"Evolution"
Note : 17/20
Ne vous méprenez pas, "Evolution" n'est pas tout à fait un nouvel album de la part d'Ixion puisque les acharnés connaissent déjà les morceaux présents ici. En effet, cet album regroupe en fait sur un seul et même support les trois EPs "Extinction", "Restriction" et "Regeneration" sortis en 2024, ce qui nous fait tout de même seize morceaux pour soixante-quatre minutes de musique ! Le groupe continue sur sa lancée avec une sorte de doom atmosphérique qui nous a déjà gratifié par le passé de très belles choses.
"The Withering Of The Flesh" démarre tout en douceur avec déjà une ambiance forte et on retrouve avec plaisir ce doom qui a le don de se faire onirique et de nous emmener ailleurs. En tout cas, ce qui est intéressant au-delà du fait de proposer tout ça sur un même support, c'est que ce qui devient un album a été pensé comme un concept en trois parties et que musicalement cela se ressent d'autant plus quand le tout est écouté ensemble. Les cinq premiers morceaux qui constituaient le premier EP font donc entendre un doom atmosphérique assez proche de ce que propose le groupe habituellement, avec toutefois une emphase mise sur quelques orchestrations. L'orgue de "Weight Of Ignorance" se marie d'ailleurs superbement bien avec parties de guitares en son clair et acoustique pour une ambiance aussi funèbre que planante. C'est une fois de plus très beau et le groupe nous transporte dans un autre univers, celui qu'il a toujours réussi à créer depuis ses débuts. Les cinq morceaux suivants qui se trouvaient sur le deuxième EP mélange tout ça avec une patte plus électronique, parfois inspirée de la synthwave aussi avec des sons de claviers clairement ancrés dans les années soixante-dix et quatre-vingt. Un mélange étonnant mais très bien réalisé qui permet à Ixion de se démarquer, de faire évoluer sa musique et de coller à son concept. La première partie parle en effet de l'évolution de l'être humain et de son contact avec les premiers androïdes. La seconde se concentre plus sur ces androïdes justement, leur envie de s'émanciper et d'évoluer eux aussi, d'où les sonorités plus froides et électroniques.
Rien de dansant pour autant évidemment, Ixion restant fidèle à son doom atmosphérique et n'ayant pas prévu d'envahir les dancefloors. "Breaking The Code" se fait d'ailleurs plus pesant et plus sombre avec des growls qui reviennent et qui s'étaient fait bien discrets depuis le début de l'album. On retrouve un rythme par moments plus énergique qui donne un côté accrocheur à ce morceau, là encore une petite surprise de la part du groupe qui sait dynamiser sa musique et varier le propose lorsque c'est nécessaire. On retrouve évidemment le doom atmosphérique typique du groupe à côté de ces nouvelles sonorités et là encore de très belles ambiances nous cueillent. Suit la troisième et dernière partie qui aborde le fait de transférer sa conscience dans un autre corps, un thème souvent abordé dans la science-fiction d'ailleurs. Là, le groupe en profite pour faire une synthèse des deux premiers EPs et fusionne les facettes plus orchestrales et électroniques comme l'esprit humain fusionne avec la machine. On a droit là encore à de sublimes ambiances, notamment sur le très beau "Second Birth" qui nous fait emmène loin, très loin malgré un côté accrocheur et plus direct par moments. Ixion visite plusieurs terres musicales différentes sur ces seize morceaux et nous confirme qu'il n'a pas fini de nous surprendre et qu'il n'a pas tout dit. Son univers est en construction et ajoute de nouvelles pierres au fil du temps, sans jamais trahir ses racines doom atmosphérique pour autant. Autant dire que si les trois EPs vous avaient échappé, vous avez là l'occasion idéale de rattraper votre retard en profitant du concept complet un en seul support.
