Le groupe
Biographie :

Mélangeant les influences et les styles, Asylum Pyre ne se classe pas dans un univers fermé et prédéfini. Du speed metal au heavy progressif en passant par le metal lyrique, il puise dans de multiples genres pour créer sa patte propre. Il se démarque par ses mélodies accrocheuses et ses changements de rythmes alternant moments calmes et tempos puissants et dynamiques. Le résultat est tout à la fois entraînant et émouvant car une des forces du groupe réside dans les messages qu’il distille dans ses morceaux. En 2009, Asylum Pyre sort son premier album "Natural Instinct?", autoproduit, avec Carole Alcantara au chant. Asylum Pyre en assure la promotion au travers du Metal Instinct Tour (dont une date à La Loco à Paris). En 2011, le groupe affine et modernise son style sur son deuxième Album "Fifty Years Laters" enregistré avec Chaos Heidi au chant, Vince Kreyder (Fairyland, etc…) à la batterie, auprès de Didier Chesneau (Headline, Magic Kingdom…) au MII Recording Studio. L’album est masterisé par Bruno Gruel chez Elektra Mastering (Hacride, Septic Flesh, Chaostar, SUP…) et sort finalement chez Massacre Records le 7 Décembre 2012 puis est distribué dans le monde entier. En 2014, Asylum Pyre entre de nouveau en studio pour enregistrer son troisième album, de nouveau au MII Recording Studio, travaillant pour la seconde fois avec Didier Chesneau. "Spirited Away" sort le 23 Octobre 2015 chez Massacre Records. "N°4" , le quatrième album, marque un tournant dans l'évolution du groupe avec l'arrivée d'Oxy Hart au chant. "Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5)" sort ensuite en Mars 2023.

Discographie :

2007 : "Whispers Of The Power" (Démo)
2009 : "Natural Instinct?"
2012 : "Fifty Years Later"
2015 : "Spirited Away"
2019 : "N°4"
2023 : "Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5)"


Les chroniques


"Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5)"
Note : 18/20

"Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5)", un long titre qu’il convient d’abord de décortiquer pour y voir un tantinet plus clair. Commençons par le plus simple : "Part 5" car il s’agit de la cinquième partie de la discographie d’Asylum Pyre. Un cinquième opus donc qui vient, lui aussi, compléter l’histoire lancée par "Natural Instinct?" en 2009. Ensuite, "The Sun - The Fight" pour renvoyer à ce concept retraçant l’histoire de l’évolution des êtres humais entre aujourd’hui et 2062. Enfin, "Call Me Inhuman" car ici nous sommes plus proches de 2062 que d’aujourd’hui et que les humains ne sont plus forcément humains. Et le tout ? Pour dire que "Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5)" prend la suite de "N°4" paru en 2019. Bref tout un programme donc.

L’album commence par "Virtual Guns" et par du guttural puis de la mélodie, un chant lead féminin et des boucles d’effets et de claviers. En cela, "Virtual Guns" est une parfaite illustration de ce qui attend notre oreille pendant ces cinquante-quatre minutes. Depuis ses débuts, Asylum Pyre est conçu par son âme pensante (Johann Cadot - guitare, chant, claviers, etc) comme un concept global : du son au visuel. Et "Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5)" nous le rappelle assez fréquemment.

Flirtant parfois presque avec une musique cinématographique (mais de type SF hein pas cinéma d’auteur à la Hypno5e), les douze pistes de ce nouveau venu discographique n’ont aucun mal à capter l’auditeur ("Joy", "The True Crown (I Seek Your War)"). Entre modernité et puissance, electro et rythmes martiaux, on ressent ici dans ce "Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5)" une volonté établie de devenir l’une des pierres angulaires d’Asylum Pyre ("Fighters", "The Nowhere Dance"). Évidemment, certains passages ne sont pas sans rappeler les noms incontournables de la scène symphonique voire plus largement de la scène “female-fronted metal”, notamment en ces temps de sorties de nouveaux albums de Delain et de Xandria. Pourtant, Asylum Pyre continue de tracer sa propre voie (par ses propres voix d’ailleurs).

Bien qu’il soit très difficile de résumer "Call Me Inhuman (The Sun - The Fight - Part 5)" tant le travail fournit laisse entendre une genèse longue et réfléchie, tâchons de retenir de ce nouvel album l’essentiel : qu’il s’agit là d’une belle livraison du quintette. Et, au-delà, cette offrande devrait bien plus que facilement (et légitimement) plaire aux amateurs de sympho, de mélodie mais aussi de puissance et de concepts complets.


