La region parisienne d’où est issu ce jeune groupe qu’est infectious Hate ne fait pas dans l’extrême finesse, cependant je n’assiste pas à un déferlement sans queue ni tête de poutrage sans fin. La brutalité se fait mélodieuse aussi parfois ! Autant ne pas s’étaler et commencer directement la chronique comme commence cet EP, pas d’intro !

"Insanity Begins", le premier titre, me gifle comme un sagouin. Enorme production qui mixe un Slipknot colérique et un groupe comme Leng Tch’e. Violent, brutal, mélodique, groovy, un bon mélange qu’ils faut secouer énergiquement pour obtenir Infectious Hate. Avant de poursuivre, j’ai fait un petit tour sur Internet pour en savoir plus sur le groupe, et j’y ai trouvé du live, de la cover (Benighted, Vader, pour les plus intéressantes), et du making of d’un futur clip je pense car pas trouvé ce clip. Ce qui ressort donc aprés cette visite sur le web, c’est que malgré un son enorme qui peut, pour certains, paraître pretencieux, il y a une demarche simple, fun et sans prise de tête. Le reste du EP est dans la meme veine qu’"Insanity Begins". S’enchaînent donc : "No More", "Alive", "Dead End", "Corroded By Time", et "Sins". Le groupe ne s’est pas cassé la tête à faire des titres à rallonge sur le papier et s’est concentré sur sa musique qui semble déjà bien suivie dans "les milieux autorisés. C’est direct, ça blaste, c’est dansant (ça, c’est le terme employé par le groupe), bref en gros ça veut dire qu’en live c’est le bon moment assuré et que les carcasses de fans vont se disloquer dans le pit.

Pour le moment, il faut donc aller découvrir ce que nous propose I.H, car à trop en dire, on peut gâcher la surprise et elles sont nombreuses au niveau des break et des arrangements. Les fans de death metal et de blast devraient aimer, ainsi que les fans de death plus groovy. A voir sur un full album, ce que je souhaite pour eux, si la performance sera renouvelée.