Sortir tout ça sur "Evolution" est donc une très bonne idée qui permet de mieux appréhender cette œuvre tant conceptuellement que musicalement. Ixion frappe fort une fois de plus et nous emmène dans son univers avec la même facilité que par le passé. Décidément un groupe talentueux et à part sur la scène, deux bonnes raisons d'aller écouter ce qu'il propose, non ?
"L'Adieux Aux Etoiles"
Note : 16/20
Les Français d'Ixion sont de retour avec un quatrième album, "L'Adieux Aux Etoiles", qui laisse une fois de plus présager d'un sacré voyage avec un titre pareil ! Le groupe s'est déjà fait remarquer depuis un petit moment par la qualité de son doom atmosphérique aux ambiances spatiales et aux influences assez variées.
"Stellar Crown" ouvre l'album et on retrouve de suite la patte Ixion avec ce doom planant qui parfois n'est pas sans me rappeler les premières heures d'un certain Monolithe, probablement à cause du délire spatial qu'ils partagent. Ixion montre toute fois un visage plus mélodique, plus aérien et quelques voix claires viennent adoucir les ambiances purement doom qui sont toujours très pesantes évidemment. Ces passages en chant clair évoquent d'ailleurs une sorte de post-rock dont les ambiances aériennes et la finesse viennent se mêler judicieusement à la lourdeur des riffs les plus doom. Les morceaux sont d'ailleurs relativement courts pour le genre et ne dépassent pas les six minutes pour les plus imposants, ce qui n'est pas étonnant quand on sait qu'Ixion n'est pas un groupe de doom classique. Ses influences sont plus variées que la plupart des représentants de cette scène et c'est en partie ce qui fait sa personnalité à part. Si certaines ambiances sont évidemment assez dures et lourdes, il y a une optique bien plus mélodique et planante chez Ixion qui fait l'on reconnaît sa patte assez vite. Vous ne trouverez pas de sonorités funeral sur "L'Adieux Aux Etoiles" ni même de feeling dépressif, il y a là une distance qui évoque plus le vide spatial que les pulsions suicidaires. Un album d'Ixion n'est jamais le repère de la dépression mais bien plus une évocation de l'immensité de l'univers, de la sensation d'être perdu dans un immense vide. On y ressent une certaine froideur certes mais rien qui puisse vraiment plomber l'ambiance comme chez la plupart de ses collègues de scène.
Pourtant, les passages doom sont pesants et le growl très profond ne fait pas semblant mais malgré cela, il y a toujours une certaine lumière qui arrive à percer dans la musique d'Ixion. Quelques arrangements electro viennent aussi ajouter une couleur particulière même si cela reste discret. Les voix claires dont je parlais sont d'ailleurs majoritaires cette fois et j'ai l'impression que les growls se font plus entendre sur la première moitié de l'album que sur la deuxième, ce qui est probablement voulu puisque les ambiances deviennent elles aussi plus aériennes au fur et à mesure que l'on progresse dans "L'Adieux Aux Etoiles". Ce qui est intéressant d'ailleurs puisque l'on se dirige visiblement vers un anéantissement de ces dernières, en tout cas leur disparition au vu des titres des morceaux et du thème abordé, et c'est précisément en avançant vers cette fin inéluctable qu'une sorte de sérénité se fait entendre. "The Black Veil" est d'ailleurs très aérien et surtout très beau avec des lignes de chant poignantes et globalement toute cette fin d'album est d'une beauté terrassante. Les quelques growls et gros riffs qui débarquent au milieu de "Pulsating Worlds" créent là encore un contraste intéressant avec le côté très mélodique et planant de ce morceau une fois de plus. Même au niveau de la production le groupe se démarque du reste de la scène avec un son moins lourd, avec des guitares et une basse qui ne sont pas accordées aussi bas ou qui ne donnent pas l'impression de venir d'outre-tombe en tout cas et qui gardent une certaine clarté.
