Le groupe
Biographie :

Iron Flesh est à la base un one-man band de death metal bordelais dans lequel opère Julien Helwin (chant, instruments / Horncrowned, Withdrawn, ex-Diskarial, Siberian XP, ex-Annthennath, ex-Malevolentia, ex-Otargos, ex-Dawn Chaos). Il sera rejoint par Seb (basse / ex-My Sovereign, ex-The Great Old Ones), Guilhem (batterie / Aequinoctium Sanguinis, Alive Dissection, Allegiance, Archean, Strynn, ex-Black Storm) et Sylver (guitare / Death Lab, ex-Fate Of Fallacy, Rust in Peace, ex-Bemskiant, ex-Heboïdophrenie, ex-Demented, ex-Fall Of Seraphs). Un premier EP voit le jour au printemps 2017, "Worship The Necrogod". "Scourge Of Demonic Incantations", le deuxième EP, sort en Avril 2018. Le premier album du groupe, "Forged Faith Bleeding", sort en Mai 2019 chez Epictural Production. Le deuxième album, "Summoning The Putrid", sort en Novembre 2020 chez Great Dane Records. "Limb After Limb" sort en Novembre 2022 chez War Anthem Records.

Discographie :

2017 : "Worship The Necrogod" (EP)
2018 : "Scourge Of Demonic Incantations" (EP)
2019 : "Forged Faith Bleeding"
2020 : "A Necro Dead One" (Live)
2020 : "Summoning The Putrid"
2022 : "Limb After Limb"


Les chroniques


"Limb After Limb"
Note : 17/20

Amateurs de death metal et de gras, réjouissez-vous, Iron Flesh est de retour avec son troisième album "Limb After Limb", on repart donc pour de death à la suédoise avec le son HM-2 qui va bien. On va toutefois retrouver un peu plus de variations et de mélodies sur ce nouvel album qui pousse encore un peu plus loin la démarche amorcée avec "Summoning The Putrid".

Le précédent album intégrait en effet quelques sonorités plus proches du death mélodique suédois au milieu de ce death metal putride et graisseux à souhait. On retrouve cette nouvelle habitude sur "Limb After Limb" et cela s'entend dès l'ouverture de l'album avec "Overthrow Ov The Sermon Ov God" dont les mélodies sont entre le Hypocrisy des débuts et les moments les plus mélodiques de Dismember avec un mid-tempo presque mélancolique en début de morceau. Chassez le naturel il revient au galop, Iron Flesh repart donc vite sur un up-tempo plus énervé et nous sort du gros riff qui tue avec toujours ce son de guitares graisseux typique de cette scène suédoise du début des années 90. Ce début d'album se montre diablement efficace et accrocheur et le groupe frappe fort d'entrée de jeu et ne connaîtra pas vraiment de baisse de régime jusqu'à la fin de ces quarante-huit minutes. "Cursed Within" enchaîne avec là aussi de fortes senteurs de vieux Dismember avec ce mid-tempo sale et groovy qui fait clairement entendre son envie de briser des nuques. Après un début très mid-tempo et écrasant, "In Agony You Must Reborn" nous fait lui aussi entendre quelques harmonies proches des anciens Hypocrisy avant d'embrayer sur un up-tempo bien nerveux et puissant. En gros, Iron Flesh n'a évidemment pas changé de personnalité mais a pris les quelques éléments plus mélodiques que faisait déjà entendre "Summoning The Putrid" et les a encore mieux intégrés à son death crade et énervé sur ce nouvel album.

