Le groupe
Biographie :

Gama Bomb a été formé en 2002, ses membres sont tous originaires d'Irlande ou du Nord de l'Irlande. Ils s'impliquent dès le début dans Gama Bomb et sortent une première démo la même année, qui commencera à faire parler d'eux, "The Survival Option", pour son interprétation controversée impliquant alors le jeune groupe dans de nombreuses polémiques. Le groupe est alors condamné pour injure à caractère homophobe suite à une plainte reçue par le parquet de Dijon. En 2005, le groupe sort son premier album studio, "Survival Of The Fastest". En Juillet 2008, le groupe sort un deuxième album studio, intitulé "Citizen Brain", chez Earache Records. En Novembre 2009, sort "Tales From The Grave In Space". Au printemps 2013, "The Terror Tapes" sort chez AFM Records cette fois. Le cinquième album, "Untouchable Glory", sort en Octobre 2015. "Speed Between The Lines" sort en Octobre 2018. Changement de label avec "Sea Savage" qui sort en Décembre 2020 chez Prosthetic Records, suivi de "Bats" en Novembre 2023.

Discographie :

2005 : "Survival Of The Fastest"
2008 : "Citizen Brain"
2009 : "Tales From The Grave In Space"
2013 : "The Terror Tapes"
2015 : "Untouchable Glory"
2018 : "Speed Between The Lines"
2020 : "Sea Savage"
2023 : "Bats"


Les chroniques


"Bats"
Note : 16/20

Les fous furieux de Gama Bomb reviennent avec ce qui est déjà leur huitième album, "Bats" de son petit nom. Le groupe s'est toujours illustré dans un thrash fun et nerveux qui renvoie aux vieux Anthrax ou à Municipal Waste en plus thrash et moins crossover pour prendre une référence plus récente. Depuis "Sea Savage" voire même "Speed Between The Lines", on sent quelques influences heavy metal qui sont encore là sur ce nouvel album, vous ne serez donc pas dépaysés même si le groupe cherche à ne pas trop se répéter.

"Egyptron" démarre d'ailleurs l'album avec un bon mélange de thrash à l'ancienne et de sonorités heavy metal justement, que ce soit dans le chant qui se fait plus mélodique ou dans le refrain presque Maidenien. On a quand même un petit solo de saxophone et Egyptian Lover qui nous pose une partie spoken word par dessus. Une petite entrée en matière qui réserve quelques surprises certes mais le naturel revient au galop avec "Living Dead In Beverly Hills" qui ressort le bon vieux thrash old school et l'esprit fun digne des vieux Anthrax. "Rusted Gold" fait cohabiter les deux univers et si le groupe n'a pas totalement changé son fusil d'épaule, il faut reconnaître qu'il se fait plus mélodique et laisse plus fréquemment parler ses influences purement heavy. Le thrash à l'ancienne est toujours là et on reconnaît sans problème les délires habituels de Gama Bomb mais cette fois on varie les plaisirs et on amène un peu plus d'accroche là-dedans. Que les amateurs des précédents efforts du groupe ne s'inquiètent pas, il y a encore largement de quoi headbanguer comme un sauvage sur "Bats" et les morceaux sont tout aussi énergiques qu'avant. Les sonorités en question s'entendaient déjà sur les deux précédents albums et ne devraient pas surprendre grand-monde, même si encore une fois le bouchon est poussé un tout petit peu plus loin sur "Bats". C'était la bonne chose à faire puisque cela permet au groupe d'éviter de sortir huit fois le même album sans pour autant renier ce qu'il est et se mettre son public à dos, il surprend un peu mais sans prendre de gros risques non plus. Sans compter que le thrash et le heavy metal sont deux styles qui vont bien ensemble, le mélange des deux donne juste ce qu'il faut d'accroche mélodique à ce nouvel album pour nous donner envie d'y revenir.

