Le groupe
Biographie :

Né en 2013 d’une envie de mélanger les genres, les sons, et les expériences, Dust In Mind exprime sa propre musique avec ses sentiments et ses dynamiques extrêmes. Les rythmiques accrocheuses et le chant torturé de Dam (Blindness / Absurdity), alliés à la voix éthérée de Jen (Shindo) font de Dust In Mind un metal industriel puissant, catchy et groovy. Grâce à ses membres professionnels, le groupe propose un show unique et percutant. Le premier album, "Never Look Back", sort en Novembre 2015 chez darkTunes. Deux ans plus tard, Dust In Mind sort son deuxième album, "Oblivion", le 7 Avril 2017. "From Ashes To Flames" sort en Octobre 2018. Trois ans plus tard, "Ctrl" sort en Novembre 2021.

Discographie :

2013 : "Dust In Mind" (EP)
2015 : "Never Look Back"
2017 : "Oblivion"
2018 : "From Ashes To Flames"
2021 : "Ctrl"


Les chroniques


"Ctrl"
Note moyenne : 17/20

Dust In Mind revient sur le devant de la scène avec "Ctrl", son quatrième album. Damien Dausch (guitare / chant, ex-Calciferum, ex-Absurdity, ex-Blindness), Jennifer Gervais (chant), Xavier Guiot (basse, ex-Blindness), Thomas Marasi (batterie, Hantaoma, DunkelNacht) et Philippe Miralles (guitare, ex-Distress) ont fait appel à Freaky Hoody, instituteur tatoué, pour leur pochette.

On débute avec "Lost Control", qui nous replonge immédiatement dans ce mélange de death mélodique et d’industrial mené par la vocaliste. Le son est assez sombre mais entêtant, permettant aux musiciens de développer ces tonalités lancinantes sur des riffs efficaces, puis l’énergique "Take Me Away" prend la suite. On notera plus de hurlements pour accompagner le duo vocal ainsi que des orchestrations épiques et des parties agressives, tout comme sur la mélancolique "Empty". Le morceau joue sur un groove froid et une régularité imposante pour délivrer son message, puis il laisse la chanteuse nous montrer l’étendue de son talent avant le final. "Synapses" prend la suite avec ces mélodies entêtantes et cette ambiance inquiétante sur laquelle le groupe base son univers, puis un break en français viendra nous surprendre avant de laisser le groupe entier terminer le titre et nous offrir la quiétude avec "Freefall". La douce introduction offre une base calme aux voix pour nous montrer leur intensité, puis la saturation revient enflammer le titre, qui laisse place à "W.G.A.C.A".

Le morceau est énergique et lourd, proposant des parties influencées par un metalcore motivant, mais le groupe conserve également ses influences modernes, tout comme sur "Break" et son intense rage. Le titre se montre assez mystérieux, puis les hurlements viennent libérer la noirceur à deux reprises, avant de laisser place à "The White Page", une composition accrocheuse. Le titre nous envoûte doucement et nous laisse planer avec les musiciens, puis "Speak For The Voiceless" renoue avec une noirceur agressive et un duo vocal intense qui fera exploser la rythmique. Le titre sera probablement l’un des prochains morceaux phares des setlists du groupe, tout comme "No Way Out", le dernier titre, qui leur assurera des headbangs et des mouvements de foule lors des parties les plus brutes et saccadées.

Dust In Mind semble avoir trouvé son rythme de croisière, et les Strasbourgeois nous le prouvent avec "Ctrl". Sans mauvais jeux de mots, l’album est maîtrisé de bout en bout, proposant des parties efficaces, des explosions de violence et des accalmies mystérieuses, tout en gardant ces influences modernes.


