Alors aujourd’hui, les amis, je vous invite à un voyage, oui à un voyage mais à un voyage initiatique si vous le voulez bien, au temps béni des 60’s et 70’s ou régnait en maître un rock complètement halluciné joué par des musiciens hallucinants. Oui, prenez avec moi l’ascendeur émotionnel, venez on monte au soixantième me étage… Hé ho Vince, tu as pété les plombs ou quoi ? Je vous rassure tout de suite : non, mais c’est comme ça que je voulais introduire ma chronique du premier album des Bbritanniques de Desert Mountain Tribe intitulé "Either That Or The Moon", véritable pépite de rock psychédélique qui voit le jour avec le soutien et le partenariat de Membran.

Si vous ne connaissez pas le groupe, laissez-moi vous faire les petites présentations. Desert Mountain Tribe est un trio (comme quoi, pas besoin d’être 200 pour faire de la zic) dont l’épine dorsale est une fratrie (les frères Jahn) avec respectivement Philipp à la basse et Felix à la batterie entourés de Jonty à la guitare et au chant. Le trio nous distille un rock psyché qui sent bon, comme je disais un peu plus haut, les 60’s et les 70’s mais avec un son résolument moderne, mais sachez une chose, si vous vous penchez sur ce disque, il faut que vous ayez à l’esprit que le sang psyché coule dans les veines des trois membres du groupe… 9 titres (11 pour l’édition digipack qui contient donc deux bonus) pour 49 minutes d’un rock qui n’a rien à envier aux Doors, David Bowie, Jimi Hendrix ou encore Pink Floyd des débuts. Bref, on passe un agréable moment en compagnie de Desert Mountain Tribe, il n’y a pas grand-chose à dire là-dessus. Pas très habitué au genre, je dois vous avouer qu’il m’a fallu tout de même quelques bonnes et nombreuses écoutes pour pénétrer (ou du moins essayer) le monde et l’univers du groupe (c’est au casque, totalement immergé que j’y suis a peu près arrivé), et vous savez quoi ? Grosse claque, surtout avec l’excellent "Heaven & Hell" qui m’en a mis plein les oreilles. Pour être honnête avec vous, je ne pensais pas, et je n’aurais jamais pensé qu’un groupe évoluant dans un style à 100 000 lieues de ce que j’écoute habituellement me fasse aussi triper (pardonnez-moi l’expression mais je la trouve bien dans le ton du style du groupe), il est impressionnant d’observer à quel point des jeunes musiciens se sont imprégnés d’un style et l’ont re-stylé à  leur sauce. Magique, tout simplement (écoutez "Enos In Space" et vous verrez où je veux en venir).

En résumé, je dirais que ce n’est pas un agréable moment que l’on passe en compagnie de Desert Mountain Tribe mais un excellent moment, il n’est pas étonnant que le trio commence à se faire drôlement un nom au niveau international. En route pour la lune !