Rm.RCZ
Mars 2023




"N°4"
Note : 18/20

Qu’est-ce qui est blanc, gris, qui a une couronne et qui semble avoir du mal à respirer ? La madame sur l’artwork du nouvel album d’Asylum Pyre. Oui, je cherchais une introduction à cette review. Eh oui, on peut clairement dénoter ici, non seulement un manque d’inspiration mais tout autant un manque de répartie à mes propres tirades. Quoi qu’il en soit, "N°4" de son nom nous embarque pour les tréfonds sauvages ("Into The Wild") directement dans la douleur ("The Right To Pain") sans créer de drama ("MCQ Drama"). Le tout en commençant par une berceuse pour les clairvoyants (no fake) !

Plus sérieusement, passé "Lullaby For The Clairvoyants", ce quatrième opus d’Asylum Pyre, sobrement intitulé "N°4" comme un moyen mnémotechnique ultra efficace, démarre réellement avec "One Day (Silence, Part 2 : Daydreaming)". Et qu’il est plaisant de retrouver les éléments qui ont fait Asylum Pyre : la voix de Ombeline Duprat ("OXY" pour les intimes), celle de Jonathan Cadot ("JAE" pour les tout aussi intimes), des atouts symphoniques et des attraits mélodiquement metal. Toutefois ce cru 2019 d’Asylum Pyre semble avoir gagné quelque chose en plus, une maturité encore plus poussée que sur "Spirited Away" (2015 via Massacre Records).

Et ce petit plus ne déplaît pas. Bien au contraire, il sublime l’écoute ! Mais évidemment, Asylum Pyre n’a plus rien à prouver à quiconque. Entre émotions, puissance, modernité et efficacité, la bande francilienne s’est depuis longtemps forgé une solide réputation ("On First Earth", "Borderline", "The Right To Pain"). Ajoutons à cela la présence non négligeable de guests tout aussi non négligeables : Yannis Papadopoulos de Beast In Black sur "Sex, Drugs And Scars" et Raf Pener de Think Of A New Kind (T.A.N.K pour les intimes) sur "(D)ea(r)th". Le point le plus puissant de "N°4" edt sa faculté à proposer des refrains forts et entêtants (ne serait-ce qu’avec "One Day (Silence, Part 2 : Daydreaming)" ou "Sex, Drugs And Scars").

Chapeau bas ou plutôt chapeau haut à ce nouvel album donc ! Le quatrième surpasse largement les trois sur le podium. En désormais treize ans de carrière, Asylum Pyre n’en finit donc plus d’étoffer son jeu et son talent. Bref, "N°4" est incontestablement le n°1 des sorties mélodiques françaises à l’heure actuelle. CQFD !


Rm.RCZ
Mai 2019




"Spirited Away"
Note : 17/20

Asylum Pyre fait partie de ces groupes dont j'ai déjà entendu parler que ce soit au niveau des sorties d'albums ou bien des concerts. Comment en ai-je entendu parler ? Aucun idée mais ce qui est sûr, c'est qu'ils assurent bien au niveau communication et promotion pour que je me souvienne de leur nom. Pour ceux qui ne connaissent pas ce dernier album "Spirited Away" qui possède une jaquette différente des pochettes sombres du monde du metal, Asylum Pyre joue essentiellement dans un registre metal mélodique à chant féminin. Pourquoi "essentiellement" ? Nous y reviendrons plus tard, certaines choses m'ont bien plu de par leur originalité.

Dès la première piste, "Second Shadow", on sent bien que l'instrumentation est en léger recul pour laisser la place au chant. Même si on début ça fait plutôt bizarre, on s'y fait assez vite et finalement, ça passe bien mais ça reste quand même assez classique dans le registre du metal mélodique. C'est à partir de la deuxième piste, "The Silence Of Dreams", qu'on est surpris avec le grunt de la part de Chaos Heidi orientant l'ensemble vers un côté à la fois death et mélodique. C'est justement cette chanson qui m'a fait accrocher au groupe et qui m'a vraiment donné envie d'écouter l'album en entier. "Only Your Soul" est le premier clip officiel de "Spirited Away", ce titre se fait remarquer de par une mélodie au clavier accompagnant les intonations poussées au chant, donnant un superbe rendu. Personnellement, j'aurais choisi une autre piste, mettant plus en valeur le potentiel du groupe, mais celle-ci reste quand même la plus accessible à un grand public.

Tout au long de "Spirited Away", on n'a pas l'impression d'écouter un album mais de découvrir un livre avec plusieurs histoires différentes. Cela est dû aux rebondissements musicaux qui continuent à capter l'auditeur car rien n'est linéaire, tout est varié et cela fait vraiment la force du groupe. Je pourrais aussi parler de "Soulburst" qui aurait presque pu me faire croire que ce morceau s'est incrusté par accident. Il affiche un côté presque malsain avec un gros côté rentre-dedans à la death metal et un chant rauque masculin alterné avec du chant clair féminin, suivi d'un côté mélancolique au piano. C'est ce morceau-là que j'aurais bien vu comme premier clip officiel de l'album vu sa réelle originalité. Le seul point négatif qui me fait décrocher de l'album, c'est la piste "Fly" (en même temps, c'est la dernière) que je trouve à la fois trop pop, trop gnan-gnan et où il manque le chant féminin. Cependant, tout le reste est un vrai régal et j'imagine qu'en live, ça doit bien démonter. Pour conclure, "Spirited Away" est un très bon cru qui a de quoi largement s'imposer dans le milieu du metal.