Sur certains leads, on peut même sentir une pointe de black mélodique à la Sacramentum ou Dissection, ce qui apporte un peu de froideur au milieu de toute cette graisse et varie un peu les ambiances. Pour le reste, c'est du Iron Flesh donc du death efficace, old school qui sent très frot la scène suédoise et qui ne prend pas vraiment de gants. C'est mélodique certes mais suffisamment gras et teigneux pour faire des dégâts et tout éclabousser du sol au plafond. Le morceau-titre fait d'ailleurs bien mal dans le genre et fonce dans le tas et on entend Julien s'égosiller encore plus fort que d'habitude. C'est d'ailleurs un des morceaux les plus courts de l'album avec "Sacrorum Profanationem" qui n'atteint même pas les trois minutes et nous sort une urgence digne du punk, le reste s'approchant souvent des quatre ou cinq voire sept minutes. "Blessed Be The Creators" est un de ces longs morceaux et le groupe en profite évidemment pour poser une ambiance bien plus morbide voire même funèbre dans certaines mélodies, le tout sur un tempo écrasant digne du doom avec quelques claviers inquiétants en fond. On connaît clairement ses classiques chez Iron Flesh mais le groupe apporte ce qu'il faut pour que ce troisième album ne sonne pas comme un simple décalque, les ambiances se font parfois plus froides ou plus noires, les morceaux sont suffisamment dynamiques et le sens du groove est bien présent. Si vous vous étiez pété les cervicales sur les deux premiers albums et les deux EPs, il n'y a pas de raison que vous ne remettiez pas le couvert cette fois-ci.

Iron Flesh revient donc en forme avec "Limb After Limb" et continue à glisser quelques mélodies dans son death old school et putride à la suédoise. L'apport de mélodies ne ramollit pas du tout l'ensemble et ce troisième album va vous faire une bonne petite distribution de claques derrière les oreilles !


Murderworks
Décembre 2022




"Summoning The Putrid"
Note : 18/20

Vous connaissez Iron Flesh ? Eh bien moi non plus ! Pourtant, ça fait trois ans que les Bordelais nous arrosent de death metal, si bien que Seb (basse, ex-The Great Old Ones), Guilhem (batterie, Allegiance, Strynn), Sylver (guitare, Empyreal Vault, Death Lab, ex- Fall Of Seraphs, ex-Heboïdophrenie) et Julien (guitare / chant, Withdrawn, ex-Annthennath, ex-Otargos) sont maintenant à la tête d’un empire musical de deux EPs, un album live et deux albums !

C’est "Summoning The Putrid" que je reçois aujourd’hui dans ma boîte aux lettres. Un logo qui sent le death, un artwork signé Skaðvaldur (un Islandais ayant réalisé des illustrations pour Barbatos, Morpholith, Yawning Void, Zakaz, Narthraal, Hellripper, Cryptic Brood, Coffin Rot en plus d’être musicien) qui sent bon l’old school. J’insère le CD. Dès le premier morceau, le groupe nous fait comprendre que ça ne plaisante pas, et que les riffs sont sanglants, old school et surtout très violents. Côté chant, on reste également dans ce registre old school pour accompagner les mélodies putrides du combo, qui alterne entre grosses rythmiques et leads perçants. Si "Servants Of Oblivion" a frappé fort dès le début, le niveau ne redescendra pas avec "Relinquished Flesh", un titre énergique et qui sent le cadavre à plein nez ! "Demonic Enn" ralentit le tempo pour nous offrir toute cette graisse, cette putréfaction et ces ambiances sombres, alors que "Purify Through Blasphemy" prend des airs de death mélodique à la suédoise.

Le groupe nous présente à nouveau une base rythmique massive avec "Cursed Beyond Death", qui se transforme soudainement en relents gothiques au niveau de la voix avant de revenir sur un doom / death imposant, puis "Death And The Reaper’s Scythe" revient sur un son martial et gras. Le titre est long, et permet au groupe de coucher quelques mélodies entrainantes et de ralentir légèrement le rythme avec des sonorités épiques avant de passer à "Incursion Of Evil". A nouveau le titre allie mélodies, rapidité et force de frappe. Mais l’album arrive à sa fin, avec "Thy Power Infinite", un morceau assez martial et prenant, puis surtout "Convicted Flesh", le dernier titre, qui est également le plus sombre et pesant de cet album.

