Tout droit venu de Sheffield, Angleterre, Malevolence n’est pas venu faire dans la dentelle et sontroisième opus qui sort actuellement, le bien nommé "Malicious Intent", n’y fait pas exception. Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis la sortie du premier opus "Reign Of Suffering" (chez Century Media / Siege Of Amida à l’époque).
Composé en plein confinement, on peut tout de suite dire que les circonstances particulières d’enregistrement et de composition de l’album n’ont en rien entaché l’agressivité du groupe. Cet album est un condensé de gros metal, assez proche à certains égards de Machine Head. Le titre d’ouverture, qui a souvent pour but de nous mettre dans l’ambiance, "Malicious Intent" justement (1 minute et 40 secondes exactement), est un condensé de très gros son, de gros riffs bien masterisés, qui servent une voix d’outre-tombe que ne renierait pas Robb Flynn (appelé aussi Robinou), mais il s’agit bien là d’Alex Taylor le chanteur du combo. Enervé de bout en bout, à l’exception du titre "Higher place", l’opus combine les influences de la plus belle manière (avec un gros clin d’œil à Pantera sur "Still Waters Run Deep" et un autre clin d’œil à Killswitch Engage sur "Karma").
En plus d’être particulièrement énorme au niveau du son, cet effort n’en oublie pas pour autant les guests de qualité, en témoignent Matt Honeycutt sur "Above All", et le grand Matt Heavy (Trivium) sur "Salvation". Il est d’ailleurs interessant que ces deux morceaux démarrent par une intro lente voire lancinante. Quoi qu’il en soit, courrez acheter cet album abouti, inspiré, d’une efficacité redoutable !
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