JU
Mars 2016




"Fifty Years Later"
Note : 17/20

Après un premier album "Natural Instinct?" qui avait reçu les faveurs de la presse et annonçait des débuts plus que prometteurs pour Asylum Pyre en 2009, les Parisiens reviennent trois ans après avec un deuxième album "Fifty Years Later". Et autant dire que les changements au sein du groupe sont nombreux depuis leur précédent opus. En effet, suite au départ de Carole Alcantara au chant, c’est désormais Chaos Heidi (Whispering Tales, Despairhate) qui la remplace au micro, Emeric Arnaudeau a, quant à lui, été remplacé par Vince Kreyder au poste de batteur. Et pour couronner le tout, après un premier album autoproduit, ce second sort chez Massacre Records, après avoir été enregistré au MII Recording Studio avec Didier Chesneau.

La pochette possède un bel artwork, réalisé par Alexandre Chaigne, reflétant un paysage aux allures de chaos, référence à la thématique écologique chère au groupe, déjà évoquée dans "Natural Instinct?". Les paroles dépeignent ici une nature qui se meure à petit feu, et l’on s’interroge sur ce qu’est devenu notre monde cinquante ans plus tard (dixit le titre de l‘album), à travers le constat pas très probant qui en est ainsi fait tout au long de l’album. A noter l’évolution musicale qu’a pris Asylum Pyre sur ce "Fifty Years Later" laissant les influences symphoniques et le chant lyrique, dans lequel officiait en grande partie Carole, de côté pour se tourner vers des influences beaucoup plus heavy / power metal à tendance speed, tout en gardant les lignes prog’ déjà présentes sur le premier opus. Le combo francilien nous avait donné un aperçu de ce nouvel album en y interprétant certains morceaux lors du H’elles On Stage V en Octobre dernier à Lyon, l’occasion aussi de découvrir tout le talent et le professionnalisme dont fait preuve Chaos Heidi aussi bien vocalement que scéniquement parlant. La voix de la jeune femme donne en effet un nouveau souffle aux morceaux, tant elle maîtrise les lignes vocales avec aisance et simplicité et ce de manière très pro, passant sans difficulté d’un chant grave ou heavy à des lignes plus hautes, voire lyriques. Place à l’écoute de ce "Fifty Years Later", histoire de voir si le groupe a su évoluer dans le bon sens grâce à cette nouvelle galette.

Après une courte intro ("Will You Believe Me"), "Dead In Copenhagen" nous en met plein les oreilles d’entrée de par son refrain entraînant et entêtant, aux influences heavy / speed, la voix de Chaos Heidi est chargée d’émotion, d’intensité et de puissance. Toutefois, sur certains titres, quelque chose dérange au niveau de la prononciation et de l’accent probablement, mais peu importe, ce n’est qu’un détail auquel on n’y prête plus vraiment attention au fil de l’écoute. Le chant de Johann est lui beaucoup moins présent ici que sur leur précédent album, et apparaît seulement en seconde voix sur certaines pistes, notamment sur "The Frozen Will", pour compléter celle de Chaos Heidi, captivante, à la fois grave et plus douce, montant plus haut perché parfois. Un titre énergique, aux sonorités speed, dont les paroles vous restent en tête rapidement. "These Trees" fait partie de ces titres au refrain accrocheur, avec "Dead In Copenhagen" et "The Frozen Will", les guitares sonnent résolument heavy sur cette piste. "Fifty Years Later" est un album qui pourrait presque être qualifié de "machine à tubes" tellement il regorge de morceaux plus intéressants, variés et efficaces les uns que les autres, passant de certains à la fois lourds et puissants à d‘autres plus calmes et reposants. Ainsi, "The Herd" se veut très speed, Johann accompagne Chaos Heidi au chant. Quelques envolées lyriques de la jeune femme apparaissent ça et là, une nouvelle démonstration de toute l’étendue de la large palette vocale dont celle-ci est équipée, passant aisément d’un chant grave, à un chant lyrique ou plus aigu, maîtrisant sa voix à la perfection.

