"Celestial: Winter"
Note : 16/20
Après "Celestial : Fall", c'est en toute logique "Celestial: Winter" de Mantra qui va nous occuper aujourd'hui avec cette fois deux morceaux supplémentaires pour un petit quart d'heure de musique, de quoi patienter avant le prochain rendez-vous au printemps le 20 Mars.
"Winter I : Isolation" ouvre le bal et si les influences Tool se font encore entendre c'est surtout une ambiance plus sombre qui nous frappe, Mantra développant pour le coup quelque chose de plus pesant. On retrouve la patte présente sur les morceaux de "Fall" mais Mantra fait fort logiquement descendre la température de quelques degrés avec une mélancolie bien plus marquée. Après quelques lignes de chant clair, ou plutôt des chœurs assez inquiétants, ce sont quelques parties de chant plus saturées qui se font entendre pour durcir un peu le ton. Par contre, il faut reconnaître que l'influence Tool s'entend pas mal ici, en particulier dans les patterns de batterie qui rappellent le style de percussions presque tribales qu'affectionne Danny Carey. Mais encore une fois c'est peut-être trompeur de découvrir les morceaux de cette façon et on réécoutera tout ça d'un bloc quand l'album sera disponible en version complète. D'autant que deux parties doivent encore sortir ensuite et qu'on aura sûrement droit à encore d'autres ambiances, de quoi donner un futur album riche et varié. Certaines influences se fondent parfois mieux une fois que l'album est écouté comme un tout cohérent, mais pour ça il va falloir attendre la sortie de la dernière partie prévue pour le 21 Juin et qui sera précédée évidemment de la troisième le 20 Mars. Mais revenons-en à nos moutons hivernaux avec le deuxième et dernier morceau de cette partie, "Winter II : Vessel".
Un morceau qui démarre de façon plus metal et plus dure avec quelques coups de double grosse caisse et des riffs plus agressifs. Une petite pointe d'agressivité bienvenue pour amener un peu de dynamisme et de variété dans des morceaux assez posés jusqu'à maintenant. Les mélodies et la mélancolie reviennent bien vite mais cette petite incursion de sonorités plus dures fait plaisir à entendre. Cela donne aussi à ce deuxième morceau un côté plus direct, plus accrocheur et un impact plus important. Le metal moderne se fraie un chemin avec de gros riffs saccadés, des cassures rythmiques et des guitares plus puissantes qui font ressortir le côté le plus metal de Mantra. Des chœurs à la fois majestueux et mélancoliques eux aussi apportent un climat plus sombre, solennel avant que le chant clair amène un côté plus aérien et une ambiance plus éthérée. On se rend compte une fois de plus que cette production chaleureuse donne un son naturel qui permet de profiter de toutes les nuances des instruments, avec un son de batterie dont on entend les peaux résonner avec l'impression que le groupe joue devant nous. Un vrai plaisir pour les oreilles que l'on aimerait entendre chez plus de groupes. Quoique, il semble que ces derniers temps la mode des productions sur-compressées et synthétiques cède un peu la place à un retour vers quelque chose de plus chaud, d'organique et naturel.
Mantra nous délivre donc morceaux supplémentaires pour un petit quart d'heure et quelques surprises avec un retour du metal, des gros riffs et d'une ambiance plus sombre sur l'un d'entre eux. On attend donc de pied ferme la suite pour entendre ce que le groupe nous réserve.
"Celestial: Fall"
Note : 16/20
Nous avions déjà parlé du groupe Mantra et de sa démarche atypique en 2019 avec "Medium". Cette fois, il revient avec "Celestial", un album qui va sortir en quatre parties, une pour chaque saison, pour chaque acte et donc pour chaque chapitre. Puisque la première partie vient de sortir c'est évidemment l'automne qui est concerné et cette première sortie s'appelle donc "Acte I - Fall". Et vous allez voir que la démarche du groupe est encore plus originale que pour les précédents albums.
