Le groupe
Biographie :

Puissance, mélodie et émotion, sont trois mots qui caractérisent les sonorités metalcore du groupe. S’inspirant de l’Homme et de sa nature, les paroles définissent l’aspect mélancolique des chansons. Après une première démo, "Blood Brothers", sortie en Août 2007 et suivie d’une vingtaine de dates dans l’Est de la France, Fall Of Death a eu l’occasion de partager, au travers de prestations scéniques, leur énergie. En remportant le concours Rock One début 2008, la formation franchit un nouveau palier lui permettant d’enregistrer aux côtés de Stéphane Buriez. Après deux EPs qui auront permis au groupe de parcourir la France pendant trois années, le besoin de concrétiser cette nouvelle osmose se faisait ressentir. Le premier album, "Vanity Cure", sort en Juin 2011 avec le soutien de Live!. En 2019, Fall Of Death fait son retour avec l'EP "Sublime".

Discographie :

2007 : "Blood Brothers" (EP)
2009 : "Horror’s Odysseys" (EP)
2011 : "Vanity Cure"
2019 : "Sublime" (EP)


Les chroniques


"Sublime"
Note : 17/20

Les Alsaciens ne sont pas des novices, et ça se ressent dans leurs compositions dans ce nouvel EP. A titre personnel, j’ai dû les voir la première fois en 2011, à une époque bénie de la jeunesse pas si décadente que cela. Année où est sorti "Vanity Cure". Après une pause assez importante, le groupe est reparti finalement sur les routes, a repris le bâton de pèlerin, la passion étant la plus forte.

Dans un univers qui lui est propre, qui ne se raccroche à aucun style, mais où Yann, le chanteur, prend vraiment une place prépondérante, le groupe écume donc de nouveau la scène alsacienne (mais pas que). Dans la même veine que le précédent effort, le groupe continue son bonhomme de chemin, inclassifiable mais tellement actuel, renvoyant ici et là à des références situées entre metal punchy et un émo pas trop envahissant, aux refrains accrocheurs, le chant se gardant bien de verser dans le larmoyant comme d'autres.

Cinq titres, c’est très court mais c’est aussi assez long pour poser une identité. FOD réussit le pari de confirmer les espoirs placés en lui avec une production de qualité, de grande qualité, aussi bien dans la puissance que dans les équilibres des différentes parties instrumentales. Armé d'une grosse présence du chant, le groupe se veut à la fois mélodique et punchy, tout en plaçant des parties planantes ici et là. Les morceaux sont ainsi faits de passages plus calmes et d’autres plus catchy, à la croisée des chemins, mais sans qu'un seul style ne domine. Fall Of Death continue sa croisade, avec son chant, clé de voûte de l’ensemble, indispensable autant qu’hypnotique, qui se pose de façon naturelle et puissante, doté d’une maîtrise et d’une justesse à toute épreuve. La production vient envelopper le tout parfaitement. On mettra une petite pièce sur "Deathgaze", le cinquième et dernier morceau de "Sublime", pour sa puissance, l’effet compact, le petit solo, même si les deux-trois mini coups de vocodeur / effets sur la voix auraient pu être évitables.

"Sublime" reflète finalement l’ensemble du parcours de Fall Of Death, puissant et maîtrisé, mélodique et distingué. Ce n’est pas un aboutissement, c’est simplement un CD à mettre entre toutes les mains, et pour toutes les oreilles, autant amateures qu'avisées.


Sam
Septembre 2019




"Vanity Cure"
Note : 19/20

Ouh c’est du lourd que voici avec cette galette de Fall Of Death au design très soigné, j’ai adoré la pochette et encore plus ce qui se cachait par dessous. Pas très envoûté par le premier morceau de la galette, "Holy Fear", morceau qui ne manque pas d’entrain mais le côté un peu trop blast sur la batterie, des guitares efficaces mais un peu trop trop classiques, le seul point qui me marque vraiment est la voix de Yann qui assure un max. Par contre et là je ne peux réellement rien dire là dessus, je trouve qu’il y a malgré tout une force très convaincante dans leurs morceaux, "Wake Up" a le don de me "réveiller" avec cette voix puissante et ses breaks de guitares, quelle baffe magistrale, on sent le sens de la composition très soignée, avec une outro magnifiquement orchestrée, toute en puissance bravo !

