C’est avec leur deuxième album "Illumine" que l’on retrouve les Finlandais de Edge Of Haze. Ils nous proposent une musique plutôt difficile à décrire en un terme, qui contient de l’atmosphérique, du mélodique, et un tas d’influences plus discrètes.

On remarque de suite quelques similitudes avec certains groupes comme Swallow The Sun, Ghost Brigade ou encore Soen. Cela n’est pas dérangeant même si on peut faire mieux niveau originalité du coup. "Drawn", par exemple, nous fait penser à plusieurs moments à du Swallow The Sun dans ses passages plus doom et à Soen au niveau du chant clair et des passages plus prog, mais cela en fait un excellent titre, sans doute le meilleur de l’opus ! Plus mélodique que d’autre, il a de belles lignes de claviers contrebalançant parfaitement avec des riffs bien plus lourds. Le chant clair de Markus Hentunen est vraiment appréciable, avec une pointe d’originalité et des placements sur les instruments qui sont parfois inattendus. Dans "Urban Reverie" et "A Storm At The River" qui sont dans un style bien plus atmosphérique, jouant donc dans la légèreté, on a tout le loisir d’apprécier son chant aérien et poignant. A contrario, plus rentre-dedans, "The Pyre" est là pour nous réveiller avec un death mélodique bien incisif. Puis, avec "Crushed", "Into The Red Sun", et "Unlearn", ils ont choisi d’enchaîner trois morceaux ayant des sonorités quasi électroniques et formant un ensemble beaucoup plus moderne. On retrouve aussi de légères influences de core et de djent mais il faut un peu les chercher. "Unlearn" est le moins marquant des trois avec sa musique bien trop "légère" et sans grand intérêt. "Rainfall", qui est plus atmosphérique, manque également totalement d’accroche et est hélas bien trop vite ultra lassant ! Heureusement que "The Newfound Horizon" vient terminer cet opus avec de bonnes choses !

Bon, ce n’est clairement pas une tuerie malgré un son pas mal et certains bons morceaux riches et variés, il y en a trop qui, au final, n'en valent pas la peine et qui sont bien trop plats. L’album nous paraît comme mal terminé avec des erreurs plombant l’énergie générale.