Le groupe
Biographie :

Body Count est un groupe américain de hardcore et de rap metal, formé à Los Angeles en 1990, autour du rappeur Ice-T et du guitariste Ernie-C. Le guitariste D-Roc, le bassiste Mooseman et le batteur Beatmaster-V viennent compléter la formation de départ. Body Count a notamment créé une polémique dès la sortie de son premier album, "Cop Killer" (en 1992) dont la chanson éponyme, qui dénonce les violences policières dans les banlieues américaines, fait scandale. L'affaire fait grand bruit, et l'album est retiré de la vente. Il sort finalement rebaptisé "Body Count" la même année, où le titre controversé est remplacé par la chanson "Freedom Of Speech". En 1994, sort le deuxième album de Body Count, "Born Dead", sur un ton tout aussi polémique et sur une ambiance musicale plus sombre et plus agressive. Quelque temps après, Mooseman décide de quitter la formation, qui fait alors appel à Griz pour jouer de la basse. Avant la sortie du troisième album de Body Count, "Violent Demise: The Last Days", le batteur Beatmaster V décède d'une leucémie en 1996, juste après avoir achevé l'enregistrement de ce dernier. Griz quitte le groupe peu après. En 2001, alors qu'il rendait visite à sa mère dans le quartier de South Central à Los Angeles, Mooseman est tué au cours d'une fusillade dont il n'était pas la cible. Il était alors le bassiste d'Iggy Pop. Body Count continue de faire des tournées, avec la ferme intention de sortir un nouvel opus à partir de 2003, mais la mort du guitariste D-Roc suite à un lymphome en 2004 retarde le projet, qui se voit alors sans cesse repoussé. La composition du groupe se trouve de nouveau modifiée, avec les arrivées successives de deux nouveaux membres : Vincent Price à la basse, puis Bendrix Williams (guitariste de Macy Gray) en 2004 après la disparition de D-Roc. C'est avec ces deux nouveaux musiciens que sort en août 2006 le quatrième album du groupe, "Murder For Hire". Désormais avec Ill Will (batterie) et Juan Of The Dead (guitare), Body Count sort "Manslaughter" en Juin 2014 sur le label Sumerian Records. "Bloodlust" sort en Mars 2017 chez Century Media. "Carnivore" sort en Mars 2020.

Discographie :

1992 : "Body Count"
1994 : "Born Dead"
1997 : "Violent Demise: The Last Days"
2006 : "Murder For Hire"
2014 : "Manslaughter"
2017 : "Bloodlust"
2020 : "Carnivore"


Les chroniques


"Carnivore"
Note : 16/20

Trois ans après "Bloodlust", les Californiens de Body Count sont de retour avec un nouvel opus, sobrement intitulé "Carnivore" et le moins qu’on puisse dire c’est que le groupe atteint des sommets inespérés. Bien que le groupe n’ait sorti que sept albums en tout et pour tout sur une période de trente ans (ce qui peut paraître un peu léger), Body Count n’a cependant rien perdu de son énergie et sa spontanéitié légendaires.

Il est vrai que malgré ses 61 ans, ce vieux briscard du rap (et du metal) qu’est Ice-T a su garder intact la hargne qui l’habite depuis ses débuts en tant que pionnier du gangsta rap à L.A. Et ce malgré son succès et la montagne de dollars qu’il a pu accumuler au cours de sa carrière. En effet, s’il reste encore quelques réfractaires qui pensent encore que Body Count n’a pas de droit de cité et que le rap et le metal sont deux genres inconciliables, ce nouvel album devrait les convaincre du contraire.

