Bangcock (comprenez coup de bite !) nous livre un maxi plus que prometteur. Alors que la tendance est au metal teinté de samples electro, ce groupe sort du lot en nous livrant un savoureux mélange de fusion, néo metal, power metal et techno. Bangcock est un groupe à part. A part parce que, tout d'abord, combien de groupes Français peuvent prétendre avoir partagé l'affiche avec entre autres Fear Factory, Mass Hysteria, Aston Villa, Pleymo, ou encore Artsonic (excusez du peu !) et en même ne pas avoir encore sorti de véritable album ? Ensuite parce que Bangcock n'a pas de batteur ! En effet, l'absence d'une vraie batterie est compensée par les machines de David et le résultat est tout simplement bluffant. Enfin à part puisqu'une fois n'est pas coutume, le bassiste est "une" bassiste du nom de Marya. Côté musique, on relève clairement des influences Lofofora au niveau du chant de Lenny (mi gueulé, mi ragga), des influences Boost au niveau des samples electro et des influences Mass Hysteria au niveau de l'énergie. Mis à part cela, Bangcock demeure tout de même très original. L'utilisation des samples n'est pas abusée et ceux-ci sont toujours placés comme il faut et au bon endroit. La rythmique et le chant font le reste, une véritable débauche d'énergie ! Les riffs de Scato et Baptiste ne sont pas forcément révolutionnaires mais ils apportent la patate nécessaire et suffisante. La production est bonne mais on imagine ce que cela aurait donné avec une production du style Sidilarsen. C'est ce qu'on espère sur leur premier album !