Le groupe
Biographie :

Deadline est l’alliance de cinq personnalités animées par une seule et même passion : la musique. Le groupe parisien ancre ses compositions à la fois dans le hard rock US et britannique. Un hard rock mélodique façonné par les différents parcours et horizons de chacun (punk, rock, blues, metal…). L’aventure démarre en 2007 sous la forme d’un power trio (Joris, Sébastien et Nicolas) misant sur l'efficacité. Au cours de l'été 2009, Deadline émerge en tant que nouvelle entité grâce à l’arrivée de son second guitariste Gabriel et de son chanteur Arnaud. Deadline publie "Heading West" en 2012 sous la houlette du producteur américain Beau Hill (Ratt, Twisted Sister, Europe, Winger…). "Fire Inside" (Bad Reputation), le premier LP, lui succède en 2014 et fait déjà frissonner les oreilles de nombreuses radios et chroniqueurs sur le web. Depuis 2014, DEADLINE gagne en expérience scénique en partageant la scène du Raismes Fest avec Gotthard et Quireboys et celle de diverses affiches aux côtés de Shakra, Sideburn, Black Aces et Voodoo Vegas…. Plus soudé que jamais avec l’arrivée de leur nouveau guitariste en 2017, Chris Gatter (ex-Maciste), Deadline s’affranchit de ses influences pour proposer un hard rock moderne et accrocheur. En 2018, le groupe revient avec son nouvel opus, "Nothing Besides Remains", mixé par Thierry Velly (Totem Studio) et masterisé par Brett Calda-Lima.

Discographie :

2012 : "Heading West" (EP)
2014 : "Fire Inside"
2018 : "Nothing Besides Remains"


Les chroniques


"Nothing Besides Remains"
Note : 17/20

Deadline est un groupe de hard rock formé en 2009 en France. Il est composé de Christophe Gatter et Gabriel Lect (guitares), Arnaud Restoueix (chant), Sébastien Debbane (basse) et Fabrice Trovato (batterie). Leur quatrième album "Nothing Besides Remains" est sorti le 16 Avril 2018 chez Bad Reputation.

Bien que la France ne soit pas la pionnière du hard rock, nombreux sont les groupes dont nous pouvons parler avec une certaine fierté, qu’ils soient très reconnus ou non. Nous pouvons y inclure Deadline, qui fêtera ses dix ans de carrière l’an prochain, et peut dorénavant célébrer son quatrième opus "Nothing Besides Remains", fraîchement disponible dans les bacs. Le groupe n’a pas chômé et nous présente pas moins de douze titres, "Devil’s In The Details" ouvrant la marche. On sent d’ores et déjà les fortes influences de AC/DC ou encore de pur hard rock US des années 80-90. Cependant l’exécution du morceau lui donne un certaine modernité, et la production y est propre et claire. Bien que cette composition soit tout à fait honorable, il manque ce petit quelque chose qui l’aurait rendue particulière, qui aurait fait que l’on voudrait l’écouter maintes et maintes fois. Or, "D.O.C." va venir balayer tout cela avec la force d’un cyclone, et c’est avec tout autant de puissance que les riffs et le refrain nous mettent une claque assez mémorable ! L’équilibre entre les parties chantées par la voix charmeuse de Arnaud et les parties instrumentales est parfaitement respecté. Accrochez-vous, car ce n’est que le début ! "Fly Trap" prend le relais dans une continuité fluide et logique, son riff d’intro blues rock promet le meilleur. Et en effet, c’est selon moi une des compositions les plus poussées de cet opus. Elle mêle avec une grande subtilité des jeux groove et funk au blues, le tout sur un fond de guitares wah-wah et chant terriblement entêtant. Une réussite !

Comme ces compositions tendent à nous le dire, "Nothing Besides Remains" est une pépite aux milles facettes, toutes finement taillées et rayonnantes. Ainsi "Mercenary", morceau à l’accent du Far West, côtoie des titres profondément enracinés dans le hard classique tels que "Man On A Mission", "Natural Born Pimp" ou encore "Override" à la rythmique particulièrement dynamique et efficace. Je suis de celles qui déplorent souvent le manque de diversité et de recherches dans les albums, mais ici Deadline me scotche littéralement. Le groupe aime ce qu’il fait et tire profit des nombreuses influences de chacun, et nous tient en haleine jusqu’au bout. "Silent Tears", par exemple, va faire un virage à 180 degrés pour nous permettre d’honorer une nouvelle fois la mémoire des victimes du 13 Novembre 2015, dans une atmosphère légère et aérienne, en contraste avec le lourd sentiment porté par les paroles. C’est avec une sensibilité certes différente mais tout aussi fragile et délicate que l’outro "Sleepless Nights" conclut cet opus, qui nous laisse béat et rêveur.

Deadline signe ici un album qui aurait de quoi faire pâlir certains groupes "légendaires" de la scène. Les imperfections qu’il comporte sont suffisamment minimes pour être oubliées par le reste, composé avec beaucoup d’harmonie et d’intelligence. "Nothing Besides Remains" fait partie des très bonnes sorties de l’année, et je le recommande fortement aux fans du genre.