Cependant, d’un point de vue purement musical, "Carnivore" n’est pas un album de fusion mais bien de metal. Si l’on doit reconnaître une qualité à Ice-T, c’est d’avoir su conserver malgré le poids des ans l’attitude rap et l’esprit rebelle qui font sa personnalité. Le disque commence sur les chapeaux de roues avec le morceau éponyme, "Carnivore", qui se caractérise par un son ultra heavy et un chant rauque à la limite du death metal. Par ailleurs, l’album se caractérise par un grand nombre de featurings (collaborations avec des invités), comme la chanson "Point The Finger" avec le vocaliste Riley Galey du groupe Power Trip ou encore le morceau "Another Level" avec Jamey Jasta de Hatebreed. La brutalité implacable et radicale de ce disque est frappante et électrisante comme en témoigne un titre époustouflant comme "Bum Rush". Toujours rappeur dans l’âme, Ice-T ne manque jamais de rappeler son attachement aux légendes du heavy metal en reprenant notamment avec un certain brio le "Ace Of Spades" de Motörhead.

Le son de l’album flirte avec des genres aussi extrêmes que le hardcore new school, le thrash voire le death, donnant naissance à des morceaux joussifs comme les titres "No Remorse", "Thee Critical Beatdown" et "The Hate Is Real". La plupart des morceaux de l’album portent la marque d’un groupe américain bien connu qui a aujourd’hui mis sa carrière entre parenthèses : je veux bien sûr parler de Slayer. On se souvent à ce propos que le groupe de Tom Araya avait déjà invité Ice-T à pousser la chansonnette en 1993 à l’occasion d’un medley enregistré pour la B.O. du film Judgement Night ! Enfin, Ice-T ne renie en aucun cas son passé de gangsta-rappeur, comme en témoigne la présence sur l’album d’un ancien morceau issu de la bande originale du film Colors de Dennis Hopper et qui a été ré-enregistré à la sauce metal ("Colors 2020").

Vingt-huit ans après l’électrochoc que représentait son premier album éponyme ("Body Count"), sorti en 1992), la bande à Ice-T persiste et signe avec ce qui est sans doute un de ses meilleurs albums. Un disque déjà culte !


M.B.
Février 2020




"Bloodlust"
Note : 18/20

Boum ! Allez ! On est début 2017 et qui revient une fois de plus faire exploser nos enceintes ? Body motherfucking Count ! Fuck yeah ! Et puisque l’album se passe de fioritures pour aller droit au but, faisons de même : la bande à Ice-T envoie du lourd, du très lourd, sur ce "Bloodlust" ! Trois ans après un "Manslaughter" des plus mémorables, Body Count revient en forme pour confirmer un retour fracassant sur le devant de la scène, après ce que je considère personnellement comme une très longue période de disette musicale pour la bande de South Central…

Je ne vais pas vous refaire l’historique du groupe, mais sachez que ça remonte à très loin, Body Count et moi. Des souvenirs d’un album éponyme prêté dans la cour de récré, d’un live célèbre de "Born Dead" sur le plateau (culte, à l’époque) de Nulle Part Ailleurs, d’un "I Used To Love Her" diffusé à la radio dans “Quand les Poules Feront du Thrash” (les vieux hardos lillois sauront), enregistré sur K7 puis écouté en boucle… Bref, mon amour pour ce groupe ne date pas d’hier, et après deux albums plutôt décevants, j’avais été on ne peut plus heureux de les retrouver en très grande forme en 2014, à la sortie de "Manslaughter".

Trois ans plus tard, rien n’a changé. Ou presque… Niveau personnel, on reprend les mêmes et on recommence ! Ice-T est toujours accompagné de ses acolytes historiques Ernie C (guitare) et Sean E Sean (samples), qu’on a beaucoup de plaisir à retrouver en compagnie de Vincent Price (basse), Ill Will (batterie) et Juan “Of The Dead” Garcia (guitare). Après tout, la recette avait parfaitement fonctionné avec tout ce petit monde sur le précédent album, alors pourquoi changer une équipe qui gagne ? Après avoir perdu trois de leurs membres emblématiques des débuts, D-Roc, Mooseman et Beatmaster V, et quelques modifications de line-up, il semblerait que le groupe ait trouvé une certaine stabilité, et quand on voit de quoi ils sont capables ensemble, on ne peut en être que ravi !