Matthieu
Novembre 2021
Note : 17/20

Pour les néophytes du metal industriel, je m’inclus dans le lot, les premiers groupes qui viennent en tête sont indéniablement Korn et Fear Factory. Avec "Ctrl", leur quatrième album depuis 2013, la formation française Dust In Mind compte bien faire tourner les têtes et se positionner en tête de peloton du metal industriel. Tout comme moi, ce groupe ne vous dit peut-être rien, et si tel est le cas, eh bien nous faisons partie du groupe sélect des gens ayant dormi sous une roche ces dernières années. En effet, Dust In Mind compte plus de 7 millions de vues sur YouTube, 3 millions d’écoutes sur Spotify, 26 000 abonnés sur Facebook et 15 000 sur Instagram. On ne parle donc pas vraiment ici d’inconnu, et pourtant, "Ctrl" est le premier album que j’ai la chance d’entendre.

Qui dit metal industriel ou moderne dit parfois également robotique ou linéaire, ce qui n’est pas le cas avec Dust In Mind. Certes l’approche et la production en font résolument un groupe dudit susmentionné genre, cependant les mélodies sont également au rendez-vous, ce à l’aide de la voix de Jennifer Gervais en particulier, avec la participation ici et là du guitariste Damien au chant (clair et growlé). D’ailleurs, une bonne partie de l’ambiance industrielle sur l’album provient des arrangements de guitares, puissantes et saturées. Ajoutez à cela une section rythmique assez nerveuse et des effets sonores électroniques et vous voyez un peu le topo.

J’aimerais vraiment mettre l’accent sur les mélodies, car elles sont pour moi ce qui rend le produit final moins aseptisé que ce à quoi on s’attendrait avec ce type de metal. Les 40 minutes que constituent "Ctrl" sont denses mais variées et jamais l’on s’ennuie sur cet album. Certes, il y a une ligne directrice dans leur musique qui pourrait donner l’impression que les morceaux se suivent et se ressemblent, mais chacune des écoutes subséquentes dévoile des subtilités qui n’apparaissent pas de prime abord. Un autre élément que j’ai fort apprécié est le petit passage en français sur "Synapse". La voix de Jennifer se veut un peu différente vu le changement de langue et je serais vraiment intéressé d’entendre un ou des morceaux entièrement en français dans le futur.

Maintenant que je ne suis plus dans l’inconnu avec Dust In Mind, je suis très curieux pour la suite de leur carrière. Leur travail acharné et passionné depuis le début ne peut qu’assurer leur succès pour de nombreuse années à venir.


Mathieu
Novembre 2021
Note : 17/20




"From Ashes To Flames"
Note : 17/20

Un an seulement après "Oblivion", Dust In Mind remet le couvert avec "From Ashes To Flames", le troisième album de la formation strasbourgeoise en cinq ans. Côté line-up, on retrouve toujours le duo Jennifer Gervais (chant) et Damien Dausch (guitare / chant) accompagnés de Xavier Guiot (basse) et Jackou Binder (batterie), ainsi que Yann Roy (guitare), le dernier arrivé dans la formation. Le groupe alliant metal industriel et death mélodique n’a définitivement pas fini de faire parler de lui !

On entame cet album avec le titre éponyme, "From Ashes To Flames". Comme à leur habitude, quelques samples électroniques cohabitent avec une rythmique lourde et la voix enchanteresse de Jennifer. Alors que le titre explose littéralement avec le refrain, le chant de Damien la rejoint, et les riffs se calment. En arrière-plan, la batterie mène (sans mauvais jeu de mots) tout ce petit monde à la baguette, puis leur octroie plus de liberté lors de ce break qui avance et s’enflamme grâce à un hurlement. On arrive alors sur "This Is The End", un titre un peu plus rapide et entraînant, notamment grâce à ce sample dansant en arrière-plan. Côté du thème abordé, vous l’aurez compris : l’humanité est en train de tout détruire, et c’est avec des riffs plus massifs qu’"Open Your Eyes" va nous le faire rentrer dans le crâne, à grand renfort des hurlements du guitariste.