Candice
Mai 2018




"Fire Inside"
Note : 15/20

Vous prendrez un peu de hard rock de derrière les fagots les amis ? Car attention, Deadline débarque aujourd’hui avec son premier album "Fire Inside" qui bénéficie du soutien et du concours du label parisien, Bad Reputation. Après un EP très remarqué, autant sur le point musical que des critiques, le bien nommé "Heading West" produit par Beau Hill (Europe, Warrant, Alice Cooper, Ratt...), Deadline nous propose donc son premier album dont la sortie officielle est programmée pour le 25 Octobre. Il est certain que Deadline s'adresse aux fans purs et durs de hard rock, de rock bien gras, accroché à de grosses guitares. Si vous aimez les guitares saturées, les voix haut perchées, "Fire Inside" est pour vous, avec près d'une heure et vingt minutes de rock'n'roll.

Deadline, si vous ne les connaissez pas, sont originaires de Paris. Le groupe est formé d'Arnaud Restoueix au chant, Joris Béraud à la guitare et aux backings, Gabriel Lect à la guitare, Sébastien Debbane à la basse et aux backings et Fabrice Trovato à la batterie. Le line-up actuel connaissant une stabilité certaine depuis maintenant deux ans, c'est tout naturellement que le quintette s'est mis au travail de composition de ce premier album en début d'année. A la fin du mois d'Octobre, le projet deviendra réalité. "Fire Inside" est un réel ravissement pour les fans de la vague hard rock du milieu / fin des années 80, époque où Mötley Crüe, Guns N' Roses et R.J Dio et compagnie faisaient la loi. Deadline n'est en rien une pâle copie, le groupe ayant trouvé son créneau, sa propre voie, son propre style. Devant le désert de groupes français évoluant dans le style, ne boudons pas notre plaisir de parler d'un album de vrai hard rock. L'album débute sur l'intro "Fire" à la manière d'un vieux vinyl qui tourne sur une bonne vieille platine, ça commence par les guitares, rejointes par la batterie, et le groupe lâche la bride avec "Fire Inside", titre qui donne son nom à l'album. Si dès les premières notes on a l'impression d'avoir déjà entendu de nombreuses fois ce genre de riffs, ou ce genre de hard rock les années passées sur de nombreux albums, il faut tout même reconnaître que "Fire Inside" est un bon petit album. Toutefois, rien de bien révolutionnaire, mais la spontanéité et la sincérité sont là et ça balance quand même pas mal. Le groupe sait toutefois se faire plus calme, plus posé, avec les titres "October" ; très belle power ballade ; mais surtout le magnifique et émouvant "Broken Parts" avec sa partie au violoncelle. Côté technique, "Fire Inside" a été enregistré avec l'aide de Thierry Velly du Totem Studio derrière les manettes. Comme à mon habitude, un petit tour du côté du visuel qui est très surprenant mais bourré de symboliques, jugez-en par vous-mêmes. Je trouve cette cover d'actualité.

En conclusion, Deadline propose un bon album, reprenant tous les plans du bon hard rock : grosses guitares saturées, voix accrocheuse, parties rythmiques puissantes, refrains avec des choeurs. Si vous aimez le style, n'hésitez pas, ne boudez pas votre plaisir d'exploser vos enceintes.


Vince
Octobre 2014




"Heading West"
Note : 15/20

"Deadline", voilà un nom bien accrocheur pour ce groupe de hard parisien qui sort en ce moment son premier EP 3 titres "Heading West". Revendiquant des influences tels Whitesnake, Extrême, Megadeth, Slash ou encore Doug Aldrich (rien que ça…), quel n’a pas été mon étonnement en écoutant cette petite galette. Entrée en matière assez Guns avec "Dance With Style", je dois reconnaitre que le chant est clairement excellent, rappelant du Axl de la grande époque et du Coverdale. Les riffs semblent eux aussi être de la partie, avec une évidente envie de bien faire, bien que les solos soient un poil décevants par leur manque de feeling (feeling qui a fait justement la légende de groupes comme Whitesnake ou GNR...). Suite du programme avec "Heading West", également titre de l’album pour un morceau plutôt axé old school rappelant la fin des 70’s avec toujours cette voix impeccable, remarquablement produite (en même temps, quand on est produit par Beau Hill, le producteur de Ratt, Alice Cooper et Europe...). Trosième et dernier morceau de cet EP, "Another Way To Live", ballade bluesy au riff d’intro accrocheur sentant bon le bourbon et la fumée de cigare. Contrairement au premier morceau, je trouve les solos forts sympathiques, malheureusement je ne peux pas en dire autant de certains passages vocaux que je qualifierais d'"expérimentaux", à la limite de l’arrachage de tympans. En bref, un début assez prometteur pour ce groupe dont j’attends l’album entier pour me faire un réelle idée de la chose et, accessoirement, j’espère aussi les voir en live !


Byclown
Juin 2012


Conclusion
Le site officiel : www.deadlinehardrock.com