clair) n 'éveille en moi qu'ennui et désespoir, la pauvreté des riffs de guitares n'arrangeant pas les affaires des Autrichiens. A réserver exclusivement aux jeunes ados boutonneux accros au genre, pour ma part, la touche "Delete" suffira.