Iron Flesh m’a surpris. Si "Summoning The Putrid" contient tous les éléments clichés du death old school, il est loin de se limiter à ce carcan et développe des éléments complémentaires qui font de cet album un must-hear de l’année !


Matthieu
Décembre 2020




"Forged Faith Bleeding"
Note : 16,5/20

Après deux EPs qui se sont fait remarquer dans le monde de la musique bestiale, Iron Flesh remet le couvert tout juste un an après "Scourge Of Demonic Incantations" en présentant son premier longue-durée qui reprend les thématiques du précédent opus, musicalement et visuellement. Ces brutes de Bordelais délivrent un death metal aux saveurs d’antan à grand renfort de pédale boss heavy metal HM-2, cette petite boite noire et orange en partie responsable du swedish sound.

La recette employée sur les précédentes réalisations nous est reproposée pour cet album. Pas d’innovations notables mais un songwriting plus mature, et surtout un sens de la mise en forme plus efficace. En sus, la production, plus mastoc, donne du corps au metal rageur dispensé par le groupe, et par rapport à l’EP de 2018, c’est quand même le niveau au-dessus. Avant, le son était plus écrasé et moins profond mais sur "Forged Faith Bleeding", non seulement les graves sont plus à l’honneur mais au-delà de ça, l’ensemble a gagné en chaleur et en clarté. Il reste tout de même cette saveur "fait maison", une caractéristique fort appréciable, qui colle parfaitement à l’état d’esprit d’Iron Flesh qui semble vouloir sonner comme les productions d’antan. Durant l’écoute, au travers des 9 titres proposés, se dégage une noirceur constante et enveloppante. Même si ces zicos s’emploient à développer une musique plutôt basée sur la rythmique, il se dégage dans "Forged Faith Bleeding" une aura vicieuse et pénétrante, comme sur le titre "Stench Of Morbid Perversion" qui porte vraiment bien son nom, et au sein duquel se déploient des leads de guitares mortuaires, sur fond de doom / death occulte. D’ailleurs ce titre n’est pas représentatif de la tonalité principale de l’album qui ce concentre essentiellement à proposer du décapage d’oreille en puissance, comme le très nerveux "Ripping The Sacral" et son petit penchant goregrind à la Exhumed, ou encore "Invade, Conquer And Dominate", black / death dans l’esthétique, qui ouvre l’album comme on ouvrirait une porte sans réfléchir, avec une personne de l’autre côté qui se la prendrait en pleine tronche, ça surprend. "Malignant Kingdom", plus mid-tempo et pachydermique, succède à ce premier titre et propose une facette plus sinistre du metal d’Iron Flesh. La plage 4, "Harbringer Of Desolation", développe une intro de guitare en arpèges, glaciale à souhait, alors que le titre suivant, "Celestial Disciple’s Incantation", qui lorgne du côté de Dismember, possède un charme heavy metallesque.

"Forged Faith Bleeding" est un skeud plutôt nuancé, et reste cohérent dans la globalité. Iron Flesh a réussi l’épreuve du premier album avec brio, en axant son approche sur les points forts développés dans les deux EPs précédents. Le son old school râpeux et ciselé des guitares est mieux traité, les titres sont plus travaillés, ce côté DIY est toujours présent, mais mieux dilué dans l’ensemble, et les ambiances sont encore plus prenantes. Entre Entombed et Autopsy, et dans une démarche proche de Hooded Menace, Gravebomb ou Gods Forsaken, Iron Flesh s’emploie avec beaucoup de ferveur à faire ressurgir des tréfonds des ténèbres un OSDM à la suédoise délicieusement sinistre.


