Le groupe
Biographie :

Colossus Of Destiny est un groupe de rock / hardcore parisien composé d’Igor à la basse, Noé à la guitare et au chant, Etienne à la batterie et Julien à la guitare et aux choeurs. Un premier EP 3 titres est sorti en 2010. L’EP "Eden" suit en 2011, puis le premier album "In Lesser Brightness" en 2013 enregistré au studio Sainte-Marthe par Francis Caste (Kickback, Zuul Fx, Cowards, Hangman’s Chair). Sept ans plus tard, le groupe propose "Last Call", enregistré dans les mêmes conditions.

Discographie :

2010 : "Colossus Of Destiny" (EP)
2011 : "Eden" (EP)
2013 : "In Lesser Brightness"
2020 : "Last Call"


Les chroniques


"Last Call"
Note : 17/20

J’adore cette sensation, tu sais celle où le simple fait de regarder un artwork, te donne envie d’écouter l’album direct ! L’enveloppe de "Last Call", réalisée par Chris Panatier, touche immédiatement mon imaginaire. Je vois le pastel et le fluo, la poésie, la puissance, le rêve.

Enregistré en 18 jours au Studio Sainte- Marthe avec Francis Caste (Hangman’s Chair, Cowards, Kickback…), les Parisiens ont le toupet de rentrer avec une longue introduction sur la piste la plus longue. Un tour de force habilement mené qui permet d’installer immédiatement une ambiance musicale où chacun se sent à l’aise. Du HxC au sens large du terme, celui qui est brut, qui te donne envie de te battre pour ce qui te semble important, à un hardcore bien plus poétique. Tout au long de l’opus, le groupe nous tabasse avec des titres comme "A Wicked Declaration" ou "Yet I Built No Wall" ou nous porte à bout de bras avec "Behind Exposed Lines" ou "Shapes And Figures". Parmi les huit pistes,, deux featurings (presque trois) qui viennent alimenter encore un peu plus la richesse dont COD fait preuve.

Cet album est incroyable dans la mesure où tout le monde y trouvera son compte tout en étant très cohérent dans sa construction. Les à-peine quarante minutes passent terriblement vite. Cette galette est complète (bisou aux Bretons), tous les ingrédients y sont pour passer un très bon moment de musique, inspirée, elle saura vous faire planer quelques instants au dessus de votre chaise

N.B - Je vous invite à regarder les créations de Chris Panatier en vidéo. C’est très satisfaisant.


Kévin
Avril 2021




"In Lesser Brightness"
Note : 17/20

Trois ans après les premiers jets de leur formation, les Parisiens de Colossus Of Destiny sortent enfin leur premier full-length record. Entièrement produit par Francis Caste (Zuul Fx, Kickback, Hangman’s Chair) au studio St Marthe (Paris), "In Lesser Brightness" laisse présager une belle reprise du groupe depuis leur dernier "Eden" (2011). Dignement influencés par la scène de Savannah pour certains, à améliorer en termes d’écriture et de vocaux pour d’autres, ce précédent opus n’avait pas fait l’unanimité et laissé certains un peu confus.

Qu’à cela ne tienne, "In Lesser Brightness" risque de mettre tout le monde d’accord une fois pour toutes. Dès la première écoute, on remarque avec flagrance que le niveau a sévèrement grimpé. Support de six titres d’à peine une demi-heure, même pour une plus longue édition, les zicos restent fidèles à leur affection première d’aller juste à l’essentiel. Les titres ne dépassent pas les quatre minutes de jeu, exception faite sur "Dismay In Empty Eyes" titre le plus étendu en guise d’intro. Rappel immédiat sur les envolées instrumentales de Kylesa, les influences ne trompent pas à l’instar de leurs deux précédentes productions. Sauf que se passe cette fois ce petit quelque chose en plus. Bien que les compositions naviguent toujours entre la brutalité du hardcore et la nébulosité du stoner / doom, "In lesser Brightness" se veut pourtant bien moins sombre que ses prédécesseurs. Exit les gros passages doom du premier éponyme, le côté obscur se mêle à des mélodies plus optimistes qui créent à mon avis toute la difficulté pour décrire précisément le style musical délivré par le groupe. Au fil des trois sorties, on a pu effectivement constater que des éclaircies sonores occupaient une place de plus en plus marquante. Solo de guitare au timbre chaud sur "Get Lost", rythmiques incisives sans respiration sur "Heavy Loads", sans enterrer le côté chaotique toujours prépondérant, on sent tout de même des compositions touchant du bout des doigts une écriture plus mélodique. La batterie est percutante, les guitares mises en avant répètent inlassablement leurs accords, la basse opère de nombreuses variations en background, la voix est exacte.