"Diaries" au riffs à vous décrocher la tête, je trouve que Fall Of Death a réussi à trouver un équilibre musical comme rarement vu, et je comprends un peu mieux désormais l’ascension que ce groupe a depuis son lancement, des choeurs très bien calés malgré un petit défaut de tonalité selon moi, c’est un petit peu faux, mais pas assez pour me faire vomir et on a de très belles guitares en fin de morceau sur un chant légèrement susurré, que du bonheur. De l’efficacité, de l'efficacité en veux-tu en voilà avec "Condemned" et "Starless Guy", morceaux que je trouve très complémentaires, je ne sais pas si c’est fait exprès mais les caler juste l’un après l’autre est tout sauf une faute de goût dans l’organisation de la tracklist, j’ai rarement pris autant de plaisir à écouter un CD alors qu’à la première écoute mon avis restait mitigé, quand on fouille un peu et qu’on se laisse imprégné par de tels morceaux on ne peut qu’adhérer à Fall Of Death. Une montée en puissance, voilà ce qu’est cet album, une pure montée en puissance avec "Dead Letters" qui vient accentuer le tout, c’est moshpart dans le salon, les voisins se marrent bien (j’ai pas de rideaux), l’éclate à l’écoute de ce morceau emprunt de bourrinisme au chant alternant entre le clair et le hurlé, pfiouuu jetranspire de partout, me faut une pause là ! C’est bien, elle arrive avec "And His Work Showed Him Her Darkness", les mecs je vous aime bien mais les titres faites les plus courts !!! Court comme ce titre aux guitares claires empreintes de calme et de sérénité pour une minute trente avant de repartir en guerre, très beau morceau, juste ce qu’il fallait, ni trop court ni trop long. On repart au front sur "Mechanical Dreams" bourré d’émotion avec cette fin en guitare claire toujours aussi efficace et ça ne fera que la deuxième fois où l’on aura ça sur la galette, ça va il n’y a pas d’abus et encore moins de manque d’inspiration pour suivre sur "Cure With The Evil", morceau dément, je n’ai pas d’autre mots, plus l’album avance plus la baffe se fait sentir et violemment sur ce titre qui part sur les chapeaux de roues avec des guitares incisives, un chant plus grave qui s’enchaîne sur du refrain plus rock qui balance sec, c’est entraînant, envoûtant et ça doit faire un effet d’enfer sur scène, j’imagine ça très bien.

"Vanity Cure", titre éponyme de la galette, étonnamment rock avec une entrée en matière qui vous prend au bide, cette voix venue d’on ne sait où, c’est très bien géré et fait très bien son effet avant de balancer la sauce à grand coup de riffs, de pédale double et de basse plein les oreilles sur ce morceau quasi instrumental qui lancera le final de l’album avec "There Is Something True", titre dans la même lignée que "Holy Fear", un peu moins fan sur le coup mais bon ça signe un très beau départ qui viendra nous faire headbanguer une dernière fois avant de... relancer la galette, obligé, Fall Of Death nous a sorti un album qui peut paraître difficile de prime abord, mais une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer. Du travail soigné, un genre totalement indéfinissable, aujourd’hui j’ai écouté du Fall Of Death, point ! Et la claque en fut plus que plaisante.


Phenix
Juillet 2011




"Horror’s Odysseys"
Note : 14/20

Un départ aux ambiances Cradle Of Filth, une intro qui sent salement bon le black metal… Puis enchaînement sur la deuxième plage "Saw It All" et encore cet accent black sur du riff et du vocal très core avec des passages néo. Mais quel est cet ovni qui se distille au niveau des tympans. Deuxième song, du growl encore et du chant clair. Oula, ces petits jeunots aiment nous perdre. En effet, même si l’on pourrait trop aisément classer la zic des Alsaciens dans la catégorie metalcore, ne s’agirait-il pas ici de mépris de ce qui concerne l’identité musicale du groupe ? Toute proportion gardée et dans un registre différent, je qualifierais volontiers les Fall Of Death de petits Faith No More du gros metal à double conçu pour chevelus en mal de headbang. Donc de l’originalité avec une mise en son plutôt pas désagréable (Stephane Buriez aux commandes…), même si je regrette les growls un peu trop surmixés parfois et les arpèges sur "Our Spirits Collaps" beaucoup trop forts. Malgré ces petits "défauts", ce EP est hyper agréable à écouter et fait partie des skeuds qui ont le plus tourné sur mes platines en ce caniculaire mois d’Août. En revanche quel dommage de nous présenter une pochette telle que celle-là, qui ne met en aucun cas en valeur le skeud et pour pousser la critique, qui ne donne pas envie d’écouter la galette… comme quoi les a priori… Bref, si vous aimez Avenged Sevenfold, Pantera, Hatebreed, ou encore Killswitch Engage, passez jeter un bout d’ouie dans le coin. Pour moi une des découvertes de l’année !!


El Caco
Août 2009


Conclusion
L'interview : Yann

Le site officiel : www.facebook.com/fallofdeath