Pas que les précédents albums étaient mauvais, loin de là même, mais ça commençait quand même un peu à tourner en rond. D'autant que le thrash fait probablement partie des styles de metal les plus basiques, basé sur une forme d'agressivité assez primitive qui peut vite montrer ses limites. Soit on a le talent d'un Slayer pour créer des ambiances malsaines que les autres n'ont pas, soit on pousse tous les potards dans le rouge comme un Sodom, soit on fait comme Gama Bomb et on puise dans d'autres influences pour enrichir la base. "Bats" ne met pas la violence brute et l'énergie au placard, le groupe y ajoute juste plus de mélodie et certains passages plus fédérateurs typiques du heavy metal. On garde donc la même recette et on y ajoute quelques ingrédients, ce qui donne une évolution naturelle qui ne devrait pas brusquer les mordus de Gama Bomb tout en renouvelant la musique du groupe. L'ensemble est toujours aussi efficace et un morceau comme "Mask Of Anarchy" ou "Don't Get Your Hair Cut" devraient vous donner envie instantanément de thrasher le mobilier. On a droit à pas mal de très bons soli et il est évident que tout ça va faire un carnage en live ! Il est impossible que le public reste insensible à des morceaux aussi accrocheurs et nerveux. En ces périodes troubles, "Bats" est un remontant bienvenu, ces trente-quatre petites minutes vous filent la banane en un rien de temps et vous finissez l'écoute de l'album remonté comme un coucou !

Gama Bomb revient donc avec un nouvel album qui laisse un peu plus de places aux sonorités heavy metal tout en gardant ses racines thrash et fun. "Bats" constitue ce qu'on appelle un changement dans la continuité et ne devrait pas choquer les amateurs des précédents albums.


Murderworks
Décembre 2023




"Sea Savage"
Note : 16/20

Fondé en 2002, le groupe irlandais Gama Bomb marque sa majorité avec un nouvel album, le bien nommé "Sea Savage" ! Si vous ne connaissez pas encore ce groupe, regardez la pochette, un logo à l'ancienne, pas mal de références aux années 80 et un joyeux bordel ambiant mais vous voyez que ce ne sera pas une chanson douce ! Donc en quelques mots : de joyeux Irlandais (pléonasme) et même un peu fous dira-t-on, du heavy speed et une volonté de balancer des riffs encore et encore. Un nouveau batteur a fait son arrivée dans le groupe depuis le précédent disque, James Stewart, et ses cymbales risquent bien de vous décapiter si vous ne prenez pas garde !

On voit que le groupe garde le cap ! Dix-huit ans et la fougue qui va avec, un thrash metal toujours rapide, bestial, parfois un peu plus heavy que par le passé. Dès le premier morceau, "Judo Killer", le rythme est donné, non sans entrain on se laisse embarquer et on fait voile toute vers ce qui nous semble être une quarantaine de minutes d'un bon son. Cette première cartouche musicale est un parfait exemple des morceaux que le groupe a pu faire jusqu'à maintenant. Un exemple typique de ce que l'on aime chez eux. Très Judas Priest dans le ton, la recherche du yeti est lancée, à voir si la fin de l'album nous permettra de le trouver enfin. Si vous aimez ce morceau, vous allez aimer le groupe.

Les morceaux s'enchaînent, la qualité est bonne tout au long du disque mais on trouve deux morceaux "Monsterizer" et "Gone Haywire" qui sont malgré tout en dessous du reste. Pas de surprise, la route est toute tracée pour les Irlandais, des riffs rapides, des morceaux bien structurés, une très bonne dose d'humour et des envolées vocales qui sont encore plus plaisantes grâce à Philly Byrne qui sait monter dans les aigus quand il le faut. On a tous besoin de s'amuser, de se faire plaisir et la musique est un excellent vecteur pour ça, Gama Bomb apporte de la légèreté et nous fait croire aux licornes (enfin presque...) ! Un morceau est extrêmement parlant de tout ce que j'évoque, écoutez "Miami Supercops" et regardez bien son clip, du caviar de Gama Bomb ! "These guys are fucking hotshots" résume assez bien l'album même si on pourrait espérer davantage de nouveautés. Mais il y a une multitude d'autres groupes qui font... autre chose donc aimons Gama Bomb pour son décalage, après tout on aime bien tous AC/DC et ce n'est pas le groupe qui s'est le plus renouvelé dans sa carrière.