Car en effet, ce Body Count cuvée 2017 est une fois de plus de qualité. On retrouve ici le groupe en très grande forme et plus énervé que jamais. Seuls les thèmes peuvent quelque peu varier par rapport à leur dernière production. Si les tronçonneuses des lancers ont laissé quelques traces dans les esprits de la bande de South Central depuis leur participation à Gears of War 3, et ont eu comme incidence un "Manslaughter" saturé en paroles sanguinolentes, "Bloodlust" apparaît, lui, comme un retour à un discours plus engagé, plus politique. Tel un Al Jourgensen qui n’aura jamais été aussi en forme que lorsqu’il s’agissait de s’en prendre aux Bush, Ice-T retrouve ses revendications de toujours dans un contexte explosif qui aura été l’un des plus marquants des dernières décennies outre-Atlantique depuis l’affaire Rodney King. Certes, des morceaux continuent à explorer cette part de noirceur que chaque humain a en soi ("Here I Go Again" et "Bloodlust" font ainsi figure de suites logiques à "Manslaughter", le titre, pas l’album), mais on a le plaisir d’entendre à nouveau le compère Ice cracher ses tripes sur des sujets qui lui tiennent à coeur, qu’il s’agisse de son enfance et adolescence à Los Angeles ("This Is Why We Ride") ou des violences policières qui entachent notre actualité et arrachent des vies ("Black Hoodie" ou "No Lives Matter"). Aucun doute qu’au bout de quelques mois de mandat à peine, nous tenons déjà là un des albums les plus incisifs et les plus engagés de l’ère Trump.

Autre nouveauté sur ce "Bloodlust", la présence inédite d’invités. Et ce qu’on peut dire, c’est que ce point précis va pas mal diviser les fans, d’autant que tous les guests ne proposent pas le même niveau de qualité… Premier nom à citer, Dave Mustaine (chanteur, guitariste, leader de Megadeth, mais est-il réellement besoin de le préciser ?), qui ouvre les hostilités sur la piste d’introduction de l’album, "Civil War". Si le morceau ne nous offre pas le plaisir d’entendre la douce voix si caractéristique de notre ami à la crinière de feu, il nous donne cependant l’occasion de nous délecter d’un super solo aux sonorités Megadeth-iennes très facilement reconnaissables, surtout dans sa dernière partie. Premier guest, validé. Mais c’est surtout sur "Walk With Me" qu’on retrouve le meilleur featuring de l’album, en la personne de Randy Blythe (Lamb Of God), qui vient poser ses gueulantes rauques sur les couplets du morceau, tout bonnement excellent à tout niveau, soit dit en passant. L’alchimie entre le groupe et son invité vocal est excellente, la musique défonce, les riffs sont puissants, le refrain est génial, en bref on a ici un des tout meilleurs titres de l’album. Ce qui est assez ironique, c’est que le pire titre (seul mauvais titre, en fait) de l’album nous est lui offert par le dernier guest : “Fat” Max Cavalera. Que les choses soient claires, j’adore l’ère cavalerienne de Sepultura et les débuts de Soulfly. Mais là… quel supplice ! "All Love Is Lost", puisque c’est son nom, est un morceau dont absolument rien n’est à retenir ! Rien ! Pour être honnête, j’ai très rapidement fini par le zapper à chaque écoute de l’album… Quel contraste avec le reste !

