Le groupe
Biographie :

A travers ses riffs rageurs et accrocheurs à la fois, Charge déverse son rock direct et brut sur les scènes parisiennes - aussi bien intimes comme le Klub ou mythique comme le New Morning - depuis 2007. Le chant nerveux et mélodique de Ravin accompagné de sa basse tranchante, la guitare rock et bluesy de Sacha, la basse (la seconde basse de Charge) groovy et efficace de Lionnel et la batterie tonitruante et inépuisable de Loïc sont les responsables de la furie musicale de Charge. Le rock énergique et sans fioritures du quatuor parisien trouve son inspiration et ses origines dans différents groupes : aussi bien Muse que les Strokes, en passant par Metallica... bref du rock énervé. Après leur premier album "Sweet Lies", qui regroupe leurs 2 EPs, mixés et produits par Francis Caste (Bukowski, Ultra Vomit) et Spirou (Bérurier Noir), ils reviennent en 2019 avec leur second album "Ain’t The One", mixé et produit par Francis Caste, pour partir à l'assaut des salles de concerts.

Discographie :

2007 : "Ain't My World" (EP)
2009 : "8 Miles Away" (EP)
2015 : "Sweet Lies"
2019 : "Ain’t The One"


Les chroniques


"Ain’t The One"
Note : 14/20

Au palmarès des collections les plus incongrues, trône fièrement non loin de la première place l’avrilopiscicophilie. Comprendre par ce barbarisme la folle passion de collecter les poissons d’Avril. Pourquoi cet aspect "information à la con du jour" ? Parce qu’au début je voulais faire un parallèle entre le gamin balancé de l’artwork de ce "Ain’t The One" et la pédophilie. Puis je me suis dit que lui non plus n’avait certainement pas donné son consentement avant de se faire sauter. Sinon, oui, on parlera de mélomanie et de collections de CDs avec ce nouvel album de Charge.

De toute façon, rappelons qu’il y a toujours plus maladifs que nous puisque certains s’adonnent à la daguerréotypie. Je n’ai aucune idée de ce qu’est un daguerréotype. Et je doute fort que cela ait un quelconque lien avec le rock’n’roll. Ni même que cela ait un quelconque lien avec Charge. Si "charge" renvoie généralement à quelque chose de lourd, Charge est lourdement rock’n’roll. Electrique, la bande parisienne sert ici son second album. Tandis que le premier opus regroupait les deux EPs de Charge, "Ain’t The One" fait bien davantage dans la nouveauté. Les neuf pistes sorties du studio soufflent un rock’n’roll dans la pure lignée des Danko Jones ou autres Foo Fighters ("Red Journey", "8 Miles Away", "God For Ever More"). L’écoute défile rapidement. Toutefois, l’oreille dénotera un attrait différent selon les titres. Pour l’exemple, "Out Of My Life" se prête bien plus au jeu qu’un "The Game That’s Made For Me" peut-être un poil plus personnel. Quoi qu’il en soit, il est sûr qu’"Ain’t The One" est efficace lorsqu’il s’agit de te servir de réveil. D’autant que le côté production et mix a été laissé à Francis Caste (Bukowski, Sticky Boys, etc.) du côté de Sainte-Marthe. Pas étonnant donc qu’un bambin soit pris d’envies subites de slam ("High Life", "Raging Eyes"). Notamment sur les refrains qui sont les réels atouts de cette galette !

En définitive, "Ain’t The One" est un album de rock’n’roll. Pas le plus fougueux ni le plus crade. Mais pas le plus sage non plus. Toutefois, ce côté faux-calme ou faux-agité notamment amplifié par le timbre de la voix divisera certainement. Cela passe ou cela casse donc. Mais, il faudra que tu acceptes de ne pas être le seul à charger en volume tes tympans au moins une fois avec ce Charge. Sur cette conclusion à la référence plus que douteuse à la traduction française du titre de l’album, il est grand temps de se retirer. Il est même grand temps d’écouter cet album plutôt que de lire mon avis de chroniqueur au pseudo obscure gage de qualité et de vérité absolue.


Rm.RCZ
Juin 2019




"Sweet Lies"
Note : 17,5/20

Et bim ! Encore un groupe français qui va tout fracasser avec son nouvel album. Ce coup-ci c'est au tour des parisiens de Charge de nous présenter leur premier album "Sweet Lies" avec le concours et le partenariat de Rebel Music / Brennus Records. Si le groupe fête cette année ses 11 ans de carrière, on peut dire qu'il les fête de la plus belle des manières en nous offrant un album mêlant à la fois l'énergie du rock, la puissance du metal et la hargne du punk. Pour les présenter, Charge est composé de Ravin à la basse et au chant, Loïc à la basse, Sacha à la basse et Lionnel à la basse. Oui vous avez bien, lu, le groupe est composé de deux bassistes ! Inutile de vous dire que ça ronronne sec durant les 8 titres de "Sweet Lies" !

Charge est un groupe original mais si vous aimez à la fois le metal, ou encore le funk, le rock pur ou le punk, foncez sur "Sweet Lies", vous ne le regretterez pas. On passe un agréable moment en compagnie des Titis de Charge. Ça va dans tout les sens, ça breake à mort, ça parte, ça revient, pour résumer : énergie et sueur sont au programme à l'image des très bons "84" et "That's It" ! Ça pulse à mort et on a qu'une envie (ou qu'un regret), c'est de pousser (ou ne pas pouvoir le faire) le volume à 11 ! "Sweet Lies" a été enregistré au studio Sainte Marthe en compagnie de Francis Caste (AqME notamment) et Spirou (Béruriers Noirs, Molodoï). Comment voulez-vous que cet album ne soit pas un condensé d'énergie mais surtout à la croisée de nombreux styles et mouvements musicaux ??! Ce qui fait plaisir encore une fois c'est que la scène française possède une grande richesse musicale et Charge en est le parfait exemple, certes un fan de metal pur et simple pourrait être un peu perdu à l'écoute d'un titre comme "Just Want More" mais le fan de rock sera comblé, j'en suis certain. Oui, Charge va dans tous les sens mais "Sweet Lies" est parfaitement maîtrisé et le groupe sait exactement où il veut aller et nous mener : vers un monde où les doux mensonges sont légion et où la folie guette n'importe lequel d'entre nous. Oui, à l'écoute de "Sweet Lies", on glisse vers une folie douce, à la limite de la psychose mais pour une fois pour notre plus grand bien. On ne s'embête pas du tout à l'écoute de "Sweet Lies", le temps passe vite en compagnie de Charge qui commence à sérieusement accumuler une sacré expérience scénique.

En conclusion je dirais qu'une la surprise de tant d'influences musicales passée, ont est subjugué par l'énergie déployée par Charge tout au long de "Sweet Lies". Je ne saurais que vous conseiller de vous pencher sur ce groupe somme toute original ! Ça serait presque un pêché de passer à côté. Avec Charge et son premier album "Sweet Lies", on peut dire que le cochon est dans le maïs ! Ou si vous préférez, ça sent le roussi ! Yeah !


Vince
Mars 2015


Conclusion
Le site officiel : www.chargerocks.com