Ce que j'aime avec ce groupe, c'est qu'il fait en apparence n'importe quoi mais derrière ça joue sévère et le duo "Ready, Steady, Goat!" & "Electric Pentacle" en est un bon exemple, ça aurait fait un bon final à l'album d'ailleurs. Certes vous ne trouverez pas d'humour pipi ou caca avec eux, l'humour n'est pas le même qu'avec Ultra Vomit mais les deux points en commun sont : le manque de prise au sérieux et le gros son (mais entre nous, jamais un autre groupe n'accouchera d'un morceau cultissime comme "Calojira"). Et ce n'est pas non plus Alestorm parce que là ça carbure sévère ! Si vous avez besoin d'un coup de boost et quarante minutes devant vous, vous savez quoi écouter. Et si vous cherchez un peu de sérieux malgré tout (tout est relatif) et un morceau qui vous envoie à fond de cale, cherchez du côté d'"Iron Blood". Vous m'en direz des nouvelles !

L'album est agréable mais il est dommage qu'on se retrouve sur un album un peu trop lisse car la majorité n'arrivent pas à se dégager une identité plus forte. Autre légère déception, je n'ai pas trouvé ce qui évoquerait pleinement le côté marin que laisse paraître la pochette ou le titre. Mais on y retrouve l'énergie de ce son des années 80 donc ça reste très plaisant à écouter. Zack Ohren a fait un excellent boulot pour retrouver cette ambiance que l'on a sur les premiers Anthrax. En résumé, un album convaincant mais trop prévisible. A l'écouter, on croit entendre Tankard, Anthrax, ce qui est tout de même bien réjouissant. Si vous aimez cette vague de "thrash revival", vous allez voir que ça envoie du bois mais maintenant que la surprise des Irlandais est passée, pas certain que ce disque fasse prendre le large au groupe mais ça restera un bon moment, quand les concerts reprendront, le plaisir n'en sera que meilleur !


Antoine
Février 2021




"Speed Between The Lines"
Note : 16/20

Sorti en Octobre 2018 chez AFM Records, "Speed Between The Lines" est le sixième album de Gama Bomb. Pour avoir eu la chance de croiser le groupe en action sur scène il y a quelques années, je m'attends déjà donc à retrouver ici un thrash metal très énergique agrémenté d'une bonne de tranche de rigolade.

D'entrée de jeu, on sent que les Irlandais ne vont pas nous décevoir avec un excellent "Give Me Leather" qui risque de vite devenir un titre incontournable du groupe avec son refrain déjanté qui allie des chœurs hardcore à une voix de tête irrésistiblement kitch. On retrouve dans ce genre de titre le petit côté outrancier et provocateur qui peut faire le charme d'un Twisted Sister. Bien sûr, nous ne sommes pas dans du glam mais bien dans un thrash bien speed et énergique auquel Gama Bomb nous a accoutumé jusqu'ici.

A travers tout l'album, les guitaristes tricotent des riffs dans tous les sens à un rythme effréné en n'oubliant pas de placer quelques petits solos bien véloces pour maintenir la marmite en ébullition. La batterie et la basse apportent un soutient indéfectible en privilégiant souvent la simplicité et l'efficacité. Le mixage est plutôt moderne avec un son très propre qui laisse les cymbales en retrait pour mieux faire ressortir la voix de Philly Byrne. Il faut dire que la force du groupe vient aussi en grande partie de la performance délirante du chanteur. Dans un registre souvent plus déclamé que chanté, le frontman fait vivre ses textes avec humour et légèreté. Soutenu par des chœurs efficaces, il s'amuse à incarner différents personnages en ponctuant sa prestation de hurlements suraigus tout à fait jubilatoires !