"Fisherman’s Day" fait office de ballade acoustique à mi-écoute de l‘album, le chant masculin de Johann prend ici la place principale, avec seulement quelques interventions vocales féminines. Un morceau qui n’est pas sans rappeler des titres tels que "The Islander" (Nightwish), interprété par Marco Hietala. "Any Hypothesis" est le titre le plus long de l’album (plus de 9 minutes), tout à la fois intense et puissant, où le chant clair se mêle à certaines parties growlées, un titre mélodique, empli aussi bien de douceur et de violence sur la fin. "Just Before The Silence" sonne heavy / prog’, au même titre que "Against The Sand", avec des solos de guitare puissants et efficaces, un morceau qui va droit au but et envoie la sauce, on aime. Malgré un son d’ensemble toutefois très correct et bien réalisé pour cet album, on regrette que le son de batterie soit parfois un peu en deçà des autres instruments sur certaines pistes, et peut être pas assez fort par rapport à celui des guitares et à la voix de la chanteuse, plus puissants. Pour terminer l’album, le titre éponyme, "Fifty Years Later", nous offre une nouvelle "ballade", un titre magnifique, beaucoup plus calme, laissant transparaître énormément d’émotion au niveau d’un chant tout en douceur. "Fifty Years Later" s’achève sur les mêmes notes que "Will You Believe Me" en début d‘album, comme plus clore la boucle de ce qu’on pourrait presque qualifier d’album conceptuel.

Asylum Pyre nous prouve que la scène metal française possède plus que jamais des groupes de qualité, la production est dans son ensemble plus que correcte et bien faite, dommage que le son de batterie soit un peu trop en retrait par rapport au reste. Hormis cela, un très bon album qui confirme que le groupe a fait un grand pas en avant et joue désormais dans la cour des grands.


Alexandra
Janvier 2013




"Natural Instinct?"
Note : 16,5/20

Ces dernières années n’ont guère été glorieuses pour le metal à chant féminin et ce, tant (à exception près bien sûr) au niveau des groupes "majors" que des formations moins connues. Cela serait-il dû à la fin de cette satanée mode du genre dont il ne reste pour ainsi dire que les cendres d’une gloire pas forcément méritée ? On pourrait le penser, oui, vu que le besoin de faire mieux que tous les autres réunis n’étant plus vraiment d’actualité. La scène Française quant à elle, si elle comporte nombre de groupes totalement dénués d’intérêt, compte toutefois en ses rangs une poignée d’espoirs plus que revigorants. Ceci dit, jusqu’à présent je n’avais encore jamais découvert de groupe à tendance symphonique qui en vaille vraiment la peine pour moi.

Mais ça c’était avant, parce qu’Asylum Pyre remonte fameusement le niveau. En effet, le combo nous vient de Paris et Rouen, et nous offre un metal symphonique aux effluves gothiques pour un résultat étonnamment personnel, professionnel et ô combien envoûtant. A l’occasion de notre dernière compilation "De cendres et de sang", nous avons eu le plaisir de compter sur eux pour parfaire notre échantillon de la dernière fournée d’espoirs Français car leur premier album "Natural Instinct?" sortait fin 2009. Je commencerai l’étude de ce disque en commençant par sa pochette qui, bien que très fantaisiste et féérique, présente un côté trop coloré et trop 3D pour moi. Un petit coup d’œil aux paroles me confirmera que l’ambiance s’annonce on ne peut plus épique (et me montrera au passage que des efforts grammaticaux supplémentaires devront être fournis à l’avenir).

L’album proprement dit est composé de dix pistes d’une durée allant d’un peu plus d’une minute ("Whisperer Of The Jester") à plus de onze minutes ("Different Sides, Same Thoughts") pour une durée totale de presque une heure musique. Parlons-en de la musique ! Bon, rien de bien original, avouons-le tout de suite, certains passages faisant tout de même méchamment penser à du Nightwish et surtout à du Thérion (notamment de part le chant)… mais ce qu’Asylum Pyre fait est bien fait.

Premier point fort, la production : claire, précise, bien que ne mettant pas assez l’accent sur les voix masculines… dommage. Le second point fort est le travail de composition : bien dosé, complexe mais pas trop, accrocheur sans sonner "commercial", alliant les passages rapides aux interludes plus reposantes. La batterie donne le punch qu’il faut à la mélodie lors des moments les plus propices, les riffs quant à eux varient et contribuent à la grande diversité de l’album, mais mes parties instrumentales préférées sont incontestablement les claviers, dont les mélopées sont tout simplement sublimes. En ce qui concerne le chant, rien à redire : Carole possède un très joli timbre de voix, qu’elle utilise à bon escient, variant ses lignes et types de chant… mais malgré tout cela n’innove en rien…sauf peut-être par le fait que pour une fois (oui, c’est plutôt rare), ce chant est juste ! Je pense donc qu’Asylum Pyre renferme un bon potentiel qui pourrait donner quelque chose d’excellent si le combo était découvert par un label qui lui permettrait d’ouvrir ses ailes !


Ichigo
Février 2010


Conclusion
L'interview : Hervé & Johann

Le site officiel : www.asylumpyre.com