Allez, oublions bien vite ce morceau plus que dispensable pour nous consacrer à celui qui le suit et qui, heureusement, relève le niveau. Nous étions habitués aux reprises, avec Body Count : "Hey Joe" sur "Born Dead", ou encore la succulente cover du "Institutionalized" (2014) de Suicidal Tendencies, dont les paroles n’en finiront jamais de me faire marrer. Jusque là, tout était relativement cohérent avec l’esprit de BC. Mais sincèrement, jamais je ne les aurais imaginés reprenant du Slayer ! Et pourtant, cette reprise de "Raining Blood" est terriblement efficace ! Une revisite du classique de 1986 à la sauce moderne qu’on écoute avec le même plaisir non dissimulé que l’original. Certes, Ice-T et Tom Araya n’ont pas la même voix, le même chant, et l’effet n’est pas le même sur les deux versions, mais au-delà de se poser en simple “On a voulu se faire plaisir et faire plaisir aux fans en pondant une reprise d’un hit”, je trouve que cette reprise permet aussi de rappeler à certains que Body Count, ce n’est pas des rappeurs qui font mumuse et se prennent pour des hardos. Les résumer à du simple “rap metal” serait salement et méchamment réducteur, tant le groupe a plus que cela à proposer. Par exemple, Ernie C et Vincent Price ont une vraie passion pour le hard, pour le metal, et on retrouve d’ailleurs ce second au chant sur les dernières secondes de la reprise, quand le groupe décide de pousser plus loin "Raining Blood" et de l’enchaîner sur "Postmortem". La voix éraillée de ce musicien punk de formation colle parfaitement et fait de ce morceau une vraie agréable surprise qui rappelle bien, si besoin est, que Body Count a véritablement des racines metal.

Si "Walk With Me" a fini par avoir ma préférence parmi les autres pistes, par son départ canon, par ses couplets speed alternant avec ses refrains troquant la vitesse contre la majestuosité, par ses riffs et son solo, par sa batterie enragée, par l’harmonie des deux chants, et j’en passe, que dire de ce final d’album ? L’enchaînement de "Bloodlust" et "Black Hoodie" permet tout simplement un final en apothéose. Le riff principal de "Bloodlust", tout d’abord, est une véritable invitation au headbanging, accompagné de cette mélodie entêtante et de ses variations de rythmes à la batterie. La bande-originale d’une émeute, d’une révolution, qui laisse les cervicales endolories et qui nous ferait presque regretter que chaque écoute du morceau ne se fasse pas dans la fosse, en live. Quant à "Black Hoodie", sur lequel il est très plaisant de retrouver un sample du "Sound Of Da Police" de KRS-One, on sent très clairement qu’il est le titre dans lequel le groupe s’est sûrement le plus impliqué, tant leur rage est palpable de la première à la dernière note de ce titre qui transpire la sincérité. Il est absolument impossible de résister au riff de guitare qui démarre au bout de 45 secondes, impossible de ne pas s’imaginer dans la scène décrite par les paroles, impossible de rester insensible à ce déchaînement de violence, à cette frustration, à cette colère. On ressort lessivé de ces deux morceaux, mais paradoxalement je n’ai jamais été aussi motivé et en forme qu’après chaque écoute de ce "Bloodlust".

Alors il est vrai qu’entre trois featurings, une reprise et un "God, Please Believe Me" qui tient plus de l’interlude que du véritable morceau à proprement parler, il ne reste plus beaucoup de 100% Body Count. Après tout, pour citer une source anonyme, "Body Count n’a jamais eu besoin de Paul ou de Jacques pour accompagner Ice-T". Et c’est tout à fait vrai. Mais putain que cet album est bon ! Qu’il s’agisse de la fausse ballade "This Is Why We Ride", d’un "Here I Go Again" plus orienté hip-hop et aux paroles complètement barrées, ou du très engagé "No Lives Matter" et son intro froide de réalisme, ce disque est une tuerie. Les riffs sont efficaces, Ernie C et Juan Garcia formant un duo complémentaire qui nous propose en 2017 les compositions musicales les plus travaillées et abouties du groupe ; la rythmique est percutante, menée de mains de maîtres par les coups puissants d’un Ill Will toujours plus agressif derrière ses fûts et par la basse lourde et omniprésente de l’ami Vincent Price ; les samples et arrangements sont toujours aussi inspirés. Difficile pour moi d’être objectif quand le sujet est Body Count, tant la bande de South Central me tient à coeur, mais "Bloodlust" n’a besoin d’aucun soutien et fait tomber à lui seul toutes les hésitations et toutes les critiques contre le groupe. Body Count s’impose en véritable pilier de la scène et confirme son excellent retour d’il y a trois ans. On ne peut qu’attendre le prochain album avec impatience. En attendant, ré-écoutons celui-ci une énième fois.