Avec douze morceaux qui durent tous entre deux et trois minutes, "Speed Between The Lines" porte bien son nom. Certains diront encore que le groupe se répète et qu'il ne renouvelle jamais son style. Certes, malgré leurs nombreux albums et leur popularité grandissante, il est vrai qu'on les imagine encore mal pouvoir proposer un show de deux heures avec une discographie aussi peu variée. Cependant, on ne leur en voudra pas de s'acharner dans un genre où ils excellent tant qu'ils continuent de nous régaler toujours autant à la sortie de chaque album.


Zemurion
Février 2019




"Untouchable Glory"
Note : 16/20

Ce groupe d'Irlande du Nord m'avait laissé un bon souvenir avec son précédent album, "The Terror Tapes", il continue dans la lignée avec ce cinquième disque, "Untouchable Glory". Les Nord-Irlandais semblent avoir trouvé la recette infaillible donc autant poursuivre dans cette voie, ce qui n'est pas une mauvaise chose, on sait à quoi on va s'attendre, venant de leur part ce sera un bon thrash façon 80's mais cette fois inspiré de vieux films de kung-fu !

Inspiré de films de kung-fu ou pas, on s'en prend plein la tronche avec leur disque, ce qui n'est pas une réelle surprise en soi. Les douze titres nous tiennent en haleine avec ce rythme infernal. En même temps, pas le temps de s'ennuyer avec le morceau le plus long atteignant 3min15sec, on ne garde que l'essentiel ici ! Et c'est d'ailleurs pas plus mal de ne pas s'encombrer ! La formule est de toute façon assez simple avec eux, ils foncent encore et toujours avec leurs guitares qui nous sortent des riffs effrénés et assez fous comme sur le titre d'ouverture par exemple, comment introduire un album de cette trempe si ce n'est que par un coup direct ? Ce "Ninja Untouchables / Untouchable Glory" remplit parfaitement cette tâche ! Le solo de ce morceau rassure aussi sur le travail de compo qui a été fourni, il n'y a pas de simple branlage de manche chez Gama Bomb.

La rythmique du groupe est assurée par un duo qui n'a pas changé depuis la création du groupe : Paul Caffrey à la batterie et Joe McGuigan à la basse, là on peut réellement dire que c'est la colonne vertébrale du groupe, avec le groove qu'ils dégagent on ne s'étonne pas que les guitaristes se fassent plaisir. Avec "Tuck Your T-Shirt In", on a une bonne définition de la rythmique ! Quel plaisir aussi de retrouver Philly Byrne, sa voix fonctionne à merveille dans un style où elle est plus "posée". Et pourtant aucun ennui à l'horizon, il sait chanter ce gars et on est loin de certains chants monotones et sans aucune variation... De plus, il y a ces échanges vocaux du genre question / réponse entre Philly Byrne et Joe McGuigan qui apportent aussi une sorte de jeu, à croire que tout est drôle avec eux, on ne va pas leur en vouloir de ne pas se prendre au sérieux, ça fonctionne très bien comme ça !

J'ai peut-être un peu cherché le raccourci en disant qu'ils ne faisaient que foncer parce que sur "Ride The Night", il y a de forts relents heavy que l'on ne retrouve pas ailleurs, mais c'est encore avec un bon coup de patte qu'ils ralentissent le rythme, une bonne pause avant d'entamer la deuxième moitié du disque. Le seul gros reproche que je ferais au disque, et qui n'est pas des moindres, c'est qu'aucun morceau ne sort vraiment du lot et que sur les douze, il y a quand même beaucoup de similitudes. De ce point de vue, heureusement que l'album ne dure qu'une demi-heure et non pas une heure. On peut se dire que le groupe se plaît là-dedans, ce metal rapide et fun mais attention à ne pas faire du remplissage, à mon avis ils sont leur plus gros ennemi... mais sinon ils paraissent effectivement intouchables ces ninja irlandais !