Un nouvel album dont la droite lignée de ses prédécesseurs pour Ixion qui confirme son talent pour créer des ambiances éthérées et des mélodies poignantes. "L'Adieux Aux Etoiles" est une fois de plus un sacré voyage et le groupe continue à afficher une personnalité à part. Rien que pour ça, ça mérite que vous y jetiez une oreille, d'autant qu'un peu de dépaysement ne fera pas de mal en cette période mouvementée.
"Return"
Note : 19/20
Il y a quelques mois, je vous présentais un très bel album, un des plus beaux qu’il m’avait été permis d’écouter et de chroniquer dans les pages de French Metal (d’ailleurs pour la petite anecdote, le visuel de cet album est depuis le fond d’écran de mon ordinateur à mon travail), et cet album c’était "Enfant De La Nuit" d’Ixion. Eh bien les amis quel bonheur de les retrouver en ce début d’automne (le doom atmosphérique distillé par le groupe sied à ravir à cette saison) avec un nouvel album, toujours chez un label que j’apprécie beaucoup, Finisterian Dead End. Ce nouvel opus porte le doux nom de "Return" et quand on feuillette le magnifique livret, un peu à l’image du petit précédent, il revient les thèmes de la nuit, des étoiles ou du rêve. Sacré programme en perspective pour ce nouvel opus.
A l’écoute de cette nouvelle offrande, je dois dire encore une fois que ce groupe est à part, il est à part car Julien et Yannick ont la capacité de créer des ambiances hors du commun et de vous emmener loin, très loin même. Je ne m’en suis jamais caché, j’aime l’extrême mais il y a un genre musical qui a toujours eu à mes yeux grâce et intérêt : le doom, genre qui connaît auprès des metalheads un grand respect et une attirance certaine.
Avec "Return", on dépasse l’entendement, on demande souvent aux artistes s'ils peuvent faire mieux la prochaine fois, eh bien j’ai la réponse de façon claire et nette aujourd’hui : oui. Et ça commence dès le premier titre, le très beau "Out Of The Dark" où Ixion nous montre et nous fait entendre toute l’étendue et sa maîtrise de sa musique, mais surtout de son monde et de son univers. L’album ne présente que 9 titres pour un peu moins de 45 minutes (44’40 exactement) mais si l’on fait le calcul, on arrive à une durée moyenne par titre de plus de 5 minutes, soit à chaque fois plus de 5 minutes pour rêver.
Sur "Return", on retrouve les touches atmosphériques si chères à Ixion, c’est-à-dire les nappes de claviers et les programmations oniriques (qui m’ont fait penser encore une fois qu’Ixion pourrait écrire et composer haut la main une musique de film de science-fiction) mais aussi cet habile mélange de voix claires et growls qui me fait dire que l’on est bien en train d’écouter un album de doom atmosphérique moderne. Certes on n'a pas droit à des blasts de l’espace mais Ixion réussi à dégager une puissance et une sérénité certaines tout au long de "Return".
Laurent, boss de Finisterian Dead End (que je salue au passage car je l’ai vu arriver avec ses premières sorties et ce mec s’arrache littéralement pour ses groupes), a eu encore une fois raison de faire confiance à un groupe qui montre que rester au top est possible, j’avais été littéralement happé par "Enfant De La Nuit" mais je trouve "Return"… meilleur ! Aussi, s’il vous plaît les amis, ne passez pas à côté d’une telle pépite, ça serait vraiment, mais vraiment, dommage, n’hésitez pas à vous rendre chez Finisterian Dead End où vous pourrez vous faire grandement plaisir, croyez-moi.
En résumé, je dirais qu’encore une fois Ixion nous offre un album hors du commun, Ixion nous offre le meilleur de lui-même, Ixion se dépasse. Merci à vous messieurs encore une fois pour ces moments magiques.
