Le groupe
Biographie :

Debackliner est un groupe marseillais né des centres de The Omega, groupe de heavy marseillais qui n'avait jamais enregistré de démo ou d'album, bien qu'ayant fait pas mal de dates dans la régions marseillaise. Le groupe est donc reparti sur de nouvelles bases, un heavy metal racé et moderne, en engageant un nouveau chanteur qui va faire la différence, Bob Saliba. Bob est un multi-instumentiste doué qui est guitariste soliste au sein de Stonecast, bassiste dans Galderia, chanteur dans Ninmah et possédant son projet solo hard prog 70's Bob Oliver Lee. Debackliner a fait les armes sur scène en ouvrant notamment pour Absolva et Blaze Bayley. Ils sortent leur premier album "Debackliner" sur le label Pitch Black Records le 21 Octobre 2016.

Discographie :

2016 : "Debackliner"


La chronique


Bon, j'avoue, j'ai merdé. Faire une chronique d'un album qui m'a été envoyé en Octobre pour la faire au printemps, c'est très moyen. Néanmoins, je ne suis pas là pour exposer ma vie au grand jour, mais je tiens juste à m'excuser auprès du groupe pour ce délai monstrueux. D'autant plus que merde, une bonne surprise comme celle-ci ne m'était pas tombée sur la gueule depuis un petit moment. Debackliner est un groupe qui nous vient tout droit de Marseille et a sorti l'année dernière son premier album éponyme. Le groupe est signé chez Pitch Black Records, mais il faut savoir que derrière Debackliner se cache un ancien groupe, The Omega, et après la recherche d'une certaine perfection, et après plusieurs lives (dont une première partie pour Blaze Bayley), la formation a changé de nom.

En ce qui concerne le contenu de l'album, c'est bien simple, c'est tout bonnement une grosse claque et une excellente découverte. On sent vraiment dès les premières notes un côté "mature", un son proche des grosses écuries tout en ayant un côté personnel. Bien entendu, on retrouvera des sonorités proches de ce qui se fait dans le heavy metal traditionnel, avec en plus une touche plus moderne, notamment au niveau du son des guitares qui sont assez lourdes pour du heavy metal. On reste sur des passages très mélodiques, et je pense notamment aux différents breaks et ponts dans le titre "Erase The Hordes" qui sont proches de la perfection, avec des idées bien ficelées et surtout bien amenées !

Mais ce qui est affolant, c'est que c'est comme ça sur tous les titres ("Children Of The Night", "The Omega" ou encore l'excellente chevauchée de "Jolly Roger"). On retrouve l'essence du heavy metal sans les habituels codes et surtout, on sent que les gars sont passionnés par ce qu'ils font et c'est assez rare de trouver cette magie.

Bref, un album au top, j'émets une réserve tout de même sur le mixage de la batterie et en particulier sur la grosse caisse qui me paraît bien trop claquante.


Motörbunny
Juin 2017


Conclusion
Note : 17/20

Le site officiel : www.facebook.com/debackliner