On passe alors à "The Point Of No Return", qui débute comme une ballade, mais qui n’est finalement autre qu’un titre tout aussi massif du combo. Bien que disposant de parties plus calmes et planantes, il subsiste une agressivité sous-jacente sur la fin du titre qui ne demande qu’à prendre le dessus sur le reste, et ce sera chose faite avec "Another Dimension". Bien que le duo vocal soit très apaisant, les riffs saccadés et lourds sont toujours présents dans la composition, alors que "Day 0" est un titre instrumental très aérien et léger, accompagné seulement de quelques éclats de voix de Jennifer. Le chant repart sur "My Quest For Recognition" avec une douceur omniprésente, jusqu’au break, beaucoup plus brutal et impactant, qui renforce le refrain suivant.

Débutant à nouveau très doucement, "A New World" va se renforcer progressivement pour devenir finalement très intense, voire même poignant. Les riffs sont parfois dissonants, parfois plus lourds, mais toujours aussi efficaces. Assez inattendu, la partie lead donne une consistance supplémentaire au morceau, tandis qu’"I’ll Never Forget" est construit sur un modèle plus entraînant dès les premières secondes. Impossible de ne pas au minimum taper du pied en écoutant ces riffs rageurs sur ce sample futuriste. Quelques cris sont également au programme, renforçant ce côté “beauty and the beast” qui est très utilisé dans le metal gothique et qui sied parfaitement à la musique de Dust In Mind. "Siana" vient enfoncer un peu plus le clou avec sa rythmique puissante, ainsi que la voix hypnotisante de Jennifer, pendant que Damien rompt le charme à grand coups de hurlements bestiaux. Le dernier morceau, "Grandma", est également un titre instrumental qui permet de digérer la claque que les Français viennent de nous mettre, grâce à un clavier et quelques percussions apaisantes.

Le manque de créativité n’est définitivement pas présent chez Dust In Mind, et "From Ashes To Flames" le prouve avec efficacité. Alternant passages doux, contraste de chant et riffs imposants, les Français ont trouvé leur rythme de croisière et ils nous en font profiter. A quand une tournée pour concrétiser ce ressenti en live ?


Matthieu
Novembre 2018




"Oblivion"
Note : 18/20

J'ai toujours adoré les groupes qui mélangent deux voix distinctes, typées Jekyll & Hyde, et c'est précisément ce qui m'a séduit dans Dust In Mind. Originaire de Strasbourg, les rescapés du line-up d'origine de ce jeune groupe créé en 2013 sont les fondateurs : Damien Dausch à la guitare et au chant saturé (également dans Absurdity, Blindness et ex-Calciferum), Jack Ruetsch pour la deuxième guitare (ex-Post-Mortem, ex-Karelia) ainsi que Jen au chant féminin. En 2016, Xavier Guillot à la basse (ex-Blindness, ex-Shindo) et Jackou Bardyh à la batterie rejoignent les rangs pour remplacer respectivement Matt Gabnai et Arnaud Seebald (jouant également avec Absurdity). Le premier EP sort l'année de la création, et leur tout premier album rejoint rapidement la discographie en 2015, mais c'est sur le deuxième, "Oblivion", qui est sorti le 7 Avril que nous allons nous pencher aujourd'hui. Ne soyez pas timides, avancez avec moi dans cet univers singulier.

