Carmina, est ce le diminutif de carma ? Petit carma ? Je ne sais pas et c'est Dimanche, je ne vais pas trop me triturer le cerveau pour ce qu'il en reste. Le groupe se définit en tant que grindcore (facile, vu leur MySpace "carminagrind", fallait pas être un génie pour le comprendre.). Pour ma part, je dirais que le groupe joue plutôt un death bien bien brutal, car un peu trop sage et "contenu" pour être du pur grind. Certes, durant les 23 minutes 58 qui tiennent en 7 titres ça blaste beat dans tous le sens, ça double pédale dans tous les sens et ca grogne partout. Mais il manque ce petit grain de folie qui caractérise le grind. Et surtout, il n'y a aucun titre qui dure 30 secondes... chose choquante et impossible pour tout groupe de grind qui se repecte ! Bon, le dernier commentaire, bien que réaliste, est à prendre avec humour hein les gars (je dis ça pour un groupe récent qui n'aime pas qu'on le contredise, comprenne qui pourra). Le chant est en Français et assez compréhensible pour le style, prouesse qui est donc à souligner. La batterie part dans tous les sens autant sur le snare (blast beat) que sur la double pédale, de bien fort belle maniere. Les guitares quant à elles, bien que "riffant" dans tous les sens sont assez monotones. Et là, tombe le malheureux mot qui pour moi résume cet album... Bien que correct dans son ensemble, les titres sont monotones et se ressemblent un peu tous. Dommage car le son, bien pêchu, donne un bonne impression d'ensemble, mais aucun titre ne ressort et même pour un habitué du style il est difficile de reconnaître un titre parmi les autres... A noter la pochette qui est tout juste... insignifiante... Vous jugerez sur piece.
Ps: je remercie tout de même le groupe pour une chose, merci d'avoir mis sur votre site une vraie biographie, car certains c'est vraiment la merdouille.
Au final, comme dirait un Japonais, "nippon ni mauvais"... jetez y un oreille à l'occasion au cas où.
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