Le groupe
Biographie :

Hot Hell RooM a été créé en 2003 par trois musiciens et amis de longue date : Alan Raoul à la basse (Invading Chapel, ex-Coldown et 7th Nemesis), Loïc Malassagne au chant et à la guitare (Invading Chapel et ex-Anthemon) et Stone à la batterie. Une première démo autoproduite "Lies Box" (3 titres) voit le jour en 2005 et sera suivie d'une série de concerts dans le courant de l'année 2006. L'album démo "Hot Hell Room" (12 titres) enregistré dans leur "studio maison" sera masterisé par le producteur américain Beau Hill (Alice Cooper, Europe, Ratt, Twisted Sister, Winger...). Il sera disponible en numérique sur plusieurs plateformes via le label Alien Prod. En 2010, Stone quitte le groupe et Ludovic Rouix (ex-Evolvent, ex-Anthemon) le remplace aux fûts. Le groupe enregistre alors son premier album officiel "Kali Yuga Bonfire" entre 2011 et 2012, enregistré, mixé et masterisé au Hybreed Studio (As They Burn, The Arrs, 7th Nemesis…) par Andrew G., sauf pour les batteries qui seront enregistrées au Roots Notes Studio par Pierre Houllier. Le guitariste Shazybob vient renforcer le groupe pour les concerts depuis Septembre 2012. Le titre "Wistful Sunset", extrait du nouvel album, apparaît sur la compilation de French Metal "La colère des dieux" n°15 sortie en Décembre 2012. Fin 2013, Sébastien Luccioni rejoint le groupe en poste de guitariste et complète ainsi la formation. L'album "Kali Yuga Bonfire" sort en Mai 2013 via l'e-shop de Dooweet Records et le clip officiel de "Humanity Never Change" est visible depuis le mois de Juillet. En Octobre 2013, Sébastien Luccioni devient le second guitariste du groupe. En Mars 2015, le groupe enregistre "Architect Of Chaos", son deuxième album avec une fois de plus le producteur Andrew G au Hybreed Studio. L'album suivant, "Stasis", sort en Février 2020 chez STF Records.

Discographie :

2005 : "Lies Box" (Démo)
2009 : "Hot Hell Room" (Démo)
2013 : "Kali Yuga Bonfire"
2016 : "Architect Of Chaos"
2020 : "Stasis"


Les chroniques


"Stasis"
Note : 15/20

Pour contredire Orelsan, on va montrer qu’on a les bases et poser les détails d’emblée. Hot Hell RooM, en plus d’exceller en jeux de mots et calembours, nous vient de France. Comme nous, ça tombe plutôt bien ! "Stasis", lui, est le troisième album de la bande. Ses dix titres ont été enregistrés au Hybreed Studio (qui donne habituellement plus facilement dans le brutal genre As They Burn, Temple Of Baal ou Arkhon Infaustus) en 2018. En Décembre 2019, le machin est signé chez le label germanique STF Records pour ressortir le Jour de la Saint-Valentin suivant. Et en 2020, l’objet finit sa course dans ma boîte aux lettres et dans ma liste de chroniques. Voilà, on est exhaustifs là !

Ah non, j’allais oublié : je ne m’appelle pas Valentin, donc la Saint-Valentin m’intéresse presque autant que le cours du PIB dans le Sud du Bangladesh et Hot Hell RooM c’est du heavy rock. “Maman qu’est-ce’que c’est le heavy rooock ?”. Tu prends "Stasis", t’écoutes et t’auras une idée. Bon évidemment, l’intro acoustique, "Peace Before", t’introduira en erreur. En fait, vaut mieux te fier à "Human Game". Pourquoi la troisième et pas la seconde piste ? Parce que "The Bleeding Land" reflète l’une des autres facettes de Hot Hell Room, le visage davantage tourné vers les 80’s et le rock presque prog, presque FM (non, je ne vois pas l’incohérence). Bref, Hot Hell RooM, ça lâche des riffs mélodiques et puissants. Le tout parsemé de claviers. C’est heavy, c’est rock, c’est heavy rock !

D’ailleurs, soulignons que Hot Hell RooM n’en est pas à son coup d’essai puisque "Kali Yuga Bonfire" (2013) et "Architects Of Chaos" (2016) ont précédé "Stasis" et ont aussi été enregistrés du côté de Fontenay-sous-Bois. Formalités passées, même lorsque Hot Hell RooM s’éloigne quelque peu de ce qu’il a l’habitude de proposer, à l’image de "Cannon Fodder", par exemple, qui me fait personnellement bien plus l’effet d’un son sudiste presque à la Lynyrd Skynyrd, "Stasis" ne perce que très peu le tympan.

"Stasis" est bien foutu. Contrairement à certaines formations du genre, on remarquera d’ailleurs l’absence d’accent “typically french” dans le phrasé. Et ça fait du bien ! Après, évidemment, quant au “Hot Hell RooM”, on peut bien se demander ce qu’il s’y passe dans cette chambre chaude de l’enfer hein. Moi, j’ai ma petite idée, en plus ça collerait parfaitement à "One Ton Of Lies". Les petits coquins !