La production est massive, le mix tranchant, un gros plus s’ajoute à la scène parisienne. Depuis leur formation, les Colossus of Destiny font de "In lesser Brightness" leur album le plus abouti.


Angie
Novembre 2013




"Eden"
Note : 15/20

Moins d’un an après leur première production des plus appréciées, c’est avec un nouvel EP 4 titres de 21min que revient cette année la formation Parisienne Colossus Of Destiny. "Eden", tel se prénomme le nouveau-né, nous fait pénétrer sur des chemins plutôt éloignés du paradis au fil conducteur flagrant, les titres défilant avec une logique implacable entraînant une quasi absence de démarcation entres les pistes à l’aboutissant fort appréciable. La voix toujours aussi fracassante navigant entre intonations hardcore et hurlements criards version sludge se pose ici en accents décalés sur un fond de riffs tumultueux et gammes entrecroisées, frôlant presque l’épilepsie sur le titre éponyme et deuxième du lot qui retentit comme la bombe de l’opus. Nos trois musiciens ne s’accordent pas une seconde de répit, sans pour autant provoquer un résultat étouffant bien que l’atmosphère soit survoltée. Le son de guitare résonne aérien dès l’introduction avec "Uncover The Cosmic Clue", gonflé à bloc dans un ensemble martelé par des coups de caisse claire quasi militaires de régularité. A noter que dans sa sonorité globale, "Eden" se veut plus lumineux que son prédécesseur, notamment par le choix de mise en avant des guitares superposées aux mediums bien renflés. Les nombreuses influences du groupe se font clairement ressentir amenant à une variété explosive de fragments musicaux. Les parties ont été enregistrées par Julien, Guillaume et Jérémie respectivement au chant / guitare, basse, batterie mais la formation accueillera deux nouveaux membres sur ses performances live comme déjà le cas lors de l’ouverture du concert de Sourvein en Avril dernier, avec Adrien au chant laissant ainsi à Julien la possibilité de se concentrer entièrement sur ses parties instrumentales et Matt, pour une deuxième guitare grossissant la présence sonore au plus haut point. Avec une créativité et un rendu tels, de plus en plus professionnels, on leur augure un avenir prometteur. A quand le LP record ?


Angie
Octobre 2011




"Colossus Of Destiny"
Note : 15/20

C’est une entrée en matière fulgurante à laquelle nous convie le groupe Parisien Colossus Of Destiny, composé respectivement de Julien Laville (guitare / voix), Guillaume Taliercio (basse) et Jérémie Le Formal (batterie). Pas d’étonnement à ce que le nom du groupe soit l’éponyme d’un album live des Melvins, groupe pionnier de sludge metal des années 80, qui ont su créer un son aux multiples facettes et aux inspirations plus riches les unes que les autres variant entre punk harcore, doom et metal plus mélodique. Choix revendiqué telle une ligne de conduite à dupliquer ou pur fruit du hasard, il n’en reste pas moins qu’à la manière de leur prédécesseur, les membres du groupe nous offrent un premier opus 3 titres au son caractéristique et aux influences multiples et variées qu’ils ont su conjuguer à merveille. Ambiance sombres, riffs âpre, arpèges tourmentés, Colossus Of Destiny nous fait pénétrer dans une ambiance déchirée entre brutalité bouillonnante et sensibilité déconcertante qui n’est pas sans rappeler le cocktail explosif proposé par Gojira. L’exposition d’un jeu hyper propre et musclé et d’un chant oscillant entre death et hardcore nous précipite dans un climat agréablement malsain et torturé, à la limite du respirable… et on en redemande ! Un EP à écouter sans en perdre une miette… on attend le prochain album avec impatience.


Angie
Février 2011


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/colossusofdestiny