Le groupe
Biographie :

Burning Bright est un groupe caennais de post-hardcore / crust né de la réunion de membres de groupes locaux de plus ou moins grande renommée comme Amanda Woddward et Aussitôt Mort, Kusila, Defiance et autres Cercueils et The Hectic Dull Sound. Le groupe sort un premier aperçu de leur musique à l’occasion d’un split aux côtés de Death Mercedes en 2012 et enchaîne avec de nombreux concerts. En 2013, le groupe sort son premier album "Domesday", enregistré au Swan Sound Studio et sorti sur de nombreux labels.

Discographie :

2012 : Split avec Death Mercedes
2013 : "Domesday"


La chronique


On le sait depuis longtemps déjà mais la région caennaise est une pépinière de groupes aussi bons les uns que les autres (Amanda Woodward, Aussitôt Mort, Karysun et autres Sugartown Cabaret). Aujourd’hui, un nouveau groupe vient confirmer sa place dans cette liste, Burning Bright. Sur une belle pochette tout en carton, le groupe a apposé un artwork harmonieux particulièrement réussi.

Dès les premiers instants, une très bonne impression laisse place à un très bon pressentiment… je crois bien qu’avec ce premier long effort Burning Bright ne s’est pas foutu de notre gueule. Avec "Sleepless Me", la machine part, tantôt nerveuse, tantôt pensante, toujours mélodique. C’est un exercice difficile dans lequel Burning Bright excelle. On se délecte ainsi du savoir faire du groupe associé à la qualité d’un son naturellement puissant au travers de "Dissolve", "Mayfly" (qui sent un peu le Aussitôt Mort), "Vitriol"… enfin bref l’album entier quoi ! Je remarque également au chant la présence d’Aurélien alias Anko, que j’avais eu l’occasion de voir en concert à plusieurs reprises avec ces précédentes formations. Une chose est certaine, son chant a évolué de manière considérable pour aujourd’hui livrer quelque chose de plus intense et captivant au travers de ses hurlements qui vous serrent les entrailles. Pour ce qui est des meilleurs titres du skeud on a "Bonfire" au riff irrésistible, "Lights" aux mélodies accrocheuses, ou encore "Kalopsia" pour le sentiment de malaise que le morceau installe, sans oublier les deux titres aux invités de taille au chant avec Simon de Nine Eleven sur "Doomsday" et Bart de Birds In Row sur "Nightsins". Deux pistes remarquables de plus.

Serait-ce un sans faute pour Burning Bright ? Probablement. La galette s’arrête de tourner après "Dreamcatchers" et encore une fois le groupe ne laisse rien au hasard avec une trompette en guise de point final. Chapeau les artistes. L’album est mené d’une main de maître de bout en bout et il ne vous reste plus qu’à le découvrir par vous-même.


Kévin
Septembre 2013


Conclusion
Note : 18/20

Le site officiel : www.wereburningbright.com