Il n'y a plus rien à dire, simplement fermer les yeux et écouter… Magique, tout simplement…
"Enfant De La Nuit"
Note : 19/20
Dans mes chroniques, je ne me suis jamais caché d’une chose (et ne m’en cacherai jamais) : mon soutien (avec mes moyens) et mon engagement auprès de la scène française. Et encore une fois, je dois vous avouer que je suis comblé, non pas parce que que je reçois des petits mots de remerciement (qui sont entre nous très encourageants, surtout lorsque l’on est bénévole et non un professionnel) mais parce que tisser des liens, réaliser des rencontres et discuter autour d’une passion c’est plus fort que tout. Et des liens, à mon petit niveau, grâce à la musique depuis plus de deux ans (au sein de l’équipe de French Metal), j’en ai beaucoup créés. Vous allez me dire, mais qu’est-ce qu’il nous barbe avec ses salades ?! Alors, je répondrai : d’accord, les amis, trêve de bavardages ! J’ai le plaisir aujourd’hui je vous présenter un album très attendu et qui risque de marquer les esprits : "Enfant De La Nuit", le deuxième album des Bretons d’Ixion avec le soutien et le partenariat d’un label dont j’apprécie beaucoup le travail, l’accessibilité, le professionnalisme et la gentillesse (de son boss) : Finisterian Dead End, ou F.D.E pour les intimes.
Avec ce nouvel album, Ixion nous offre encore une fois une petite pépite de doom electro atmosphérique à faire pâlir un amateur "de vitesse" comme moi et le plus grand nombre d’entre vous, je l’espère.
Je ne sais pas si vous les connaissez (si ce n’est pas le cas, cela ne devrait pas tarder, croyez-moi), aussi laissez-moi vous présenter les musiciens qui composent ce groupe hors norme. Ixion est formé de Julien Prat aux guitares, synthétiseurs, claviers, programmations, chant, chœurs et à la narration, Yannick Dilly au chant clair et enfin, Thomas Saudray au chant Harsh. Un trio qui nous offre en cette fin d’année un album intemporel qui est, il faut l’avouer, une véritable invitation au voyage, au rêve.
Le doom peut paraître parfois peu accessible au néophyte, sa lourdeur, sa profondeur peut rebuter, mais avec Ixion il y a quelque chose qui se créer inexorablement : sa musique, son univers, son monde vous attirent à eux. A la première écoute d’"Enfant De La Nuit", j’ai ressenti la même chose lorsque pour la première fois, il y a maintenant pas mal de temps, j’ai entendu pour la première fois "Forest Of Equilibrium" de Cathedral, c'est-à-dire beaucoup d’émotion et surtout j’ai entendu cette petite voix (attention, je ne deviens pas schizophrène !) qui me disait "Reviens, reviens", car c’est exactement ça que vous ressentirez si vous vous penchez sur le travail d’Ixion. Je dois toutefois vous avouer un petit secret, je découvre le travail d’Ixion avec cet album. Faute avouée, à moitié pardonnée, n’est-ce pas ?
Finisterian Dead End et son boss Laurent ont attrapé une "sale" manie depuis un petit moment, je dirais presque une "mauvaise" habitude : surprendre, et je dois vous avouer qu’avec Ixion j’ai été plus que surpris et j’espère que vous le serez tout autant. Un seul conseil, ne passez à côté de cet album !
"Enfant De La Nuit" présente 9 titres pour près de 47 minutes, comme je disais un peu plus haut, de doom electro atmosphérique. Une musique à la fois électrisante, hypnotique et fortement attirante. "Enfant De La Nuit" est ce que j’apprécie fortement dans un album, c’est un ascenseur émotionnel. A l’écoute de ce nouvel album, on comprend mieux pourquoi il est tant et si attendu.
Si vous êtes un tantinet curieux, les amis, je ne peux que vous encourager à vous rendre sur le site du groupe où vous trouverez, hormis tout un tas d’informations, du son et des petites surprises visuelles, et si tout comme moi vous aimez la musique, et si tout comme moi vous aimez les beaux objets, je ne peux que vous encourager à vous rendre chez Finisterian Dead End.
