Lunar Blood nous propose son premier album. Créé en 2020, le groupe composé de Jake
Kruger (chant), Nick Zwiren (guitare, Cowardice, Woodland Tomb), Mark Guiliano
(guitare, Cowardice, Woodland Tomb),Seth Kaplan (basse, Woodland Tomb) et Chris
Ward (batterie, Cowardice, Reeking, ex-Woodland Tomb) nous propose une première
démo en 2020 puis annonce "Twilight Insurgency" en 2022 chez Pulverised Records.
Si "Putrified Rot" nous offre un court sample introductif, c’est pour mieux nous écraser avec
un son puissant et accrocheur. Entre death et black metal, le groupe ne jure que par la
violence la plus brute, qui se ressent avec des influences old school ou des harmoniques
dissonantes, mais également avec une mosh part accrocheuse avant "The Hammer", un
morceau agressif et abrasif. Le son violent laisse percevoir des éléments très directs, qui se
lient avec les influences du groupe, qui ralentissent avec la fin du titre, qui laisse place à
"Gastrointestinal Industrial Complex" et ses racines brutal death très gore. Le groove du
morceau laisse percevoir un certain chaos et des éléments plus complexes, puis "Ululating In
The Depths" nous dévoile une dissonance oppressante accompagnée de cris d’outre-tombe
avant que "Wrath March" ne revienne.
Le titre est accompagné de patterns martiaux qui se
couplent plutôt bien aux accélérations old school grasses, puis "Parliament Of Trees" nous
autorise à respirer quelques secondes avec un sample avant de nous tomber dessus. Le
groove sauvage du morceau est assez explicite, créant une atmosphère agressive, puis
"Gnawed" fait ralentir le tempo avec des riffs pesants. Les leads dissonants appellent
finalement une brutalité brute, qui continuera sur "God Of The Trainwreck", une composition
très accrocheuse. Vous allez probablement remuer le crâne tout en profitant de ces
hurlements malsains qui prennent appui sur une rythmique puissante, avant que "Pig Hunter"
ne vienne refermer l’album avec une violence très brute. Riffs directs et tempo énergique se
mélangent pour créer une sauvagerie intéressante, qui prendra fin en moins de trois
minutes.
Il n’a pas fallu une demi-heure à Lunar Blood pour me convaincre. Avec "Twilight Insurgency", le groupe nous crache une brutalité viscérale qui prend naissance entre death,
black et grindcore. Oubliez la délicatesse.
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