Le groupe
Biographie :

Death Whore est un trio de hardcore / death metal originaire de Nancy, formé en 2019, et composé de : Fabien W. Furter (chant, guitare / Wheelfall, ex- Chaos Echoes), Pierre "Gorgor" Schaffner (batterie / Phazm, ex-Agressor, ex-Imperial Sodomy) et Pat Mulot (basse). Death Whore enregistre son premier EP en 2019 aux Studios de la Forge.

Discographie :

2020 : "Death Whore" (EP)


La chronique


Qu'est-ce que vous voulez ? Du sale, ou du très sale ? Allez, approchez donc par ici les enfants, je vais vous aider à trouver la bonne réponse. Direction les terres froides et arides de l'Est de la France pour y rencontrer Fabien (Wheelfall, ex-Chaos Echoes) ainsi que Pat Mulot et Pierre "Gorgor" Schaffner (Phazm, ex-Agressor, ex-Imperial Sodomy). Déjà là, sur le plan hygiénique, on est en droit de s'attendre à quelque chose de bien crade. Continuons... Concrètement, Death Whore (putain, je prononce la traduction à chaque fois dans ma tête) mélange HxC et death avec une violence indescriptible, naviguant d'un côté entre Terror et Hatebreed, ainsi que Rotten Sound et Napalm Death de l'autre. De la grosse boucherie bien glauque, à l'image de cet arwork dessiné par Szymon Siech. Bref, ça donne quoi ce premier EP en vrai, après à peine un an d'existence ?

En vrai, vous en savez déjà beaucoup pour vous faire une idée... Mais rapprochons-nous encore et tendons les oreilles. Dès les premières secondes de "Prey", on se prend une déferlante de riffs bien salaces sur le visage, ça donne clairement envie de nicker des mères de tous les côtés. On s'en prend de partout, pire qu'un bukkake ! Et puis il y a cette voix qui arrive, typique du hardcore américain, avec un son très grave (écoutez "Perseverance" de Hatebreed, vous comprendrez !). Belle mise en bouche, et ce n'est que le début.

"Deceiver" se révèle encore plus rentre-dedans. Bien plus rapide, on savoure en plus de délicieux back vocals sur ce morceau qui vous fera sortir les veines du cul. Le coup des back vocals, classique ? Oui... Mais non. Ici, on a l'impression que les voix du fond résonnent encore plus violemment, qu'elle se détruisent les cordes vocales sans aucune espèce de pitié. Allez donc voir le clip de ce titre, vous comprendrez.

Et c'est comme ça non stop, jusqu'au bout. Sept chansons d'amour, de haine, de sang, de boyaux, de viscères, le tout écrasé à grands coups de marteau-pilon dans nos tympans. Moi qui suis surtout fan de hardcore en live, j'avoue que ce mélange avec un death sauvage et puissant permet d'apprécier la musique depuis son canapé. Clairement, Death Whore donne envie de tout casser. Ces gens de l'Est ne font pas dans la dentelle et parviennent à produire un tel concentré de sauvagerie que je leur décerne le prix presque officiel de meilleure découverte de ce confinement 2020, youpi !


Grouge
Mai 2020


Conclusion
Note : 19/20

Le site officiel : www.facebook.com/deathwhore