En parlant de bel objet, si vous achetez "Enfant De La Nuit", ne soyez pas surpris lorsque vous recevrez l’album, c’est un des plus beaux packagings que j’ai eu à voir ces derniers temps. Il est magnifique, il n’y a rien à dire de plus. A ce sujet, le livret a été illustré par Pierre Roussel qui a réalisé un travail phénoménal en plus d’être beau.
Côté technique, "Enfant De La Nuit" a été produit, enregistré, masterisé et mixé par Yannick Dilly et Julien Prat entre le 28 978 Studio et le Nevermind Records, inutile de vous dire que l'album possède un son à tomber, au cordeau, où rien ne dépasse et où chaque morceau possède une profondeur hallucinante.
Il y a fort longtemps que personnellement je n’avais pas été aussi "secoué" par un album, il faut dire que le groupe frappe un grand coup avec "Enfant De La Nuit", des titres comme "Ghost In The Shell", "Discovery" ou encore "The Passenger" nous font voyager, rêver, un peu à l’image du petit garçon sur le visuel de l’album...
En conclusion, je dirais que "Enfant De La Nuit" a tous les ingrédients pour marquer les esprits mais surtout cet album a le potentiel pour inscrire durablement Ixion dans le paysage musical français et, espérons-le pour nos amis bretons, au niveau international.
Finisterian Dead End réussit encore son coup et permet à Ixion d’écrire avec "Enfant De La Nuit" une des plus belles pages du metal français...
"To The Void"
Note : 17,5/20
Ils nous avaient bluffés par la qualité de leur précédent opus datant d’il y a quelques années déjà. Les revoilà avec un nouvel album surpassant son prédécesseur. La suite de ce dernier est logique. Le son est dans la même veine tout comme la composition mais gagnent en maturité. Le doom ambient d’Ixion est tout simplement maîtrisé parfaitement. Chaque ambiance est ficelée de façon intelligente et nous permet de flotter dans ces atmosphères tantôt mélancoliques, tantôt très dark. Entre envoûtement et enchantement, on se complait vite à suivre cette histoire du début à la fin. 57 minutes de plaisir. On pourrait presque leur reprocher trop de simplicité et on se plairait à entendre quelques soli de grattes, même succincts, ci et là, mais ce style épuré correspond très bien à Ixion. Les nappes synthétiques tiennent une place prépondérante sans en devenir pompeuses pour autant. Les vocaux sont éloignés dans le mix, ce qui renforce ces sensations de flottements envoûtants. Et quand on a une mise en son si parfaite qui permet de mettre en valeur une identité propre, on ne peut que s’incliner. Ave Ixion. Un bijou d’album qui s’écoute d’une traite, se réécoute, encore et encore.
"Through The Space We Die"
Note : 17,5/20
Déballage de l’enveloppe. Sortie du CD. Contemplation de la pochette. Très belle, très sobre dont l’artwork est signé Julien Prat (guitares, synthé, programmer, basse et voix, enregistrement, mix et mastering, compositeur, auteur et créateur du groupe rien que ça). Une fois la lecture du skeud commencé, c’est la même chose. Le son est efficace, l’atmosphère est très dark et le doom down-tempo proposé est d’une rare efficacité. Les paroles sont courtes et rares mais présentes sur chaque chanson, ce qui attire l’oreille définitivement vers la musique. Tous les instruments sont discrets et hyper présents, mais tiennent leur place à merveille. Les ambiances sont froides. Leurs influences comptent Paradise Lost, The Gathering ou encore Anathema mais Ixion, avec ce "Through The Space We Die" est en passe de devenir une référence. Vérifiez par vous-même, mettez ce mini album (6 titres) à fond dans votre chaîne, éteignez les lumières, fermez les volets et laissez vous emporter au son de ce sublime (n’ayons pas peur des mots) opus ! S’il y a un album à posséder, c’est celui là ! Vivement le prochain !
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