Le groupe
Biographie :

Quelque part où règne la force du heavy metal, entre les bombes de laque et les ceintures à clous se dresse Furies. Sur des dévalages de manches à tout rompre et des rythmiques grasses aux semelles plombées, se pose délicatement un chant à faire pâlir de jalousie Jem et ses Hologrammes. Un hard rock couillu en somme, conçu précisément pour faire transpirer vos petites fesses emmaillotées dans ce satané fute en skaï qui serre. Faire claquer de la tiag, craquer des slips, envoyer du bois, balancer le steak… Autant d’objectifs que les membres de Furies se sont fixés en toute simplicité lors de leur rencontre en 2013. Originellement composé de cinq membres, Furies change de line-up après la sortie de son premier EP et compte désormais Lynda Basstarde au chant lead et à la basse. Armé de blousons noirs et cuir épais, le jeune quartet parisien revendique la tête haute ses influences allant de Mötley Crüe à Judas Priest, en passant par Vixen, Kiss ou encore Phantom Blue.

Discographie :

2015 : "Furies" (EP)
2017 : "Unleash The Furies" (Démo)
2020 : "Fortune’s Gate"


Les chroniques


"Fortune’s Gate"
Note : 14/20

Formé en 2013, le quatuor français Furies est de retour avec un premier LP autoproduit, "Fortune’s Gate", qui fait suite à plusieurs singles, un EP en 2015 et une démo. Formé à égalité de deux hommes et deux femmes (vive la parité !), ce groupe parisien semble tout droit sorti des glorieuses années 80 tant sa musique rappelle des groupes comme Vulcain, ADX, Sortilège ou Satan Jokers qui ont fait les grandes heures du metal français des eighties.

Mâtiné de thrash et de speed metal, le heavy metal traditionnel de Furies est incroyablement couillu et donne une irrésistible envie de taper du pied par terre en secouant frénétiquement sa chevelure ondulée. Mis à part le morceau "Antidote", le groupe a fait le choix de chanter dans la langue de Shakespeare, ce qui est plutôt dommage je trouve mais qui a l’avantage de toucher un public plus large. Largement influencé par des groupes cultes comme Accept, Running Wild ou Judas Priest, les Parisiens peuvent se prévaloir d’un line-up de qualité, notamment la belle Lynda "Basstarde" Siewicz qui occupe le rôle de bassiste-chanteuse et qui a notamment joué en live en compagnie de Sortilège.

L’album commence sur les chapeaux de roues avec le titre "You And I" qui ouvre les hostilités avec ses riffs implacables et ses refrains guerriers. Le morceau suivant, "The Fortune’s Gate", évoque, notamment par le côté haut perché de la voix de Lynda et ses riffs mélodiques, le style de groupes allemands bien connus comme Halloween ou Blind Guardian. Avec "Voodoo Chains", l’intensité ne retombe pas, bien au contraire. D’ailleurs, ce titre est sans doute un des meilleurs moments de ce disque. De par le chant en français, le morceau "Antidote" rappelle les envolées lyriques de groupes français cultes comme Satan Jokers ou Sortilège. Le tempo s’accélère avec un morceau tel que "Delusions Of Daylight" puis le groupe atteint des sommets de virtuosité avec "Never Say Die" qui, malgré les apparences, n’a rien à voir avec le titre de Black Sabbath du même nom (lequel ouvre le huitième album du fameux groupe). Plus lancinant, le titre "Superstition" est un pur moment de heavy metal à l’ancienne. Par la suite, la qualité reste stable avec "Prince Of The Middle East" sans compter l’épique "Fire In The Sky" qui évoquerait presque le Manowar de la grande époque. Enfin, l’album se clôt en beauté sur "Unleash The Furies", véritable hymne à la fois speed et mélodique, qui n’est pas sans évoquer le power metal d’HammerFall.

Même s’il ne révolutionne pas le genre, le premier album des Furies est un petit joyau à ranger aux côtés des albums cultes de groupes cocorico comme ADX, Vulcain ou H-Bomb. On attend avec impatience la prochaine offrande des Parisiens !


M.B.
Octobre 2020




"Furies"
Note : 17/20

J’ai aujourd’hui, les amis, le plaisir de vous présenter une production un peu à part, bon d’accord désormais vous connaissez toutes et tous mon soutien à la scène française, donc vous l’avez deviné, le groupe dont je vais vous parler est de chez nous (Paris exactement) mais il a une petite particularité, il est composé uniquement de filles ! Eh oui, c’est au tour de Furies de nous asséner leur EP éponyme.

Toit d’abord, laissez-moi vous présenter Furies. Le groupe est composé de Lynda Basstarde à la basse et au chant, Levana et Kim Hell White au duo de guitares et enfin Roxie Velour au massage de fûts. Cette jolie petite troupe évolue dans un style bien old school, où le speed, le heavy, les bombes de laque et les ceintures à clous se mélangent. 4 titres pour près de 15 minutes de musique, voilà le programme de Furies, inutile de vous dire que si vous êtes fans du genre, c’est-à-dire d’un metal qui navigue à la fois entre Mötley Crüe, Judas Priest, en passant par Vixen, Kiss ou encore Phantom Blue, vous allez être servis et bien comme il faut ! C’est peut-être la première production du groupe mais à l’écoute de cet EP, on sent tout de même une maîtrise certaine, de la sincérité et ça, ça fait franchement plaisir ; on prend de sérieux coups de pied au fessier, ça bastonne comme au temps des vieilles baloches surveillées par le service d’ordre de KCP, bref une sacrée bonne surprise ! Et quel plaisir de voir encore une fois qu'un groupe français n’a pas grand-chose à recevoir comme leçon, c’est net et sans bavure. Si vous voulez en savoir plus sur Furies, je vous invite à vous rendre sur le site web officiel du combo, vous trouverez tout un tas d’infos, des vidéos, une boutique et bien plus encore.

Le groupe est jeune (formé en 2013) mais on sent à l’écoute de cet EP qu'il possède une sacrée marge de progression, et il paraît qu’en live ça détonne pas mal, donc n’hésitez à soutenir ce groupe prometteur qui n’a pas fini de faire parler de lui. Prêts pour une déferlante de gros son ? Prêts à transpirer comme des malades ? Eh bien je ne saurais que vous conseiller de jeter une petite oreille à cet EP et à son géniteur composé de quatre nanas complètement barges mais passionnées par la bonne musique qui coule dans nos veines ; et comme elles le disent si bien : "Faire claquer de la tiag, craquer des slips, envoyer du bois, balancer le steak…", Tout est dit. Je finirai par la chose suivante : un EP c’est bien, place à un l’album maintenant !


Vince
Janvier 2016


Conclusion
L'interview : Le groupe

Le site officiel : www.furiesofficial.com