Trrha'l
Juin 2019




"Scourge Of Demonic Incantations"
Note : 14,5/20

Un son aussi tranchant qu'une chaîne de tronçonneuse rouillée qui vous découpe les tympans avec  autant de précision qu'un lanceur de fléchettes après huit ricards, ça vous tente ? Iron Flesh, formation fondée au début de l'année 2017, propose, avec ce nouvel EP, un heavy / death aux relents old school, cru et sans fioritures. Pour notre plus grand plaisir masochiste, le groupe n'y va pas par quatre chemins et envoie la sauce sans faiblir une seule seconde.

Comparativement à l'EP précédent, "Worship The Necrogod", la musique reste fondamentalement la même, un mélange judicieux et plaisant de mélodies macabres juxtaposées à des riffs entraînants. Julien Helwin, maître d'œuvre et fondateur d'Iron Flesh, ne cache ses influences de la vieille école et au contraire, les assume complètement.  Les cinq titres qui composent ce nouvel opus sont de véritables odes à la putréfaction. Cependant, le son de "Scourge Of Demonic Incantations" est moins profond et un peu plus lisse par rapport à celui de son prédécesseur, mais cela n'entache en rien le plaisir de l'écoute et l'impact de la musique. En ce qui concerne le tracklisting, les cinq titres nous embarquent dans un voyage de pratiquement 20 minutes. "The Nameless Fog (Magnum Innominandum)" ouvre le bal avec son riff en trémolo bien glauque à la Suédoise. On pense de suite aux vieux Entombed et à toute cette période ou le death metal sentait vraiment la mort. Nous traversons diverses ambiances musicales, divers tempos, du rapide au très lourd. "The Call Of Ancient One", plus mélodique, débute avec une intro sépulcrale et dépressive à souhait, avant de réellement démarrer sur un riff vraiment heavy. Suite à cela, Iron Flesh flirte avec le black metal. La voix caverneuse confère à l'ensemble une dimension vraiment inquiétante. "Obscure Paranoid Visions", plus élancé, contraste avec le morceau précédent carrément plus doom. Très mélodique et truffé de breaks de batterie, ce titre est véritablement convaincant. "Demonized Nation" porte bien son nom, c'est une véritable déferlante de haine qui s'impose à l'auditeur. Encore une fois, tout en respectant globalement le feeling instauré depuis le début, Iron Flesh varie les ambiances et ajoute de nouvelles nuances. D'un point de vue compositionnel, toutes les plages du disque sont bien équilibrées et les divers passages et ambiances s’enchaînent avec efficacité. Enfin, "Consumed by Fire" conclut ce voyage en terres désolées. Étrangement, j'y trouve des similitudes avec le titre "Iron Maiden" du groupe du même nom, particulièrement  dans la construction des parties de batterie. Tout au long de cet EP, il est indéniable que ces musiciens frenchies sont fans de heavy (j'ai même entendu dire qu'ils appréciaient Manowar, moins les slips en fourrure, c'est dire...).

Sans opérer de véritable changement par rapport à sa sortie précédente, Iron Flesh propose un autre son, et renouvelle son stock de compositions avec ces cinq chansons véritablement sombres et inquiétantes. Esthétiquement proche de  Gardenian, des premiers In Flames,  et de toute cette vague de groupes de la fin des 90's qui proposaient une musique plus mélodique, mais aussi très fidèle au bon vieux death d'antan, il y a de quoi passer de bons moments avec "Scourge Of Demonic Incantations". Certes, la prod' ne plaira pas à tous le monde, le côté basique dans le choix des riffs non plus, mais ce groupe mérite quand même notre attention, ne serait-ce que par rapport au fait que ces musiciens développent un metal sincère et efficace.


