Du southern rock et du blues. Vous êtes arrivés aux Etats-Unis. Oups, petite erreur, vous n’avez pas quitté le territoire Français et vous êtes restés plus précisément dans la ville de Lyon. Eh oui, pourquoi traverser l’océan Atlantique quand on a les cow-boys Lyonnais de Diesel Dust qui jouent du southern rock. Rien qu’en regardant la pochette avec le loup blanc et le livret très country, rien ne pourrait faire croire que le groupe soit à ce jour en Rhône-Alpes. Après la surprise visuelle et biographique, il est temps de passer à la musique d’inspiration outre-Atlantique. Niveau son, c’est d’une très bonne qualité. C’est propre, avec des guitares et un harmonica qui sont mis en avant ainsi que le chant grave rendant un southern rock and blues de grande classe. Côté paroles en Anglais (pas de surprise que cette langue soit utilisée à ce niveau-là), les thèmes changent de ce que je chronique habituellement dans la musique metal. Diesel Dust parle d’histoires d’amour, de Dieu, de la nature ou bien du problème du racisme. Les paroles sont faciles à comprendre, faciles à traduire, que du bonheur. Après, je ne m’y connais pas trop dans le style rock Sudiste avec une pointe de blues mais en écoutant plusieurs fois cet album de douze pistes durant près de soixante-douze minutes (ils ne se sont pas moqués de nous les types), il y a cette impression de s’évader et d’aller parcourir les Etats-Unis sans décoller de son fauteuil. Et je rajoute que même si je ne suis pas un ultra fan de ce style de musique, j’ai de suite accroché à ces compositions de qualité et tout ce travail qui nous a été fourni. On peut l’écouter en boucle, il n’y aucun problème. On peut passer le temps avec, il n’y a pas de soucis. On ne peut détester Diesel Dust, on ne peut que l’apprécier. Il y a du clair, du saturé, de la force mélangée avec de la douceur et de la rythmique accrocheuse qui nous berce sans avoir l’envie de s’endormir tellement on a envie d’écouter la suite. Pour conclure, l’album "2nd Life" de Diesel Dust a toutes ses chances pour remplir les salles de concert mais aussi pour s’attirer un très large public qui en a marre des programmes TV musicaux sans intérêt qui lui sont imposés.