Le groupe
Biographie :

Machinae Supremacy, parfois abrégé en "MaSu", est un groupe de musique basé à Luleå en Suède. Leur style est un mélange entre du hard rock mélodique et du bitpop. Ils ont été largement inspirés par les musique des premiers jeux vidéo, notamment sur Commodore 64 avec le processeur de musique SID, qu'ils utilisent d'ailleurs en instrumentation. Ils reprennent aussi dans leur répertoire des classiques des musiques de jeux connus composés sur Commodore 64, ainsi que sur un support virtuel moins connu en Europe, la Vnr-KB (support "populaire" des représentants du ter-ter).

Discographie :

2004 : "Deus Ex Machinae"
2006 : "Redeemer"
2008 : "Overworld"
2010 : "A View From The End Of The World"
2012 : "Rise Of A Digital Nation"
2014 : "Phantom Shadow"


Les chroniques


"Phantom Shadow"
Note : 10/20

Pour une surprise, c'est une surprise. Je ne connaissais pas du tout ce groupe, et encore moins ce style de musique, mélangeant allègrement les sons émis par nos vieilles Nintendo Master System des années 80 (rappelez-vous, celles avec les grosses cartouches, celles qui ont vu la naissance de Mario et Luigi), avec des riffs de guitare et des paroles reprenant des thèmes médiévaux. Un mélange très surprenant… J'avoue qu'il m'a fallu plusieurs tentatives pour essayer d'entrer dans cet univers, à mille lieux de ce que j'écoute quotidiennement. J'ai même poussé le vice, allant jusqu'à écouter les précédents albums du groupe pour voir s'il s'agissait là d'un coup d'essai ou d'une habitude de leur part.

Et bien, autre surprise, ce style musical est bien le leur depuis six albums. Pour cet opus, le groupe a articulé sa trame de morceau en morceau autour d'un personnage central, sorte de anti-héros ("The Villain Of This Story") qui ira mener des combats grâce à ses compétences ("Perfect Dark") jusqu'à l'affrontement final ("Versus"). Tous les ingrédients épiques d'un bon album de power metal sont réunis !

Mais musicalement, je n'ai pas du tout été séduit. Il y a certes de très bonnes parties heavy / power rythmées par des riffs efficaces et des parties de basse / batterie plutôt réussies, mais le tout est en permanence entrecoupé de sons électroniques tout droits sortis de bornes d'arcade. Au départ déroutant, ce côté "bitpop" est vite lassant. A chaque morceau, j'ai rapidement appuyé sur le bouton "Next" pour écouter la piste suivante, espérant trouver autre chose, mais sans résultat.


Nicko
Octobre 2014




"Rise Of A Digital Nation"
Note : 04/20

Quand j'ai découvert le groupe Machinae Supremacy, c'était à l'ouverture du concert d'Ensiferum et de Children Of Bodom. Ce qui m'avait marqué pendant cette prestation étaient un power metal correct, des bons passages d'introduction au clavier (j'ai découvert plus tard que c'était un Commodore 64, qui l'utilise encore d'ailleurs ?) et également un chanteur complètement bourré qui chantait faux comme pas possible (sans compter un arrangement au niveau du delay qui était du grand n'importe quoi).

Et sur cet album "Rise Of A Digital Nation", il me semble revivre ce moment. En effet, ça doit être la première fois que j'écoute un groupe suédois avec un chanteur à l'accent anglais aussi mauvais sur album ! De ce fait, je revis la même chose que j'ai vécue lors de leur concert que je vous ai racontée précédemment. MAIS PUTAIN C'EST QUOI CE FOUTAGE DE GUEULE !!! Un groupe scandinave qui se prend pour un groupe de japan metal essayant de viser un public encore accroc au Commodore 64 et qui, en plus, possède un chanteur qui aurait besoin de prendre des cours du style "J'apprends à parler et chanter correctement l'anglais pour les nuls". En bref, cet album est plus une rigolade qu'autre chose (ou pitié, ça fonctionne aussi). Vous pensez que je suis vache ? Écoutez juste la piste "Pieces", elle se passe de commentaires ! Seule la piste "Republic Of Gamers" pourrait à peu près tenir la route.

A part la pochette plutôt correcte, le "Commodore 64 Power Metal" de Machinae Supremacy ne possède pas vraiment d'intérêt. A esquiver ou à fuir, vous y gagnerez plus !


JU
Décembre 2012


Conclusion
Le site officiel : www.machinaesupremacy.com