Une pochette qui fait plus penser à une affiche de film, pleine de couleurs et plutôt kitsch pour un thrash à l'ancienne ! Avec autant de teintes, on pouvait s'attendre à un album haut en couleurs, ça n'a pas manqué ! Plus aucun doute là-dessus, l'Allemagne a Tankard, l'Irlande du Nord a Gama Bomb ! En concert, ça doit juste être énorme s'ils mettent autant de bonne humeur que dans leurs disques. Par contre, j'espère qu'ils ne vont pas tourner en rond parce que ça commence à se faire sentir. Mais bon, profitons de ce disque redoutablement efficace !


Antoine
Novembre 2015




"The Terror Tapes"
Note : 15/20

C'est cette fois-ci vers l'Irlande qu'il faut tendre l'oreille pour écouter une bonne galette de thrash metal. Et l'Irlande n'est pas vraiment un fief pour les groupes de metal, pourtant les Gama Bomb jettent ici un bon pavé dans la mare du revival thrash !

Ce quatrième disque ne déroge pas à la règle du groupe, c'est du thrash survolté mais avec une pointe de déconnade, autant dire qu'on passe un bon moment ici ! L'album ne durant que 36 minutes, c'est peut-être aussi un avantage car ça évite trop de similitudes et de linéarité sur l'album.

On commence en tous cas avec "The Wrong Stuff" qui est comme un boulet de canon, un riff speed que Metallica n'aurait pas renié sur "Kill'em All", Philly Byrne part dans tous les sens, je suis fan de sa voix, sûrement pas la plus puissante mais elle a son charme, le timbre change de ce qu'on peut-être habitué à entendre, ça lorgne plutôt sur le heavy d'ailleurs. Paul Caffrey, forcément très rapide avec sa batterie mais qui n'est pas uniquement obnubilé par sa double pédale comme certains, ça fait plaisir et surtout ça repose !

On croirait vraiment le groupe échappé des années 80, c'est à la fois son avantage et son talon d'Achille : des albums comme celui qu'ils proposent on en a déjà entendu un paquet mais c'est très bien réalisé, avec une rythmique imparable, on a du mal à vraiment s'ennuyer. Et puis malgré tout, il y a quelques touches plus personnelles comme sur "Beverly Hill Robocop" avec du vocodeur, des paroles un peu barrées, un "BANG BANG" qui nous dirige droit vers Rammstein.

On sent que l'approche du groupe quand même underground, tout dans l'énergie, la rigolade et la spontanéité sans pour autant négliger la qualité des titres proposés. Bref, si vous avez un peu plus d'une demi-heure de libre et que vous voulez écouter du bon thrash sans vous prendre trop la tête, cet album est fait pour vous ! Parce que c'est clair qu'il n'y a presque que du bon mais il n'y a pas de morceau qui se détache vraiment du lot, tout est très bon mais reste à peu près équivalent. Seul "Shitting Yourself To Live" est, je trouve, un interlude inutile. On retrouve en tous cas par-ci par-là des références à pas mal de leurs inspirations. L'album fait au total 36 minutes, ce qui est suffisant, je suis de toute manière plutôt partisan d'aller droit au but quand il le faut plutôt que de tourner autour du pot, "Reign In Blood" ne dépasse pas les 30 minutes dans sa version originale et personne ne s'en plaint. Donc ce n'est à mon avis vraiment pas un problème bien au contraire !

Mine de rien, c'est tout un arsenal de titres possédant de bonnes chances de les faire monter d'un cran que nous livrent les trasheux irlandais. A surveiller de près mais il ne faudrait pas qu'ils se mettent à se reposer sur leurs lauriers !


Antoine
Juillet 2013


Conclusion
Le site officiel : www.gamabomb.net