L'album débute avec la furieuse "Get Out", qui n'aura aucun mal à réveiller un auditeur qui découvre le groupe. L'alternance des chants s'installe dès le début, les hurlements de Damien Dausch se mêlant à merveille au chant clair mélodieux de Jen. Quelques samples en fond renforcent l'appartenance à la branche metal industriel, mais la mélodie qui prédomine dans ce mix rappelle le death mélodique qui sévit en Scandinavie depuis un bon nombre d'années. Deuxième titre au son nettement plus ambiant, "Spreading Disease" incorporera des choeurs lointains et la superposition des deux voix pour un rendu terrifiant. Jen n'hésitera pas à donner de la voix pour renforcer l'intensité en fin de titre. Avec un titre pareil, on pourrait s'attendre à ce que "Lullaby" soit plus calme, mais il n'en est rien. Au contraire, c'est à grands coups de riffs tranchants que le groupe démarre cette composition, avec une voix saturée plus puissante que jamais. Seule la voix de Jen permettra d'adoucir un peu ce titre avant de se reprendre en pleine face la rythmique puissante. "I'm Different" débute avec un riff qui reste en tête avant de récupérer un son violent, alors que "Mrs. Epilepsy" est un titre qui ne compose qu'avec des claviers et la voix de Jen. Une petite pause douceur bienvenue pour une nuque déjà endolorie. On enchaîne avec le titre éponyme, "Oblivion", qui comptera sur une rythmique saccadée et saturée à souhait pour convaincre. Les murmures lointains donnent une atmosphère à la fois inquiétante et entêtante à ce titre, pendant que "Born To Fight" sera plus directe. Des riffs simples mais entraînants et un break efficace, je pense que ce titre a tous les arguments pour achever un show. "Too Far" est un titre plus mystérieux qui jouera une fois encore sur le côté froid et lointain des influences indus, avec quelques samples en arrière-plan. Il me semble connaître "Anesthesia" depuis un moment rien qu'à la première écoute. Ce titre porte en lui une mélancolie qui me rappelle certains titres d'Evanescence, mais modernisés avec l'univers qui leur est propre. "Coward" aura la lourde tâche de clore cet album en reprenant tous les éléments qui nous ont convaincus, en ajoutant un blast massif à une rythmique déjà torturée. Si vous souhaitiez un peu de repos, il va falloir patienter encore quelques minutes, qui seront un pur bonheur auditif !

Si on peut affirmer sans mal que Lacuna Coil et Pain sont deux groupes qui ont motivé les débuts du groupe, leurs racines ont beaucoup grandi. Dust In Mind a maintenant un son plus franc et affirmé ainsi qu'une réelle personnalité. Un vent de renouveau souffle désormais sur la scène française, et on compte sur eux pour aller encore plus loin, notamment grâce à leur première partie de Pain à l'automne prochain ! Courage, l'étendard du metal français flotte au dessus de vous !


Matthieu
Avril 2017




"Never Look Back"
Note : 14,5/20

Dust In Mind est l’une des grandes sensations alsaciennes du moment. Soutenue par une actualité dense depuis ses débuts en 2013 – EP, album, signature chez le label Dark Tunes, vidéos, dates et prestations scéniques travaillées – la jeune formation de metal indus (pour la résumer ainsi) s’est fait remarquer dans le paysage local, et au-delà. Véritable mashup de musiciens implantés dans la scène française (Absurdity, Karelia et Blindness, pour ne citer que ces trois-là), Dust In Mind s’est mis rapidement sur les rails avec un style musical très cadré et unique. Prenez 70 % d’Hypocrisy / Pain, du chant masculin, en y ajoutant un chant clair féminin éthéré et des claviers aux tonalités singulières, vous obtenez la recette de Dust In Mind.

Faisant suite à un EP convaincant, et après la constitution d’un line-up complet - Dust In Mind étant à la base le duo Dam (Blindness / Absurdity) et Jen (ex-Shindo) - "Never Look Back" suscite la curiosité, et surtout pas mal de questions : Quoi de neuf pour la scène française ? Quelles améliorations depuis la précédente production ? Quel avenir peut-on espérer pour Dust In Mind ? Analyse.