Nico
Avril 2017




"Manslaughter"
Note : 16/20

S'il y a un album auquel je ne m'attendais pas en cette année 2014, c'est bien ce nouvel album de Body Count ! On n'avait plus entendu parler d'eux depuis leur dernier album "Murder For Hire" sorti il y a dix ans. C'est donc avec un intérêt certain que je me suis ruée sur "Talk Shit, Get Shot", le premier extrait de l'album, qui m'a complètement emballée. Voyons voir ce que nous dit le reste de cet album !

L'album s'ouvre, justement, sur "Talk Shit, Get Shot". Et ce titre défonce ! D'où mon énorme enthousiasme après l'avoir entendu pour la première fois. Body Count est de retour, et Ice-T n'a visiblement rien perdu de sa verve. L'impression perdure avec "Pray For Death" dans une lignée plus hardcore old school. Tout droit sorti de "Home Invasion" album solo de Ice-T Sorti en 1993, "99 Problems BC" est le morceau qui fera criser les féministes. Personnellement, je prends ça au second degré bien sûr, ça fait partie du côté gangsta du groupe. Passons le texte où Ice-T parle d'un nombre incalculable de "Bitches", musicalement ça n'a rien de méga intéressant à mes yeux, même si le flow de Ice-T est toujours agréable à écouter. "Back To Rehab" nous ramène à l'efficacité des deux premiers morceaux, avec un refrain qui tape l'incruste dans ton cerveau. "Manslaughter" commence par une intro "tatane dans ta face" pour atterrir sur une certaine lourdeur ; un titre très old school qui plaira sans doute. Avec un côté plus mélodique, voici "Get A Job", titre un peu plus léger, mais non moins plein de verve. On en est à la moitié de l'album, et voici : "Instutionalized 2014" qui, comme vous l'aurez compris, est une reprise du fameux morceau de Suicidal Tendencies. Et quelle reprise ! Pour l'occasion, Ice-T a adapté le texte à sa manière, tout en respectant un certain parallèle avec celui de Mike Muir, et le résultat est hilarant !

On poursuit avec "Pop Bubble", en duo avec Jamey Jasta de Hatebreed. Ce titre est clairement un des meilleurs de l'album. Tout est efficace et le refrain est carrément imparable. Le duo Jasta / Ice-T fonctionne à merveille. Dans un registre moins pêchu, "Enter The Darkside" propose une atmosphère lourde et sombre. Mais "Bicth In The Pit" vient remuer tout ça. Faisant également partie des morceaux imparables de l'album, c'est le genre de titre qui rentre en tête sans difficulté. "Black Voodoo SexPierre parle donc de sexe, de vaudou, et plus précisément d'une partie de jambes en l'air qui dégénère. Avec en bonus des hurlements évocateurs en fin de morceau qui me font immanquablement penser à la fin de "Evil Dick" sur leur premier album. "Wanna Be A Gangsta" commence de manière assez posée avant de monter progressivement vers un refrain bien plus énervé qui fait décoller le morceau sur un ton plus pêchu. Dernier "vrai" morceau de l'album, "I Will Always Love You" n'est pas une chanson d'amour mielleuse, comme le titre pourrait le faire craindre. Il s'agit d'un morceau dédié aux personnes qui se sacrifient pour leur pays. Dans un registre plus sensible et calme, ce titre est agréable à écouter. Pour clôturer cet album, Body Count nous propose un "Rock Mix" de "99 Problems BC", nettement plus intéressant que l'autre version.

En résumé, il y a du très bon sur cet album, et du moins nécessaire, mais Body Count est bel et bien de retour et Ice-T a toujours autant de choses à dire, qu'elles plaisent ou non. Un pan de la société actuelle en prend pour son grade, et c'est une bonne chose. Il est bon de voir Ice-T de nouveau en piste, accompagné de musiciens talentueux qui plus est. Avec un son bien travaillé, cet album marque définitivement un tournant dans la carrière de Body Count.


So Faya
Septembre 2014


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/bodycountofficial