Trrha'l
Juin 2018




"Worship The Necrogod"
Note : 18/20

Il y a longtemps que je n’avais pas reçu une production teintée death metal 90’s, temps béni où les Entombed, Dismember et autre Carnage et bien d’autres faisaient la loi. Mais hélas je parle d’un temps que les moins de 20 ans ne connaissent très certainement pas mais si important au développement du metal tel que nous le connaissons aujourd’hui. Un beau matin on va à la boîte aux lettres et on reçoit une enveloppe avec un CD au visuel bien old school, on va à la chaine hi-fi et là, ô miracle, dans le salon résonne du putain de death metal qui arrache tout sur son passage ! Et qui en est à l’origine ? Les Bordelais d’Iron Flesh qui nous offrent leur premier EP 5 titres intitulé "Worship The Necrogod".

Pour faire les présentations, Iron Flesh c’est Julien Helwin derrière tous les instruments et le chant sur l’EP. Mais ce qui, à la base, devait être seulement un one-man band s’est quelque peu transformé avec l’envie et  l’appel  de la scène. Donc aux côtés de Julien on retrouve (pour les lives) Guilhem (Aequinoctium Sanguinis, Alive Dissection, Allegiance, Strynn) à la batterie, Sylver (Death Lab et Ad Patres) à la guitare et enfin Seb (ex-Great Old Ones) à la basse. Vous l’avez donc compris, si vous allez les voir en concert vous savez pertinemment que vous n’aurez pas à faire à des petits débutants mais plutôt à des  figures  de la scène extrême française ! Iron Flesh, le  supergroupe  de death metal français ? Peut-être ou alors on n’en est vraiment pas loin.

Il y a longtemps que je n’avais pas mis le nez dans une telle production et je dois dire que ça fait rudement plaisir, surtout que, disons-le, cet EP est tout bonnement excellent et rappelle à quel point le death metal est vraiment un mode de vie. Pour un premier EP, on peut donc dire que l’essai est réussi, mais encore une fois (au risque de me répéter), quand on voit le C.V de la tête pensante de ce projet, on ne peut pas ne pas être attiré par cette offrande malsaine au Necrogod, impossible également de ne pas être satisfait du résultat. Certes vous me direz que 5 titres (pour un peu plus de 20 minutes) c’est court mais pour un premier essai, "Worship The Necrogod" augure le meilleur, de plus sachez chers lecteurs de French Metal que l’on retrouve deux invités sur cet EP : Necurat sur "Soul Devour" et Arno Thoral sur "In Blood Flesh And Fire", tous deux aux backing et que le son (signé Hellscale Studio) est au top.

Sachez également que quand vous lirez ces lignes, Iron Flesh sera d’ores et déjà au travail pour un deuxième EP. Prolixe, Julien ! Et nous, eh bien on ne demande pas mieux et on ne va très certainement pas se plaindre car on en redemande. Pour ma part, ce genre de production ne peut que me réjouir, moi qui ai connu l’avènement et qui me suis littéralement  drogué  avec Entombed, Dismember, Grave ou encore Necrophobic et Bolt Thrower il y a quelques années, "Worship The Necrogod" me ramène à mes 20 ans. Attention, les amis, que je sois clair, je ne suis pas en train de vous dire que Iron Flesh est un groupe "hommage", loin de là, car le combo a su créer sa propre identité, son propre monde et son propre univers mais l’on ressent fortement à l’écoute de "Worship The Necrogod" que le sang qui coule dans les veines des quatre musiciens est ampli du "swedish sound" des 90’s. Aussi, si vous êtes friands du genre, je ne puis que vous conseiller de vous rendre sur le Bandcamp du groupe, Iron Flesh y partage en écoute intégrale son travail mais vous pourrez surtout les soutenir (car "J’aime la musique, je la soutiens", ne l’oubliez pas), et en plus la version  physique  de "Worship The Necrogod" n’est limitée qu’à 500 exemplaires (et vous pouvez l’avoir en plus dédicacée). En résumé, si vous aimez le old school, la vieille école du death metal, eh bien n’hésitez point, foncez, ne réfléchissez pas !


Vince
Octobre 2017


Conclusion
L'interview : Julien Helwin

Le site officiel : www.facebook.com/ironflesh