Pour introduire sa galette, c’est en grande pompe (comprenez grosse production) que Dust In Mind ouvre le bal. Samples parlés et éléments electro de haute volée témoignent à eux seuls de l’immense enjambée technique qu’il y a entre l’EP passé et maintenant ; et cela est permis par la production du Psyrus Studio. En ce qui concerne la musique, les 3 titres de tête, "How Can You" - "I Love As I Hate" - "Never Look Back", jouent leur rôle de phase d’accroche à merveille. Les refrains sont mémorisables instantanément, le tempo est pêchu, et le duo Dam / Jen tourne à plein régime. Par ailleurs, on notera une évolution importante au niveau des claviers. Ces derniers sont omniprésents et subliment de nombreux passages. Impossible de tous les comptabiliser, mais prenez ici l’exemple extrême, "Frozen Smiles", où ils représentent le plus grand intérêt. Il y a un petit je ne sais quoi de Deathstars là-dedans. En outre, l’arrivée de Matt, officiant parallèlement dans son projet solo mégalo-expérimental Minotaur Projet, n’ait probablement pas innocente à ce constat.

Côté composition et atmosphère, les Alsaciens misent à 100% sur le format "tubesque" de leurs morceaux. Le groupe se veut accessible et éclectique. En effet, moins de riffs, plus de groove, de l’espace pour tous les instruments – notamment le binôme batterie / basse très travaillé - l’ensemble est condensé au maximum et très carré (4min par titres). Cependant, peu de place au petit grain de folie et c’est dommage, car c’est pourtant dans un moment d’égarement que Dust In Mind va accoucher du final magistral "My Departure". Plus lent, plus doom, plus sombre que tout le reste, le morceau est quasi hypnotisant tout au long de son pont progressif et syncopé. Le chant quant à lui prend une dimension profonde. Dust In Mind excelle dans "My Departure" et pose ses tripes sur table.

Ainsi, et c’est le côté négatif évident de "Never Look Back", la formation s’autodiscipline de trop. La recette Dust In Mind se calque et se répète inlassablement, malgré des écarts bienvenus comme, par exemple, le breakdown de "Give Up", les structures torturées de "Real Nightmare" (titre à l’apparence monotone, mais qui se révèle au bout de plusieurs écoutes) ou encore "Farewell" aux changements variés de rythme.

En conclusion, une énorme progression a été réalisée sur "Never Look Back". On constate une avancée considérable dans le son et le souci du détail. Malheureusement, le fond ne suit pas encore, les plans se répètent, le chant est monocorde, et l’impression de déjà-vu survient trop souvent. Quoi qu’il en soit, Dust In Mind a une sonorité inhabituelle et une réelle personnalité en marge des tendances.


Vinny
Décembre 2015




"The New Reign"
Note : 15/20

C’est avec curiosité que je me lance dans une écoute plutôt surprenante. En effet, dès la première chanson, je rentre dans un univers à la fois mélancolique et agressif, la composition est variée. A mon grand étonnement, je parviens à entrer dans leur univers metal industriel, gothique, thrash, death... car le pari est gagné, Dam le compositeur de tout l’EP, nous révèle sa palette de diversités musicales sans pour autant s’éloigner des différents styles. Il arrive à cracher une puissante voix saturée, une force caressée par la douce voix scintillante et mélodique de Jen. La première chanson "Burn", avec ses riffs bien agressifs, te fait sentir tout de suite que tu vas changer d’avis et vouloir écouter la deuxième. "Mass Effect" redonne un gros coup de tonus, la batterie est parfaite, on y trouve des chants clairs et gutturaux, un véritable assaut sonore ! "The End Of This Chapter" est une chanson avec une ambiance gothique. Je vous laisse découvrir "Purify", "Flash" et "The Onlooker"... je ne vais pas tout dévoiler. On finit sur "The Last Sigh", rythmiques lentes, teintées de noir, j’ai accroché à cette dernière, Jen me touche par cette sensibilité dans la voix, le solo est simple mais convient tout à fait à l’ambiance. Une ascension rythmique et mélodique dans un flux de saturation, un contraste pas désagréable et bien fourni pour les non-habitués. Même si le duo n’a pas atteint son apogée, ils ont bien travaillé sur ce projet et nous leur souhaitons de continuer sur cette belle lancée.


Jenny
Mai 2013


Conclusion
L'interview : Jen

Le site officiel : www.dustinmind.com