Rm.RCZ
Mai 2020




"Architect Of Chaos"
Note : 18/20

En ces beaux jours de printemps (du moins chez nous dans le Sud), voilà que nous revient Hot Hell RooM avec son nouvel album, le deuxième de sa carrière, le bien nommé "Architect Of Chaos". Depuis 2005, soit 11 ans cette année depuis sa première production (la démo "Lies Box"), Hot Hell RooM fait son petit bonhomme de chemin, tranquillement et nous propose toujours aujourd’hui une nouvelle galette gorgée encore une fois d’un heavy metal / hard rock mélodique fort plaisant à écouter. Et puis encore une fois, hein, on va faire les chauvins, un groupe français qui nous balance un bon album, on ne va pas s’en plaindre !

"Architect Of Chaos" compte 10 nouveaux titres pour près de 46 minutes d’un heavy metal saupoudré de hard rock mélodique bien pensé, bien construit. Bref, Hot Hell RooM nous offre album inspiré et qui bénéficie de surcroît d’une production qui lui sied à ravir. À ce sujet, excepté les parties de batterie qui ont été enregistrées par Pierre Houllier au Roots Notes Studio, il est à noter qu’"Architect Of Chaos" a été enregistré, mixé et masterisé par Andrew G à l’Hybreed Studio (Temple Of baal, Monolithe…) qui a su donner toute la profondeur mais aussi la puissance aux 10 titres composant cette nouvelle offrande musicale. Avec "Architect Of Chaos", on se laisse aisément aspirer et attirer par l’ambiance sombre et quelque peu mélancolique (voulue) à l’image du très bon "Despise" (pour tout vous avouer, c'est mon petit préféré de l’album) mais aussi (et qu’est-ce c’est bon !) par le heavy metal / hard rock de "Nobody Came" où le groupe sort les grosses guitares (et c’est là, les amis, qu’est justement la richesse de cet album), on ne s’ennuie pas ! Hot Hell RooM joue la musique qu’il  sent, et ce, quand il veut. Oui, ok, l’univers de Hot Hell RooM ne respire pas la joie certes mais si vous êtes fans du groupe (ou si comme moi vous découvrez le groupe et son travail musical), eh bien ne gâchez surtout pas votre plaisir. Sachez également que le groupe a mis en ligne l’électrisant "Chameleon" dont vous pourrez visionner le clip vidéo ici. Autre point important, les copains, (et pas des moindres), Hot Hell RooM a mis en écoute intégrale "Architect Of Chaos" (et pas seulement, mais à vous de le découvrir…). Et puis allez, soyons fous, vous pourrez également les soutenir car "J’aime la musique, je la soutiens", ne l’oubliez pas, je crois que vous êtes un peu comme moi, vous avez envie que la musique vive pour notre plus grand plaisir.

Comme à mon habitude, un petit hommage au monde de la création, de l’Art, "Architect Of Chaos" reçoit un magnifique visuel (et Hot Hell RooM a mis le paquet sur le coup) puisque l’on a droit tout simplement au très célèbre tableau du peintre anglais John Martin intitulé "Le pandemonium" datant de 1841 et comptant parmi les œuvres majeures du mouvement romantique du milieu du XIXème siècle… La classe. Allez, les amis, n’hésitez pas une seconde, cet album est une petite réjouissance sonore et un petit conseil, ne l’écoutez pas à volume 5 mais plutôt à 10 voire 11 afin d’en savourer toutes les nuances… ! Comme je vous disais un peu plus haut, je découvre la musique de Hot Hell RooM par l’intermédiaire de "Architect Of Chaos" et je dois vous avouer que je ne suis point déçu, j’espère sincèrement qu’il en sera de même pour vous, les copains !


Vince
Mai 2016




"The Flesh Prevails"
Note : 15,5/20

Toute la puissance et la noirceur d'une coupe d'absinthe réunies dans un groupe. Hot Hell Room  représente tout cela ; mais c'est aussi la finesse nécessaire au grand envol. Avec un premier album au titre impromptu et au visuel plus proches d'un trip hindou que du banal cliché "tête de mort en gros plan, nous sommes un groupe de rock / metal bonjour !", HHR nous propose ici 12 titres énergiques et efficaces.

La formation comporte déjà un atout évident. Avec une voix puissante au timbre bien marqué (qui pourrait évoquer Alice In Chains ou Zakk Wylde dans certaines intonations) et droite comme un "I", Loïc Malassagne assure un fondement énergique et sans faille aux musiciens, contrairement à certains groupes où la fragilité vocale nécessite justement une très bonne assise instrumentale afin de palier à ses faiblesses. Mon intention n'est certainement pas, vous l'aurez compris, d'insinuer que la machine instrumentale qui file à tout va tout au long de l'album ne tient pas la route, bien au contraire. La basse ronfle terriblement, morceau après morceau, et ressort d'ailleurs très bien au mixage, apportant avec la batterie tout le soutien rythmique qui amène cette pêche électrique et nous fait secouer la tête. Les guitares sont propres et bien pensées, sans tomber dans un "surjeu" totalement inutile pour ce genre de musique. Bref, tout le monde assure son rôle à la perfection dans une démarche de création d'un hard / heavy rock entre Type O Negative, Paradise Lost et Faith No More, qui ne renouvelle pas de manière révolutionnaire le genre mais qui est indéniablement pro et agréable.

Le mixage et le master de l'album sont parfaitement réussis et concordent avec l'esprit du groupe, nous offrant une écoute au son dilué et aux effets sonores finement intégrés. Prenez le temps de vous pencher sur ce premier album, car vous risquez fortement de croiser la route de ces gaillards sur les prochaines scènes de vos festivals préféres.


Radien
Février 2014


Conclusion
Le site officiel : www.hothellroom.bandcamp.com