Le groupe
Biographie :

Barbatos est un one-man band de black / thrash metal japonais formé en 2005 et dans lequel opère Yasuyuki Suzuki (chant, instruments / Abigail, Tiger Junkies, ex-Cut Throat). Barbatos sort son premier album, "War! Speed And Power", en 2001 chez Iso666 Releases, suivi de "Rocking Metal Motherfucker" en Juin 2003 chez From Beyond Productions, de "Fury and Fear, Flesh And Bone" en Février 2005 chez Agonia Records, de "Let's Fucking Die!" en Octobre 2006 chez From Beyond Productions, et de "Straight Metal War" en Mai 2015 chez Hells Headbangers Records.

Discographie :

2001 : "War! Speed And Power"
2003 : "Rocking Metal Motherfucker"
2005 : "Fury and Fear, Flesh And Bone"
2006 : "Let's Fucking Die!"
2015 : "Straight Metal War"


La chronique


Les noms de groupes de black tels qu’Abigail et Cut Throat vous disent quelque chose ? Eh bien Yasuyuki a un bien un autre groupe qui se prénomme Barbatos. Tout droit venu du Japon, le groupe nous sert du speed / heavy / black metal fortement influencé par les premiers Motörhead, Venom, et aussi une petite touche des premiers Bathory.

Une pochette "sexuée" avec en fond le drapeau du soleil levant, le groupe plante aussi bien les origines que les thèmes du groupe : sexe, alcool, rock 'n'roll et guerre. Le groupe nous propose 12 titres avec ce "Straight Metal War" qui ne peut pas laisser sur leur faim les amateurs du genre, mais on n’oubliera pas quelques longueurs… Ce qui me frappe avec ce groupe, c’est l’impression qu'il est en répèt' et qu'il s'enregistre. C’est certes du metal underground, mais parfois on sent que Barbatos n’est pas tellement en place, ce qui donne un goût d’inachevé. Pourtant, c’est le cinquième album du groupe et neuf années le séparent du précédent, c’est dommage car il y a du potentiel, de l’envie, mais ce côté amateur pêche. Néanmoins, le but du groupe n’est pas de réinventer ce style de musique mais d’ajouter sa pierre à l’édifice, à la gloire des années 80. On retiendra des titres comme "Dreamin Dreamin", "World War 3", "Hell Witching Metal". A vrai dire, il n’y a pas vraiment de moments faibles dans l’album, c’est constant, peut-être un peu trop malheureusement. La folie est présente mais il manque selon moi une certaine touche personnelle, ou bien des breaks à tout casser. Les multiples solos permettent cependant de donner un côté live pas désagréable.

Vous l’aurez compris, cet album est bon, mais seulement ce côté amateur et redondant ne permet pas de lui donner une note élevée, juste convenable. A écouter en soirée, à voir probablement en live pour l’éclate, mais on est loin d’un chef d’œuvre car comme dit ci-dessus, il manque une touche personnelle, un peu plus de créativité pour "surprendre" l’auditeur. Vu que ce n’est pas le but de Barbatos, alors autant dire que mon avis ne compte pas.


Motörbunny
Septembre 2015


Conclusion
Note : 11/20

Le site officiel : www.facebook.com/pages/abigailbarbatos/208365735859610