Quatre parties pour quatre saisons qui vont sortir à quatre dates différentes, dates qui correspondent aux dites saisons, il va donc falloir s'armer de patience pour avoir la totalité de l'album. Rien que sur la forme c'est original et Mantra va en plus amplifier cela avec des performance scéniques qui mêleront de la danse à cette musique déjà à cette démarche déjà bien particulière. Et si certains font tout pour se démarquer et tombent dans le gimmick avec moultes fioritures musicales ou scéniques pour assurer le spectacle, Mantra le fait pour coller à son concept et donner une profondeur supplémentaire à son œuvre. Et aborder par la même occasion le thème de la chute de la civilisation, particulièrement par le dérèglement climatique et l'impuissance que l'on peut ressentir face à ça. Nous avons donc ici les trois premiers morceaux du futur album "Celestial" avec "Acte 1 - Fall" qui concerne donc l'automne, douze petites minutes qui permettent d'avoir une idée de l'évolution du groupe et ce qu'il nous réserve pour l'album complet. Comme précédemment, la musique de Mantra pourrait être qualifiée de metal progressif au sens large du terme, donc avec pas mal de sonorités différentes qui s'entrecroisent et une envie de ne pas se limiter à une quelconque scène. On démarre donc la plongée avec "Messenger (Fall I)" qui nous accueille sur une ambiance solennelle, des chœurs qui propagent une certaine mélancolie et des mélodies tout finesse . On retrouve vite les cassures rythmiques chères aux groupes prog mais jamais Mantra ne part dans la démonstration et ce premier morceau est au contraire dans une certaine retenue. Le groupe arrive une fois de plus à proposer une musique profonde et travaillée sans jamais la rendre inutilement complexe.
On retrouve quelques petites sonorités proches de Tool par moments si on veut vraiment chercher les groupes ayant influencé Mantra, mais comme pour "Medium" le groupe dépasse bien vite tout ça et fait entendre sa propre personnalité. Le chant un peu plus plaintif à la fin du morceau renvoie quant à lui aux groupes de rock gothique, new wave ou post-punk. Un minimum d'ouverture d'esprit sera donc nécessaire pour apprécier ces ouvertures à des sonorités extérieures au metal, même si cela reste dans le domaine des musiques sombres. "Illumination (Fall II)" prend la suite et emprunte une voie plus aérienne avec là encore de très belles mélodies. L'influence Tool revient sur "Premonition (Fall III)" mais là encore le groupe arrive à faire en sorte que sa musique développe quelque chose de plus personnel, probablement grâce aux émotions qu'ils cherchent à y faire passer et qui ne peuvent être que les leurs. Par rapport à "Medium", on sent sur ces morceaux une orientation plus subtile, plus feutrée et moins ouvertement metal. Mais il reste trois chapitres à écouter et nul doute que Mantra va nous surprendre et nous amener encore d'autres sonorités au milieu de tout ça. Un véritable appel à la contemplation là aussi teinté d'une certaine mélancolie. On sent le travail qui a été fait pendant plusieurs années sur ces morceaux à tiroirs qui font encore découvrir des détails après de multiples écoutes. C'est d'ailleurs un des bons points du fait de découvrir l'album par chapitres, on peut prendre le temps de bien écouter et assimiler les morceaux. Quand la suite arrivera non seulement on l'appréciera d'autant mieux après avoir bien cerné celle-ci, mais le groupe aura en plus créé une certaine attente.
Mantra revient donc avec un concept étonnant dans la forme et nous livre trois morceaux prometteurs et touchants qui donnent envie de découvrir la suite. Une suite qui s'appelle "Acte II - Winter" et dont la sortie est bien entendu prévue pour le 21 Décembre 2024.
"Medium"
Note : 16/20
Il y a des groupes qui n'aiment pas la facilité et qui préfèrent mettre sur pied des projets ambitieux. Mantra est de ceux-là et son troisième album, "Medium", sorti chez Finisterian Dead End va une fois de plus vous embarquer dans un voyage assez mouvementé. Mantra chasse sur les terres du progressif mais le vrai, celui qui expérimente et qui défriche le terrain, alors allez chercher votre ouverture d'esprit et tenez-vous bien, ça risque de remuer un peu !
Pour commencer, l'album n'est constitué que de deux morceaux de dix-sept minutes chacun et même si l'on a déjà vu ça en particulier chez des groupes de doom, l'exercice n'est jamais facile pour autant. Pourquoi deux morceaux ? Parce que le thème abordé sur ce nouvel album est la dualité entre le corps et l'esprit, on a donc un morceau "Body" et un autre "Mind". "Medium" est à la fois une exploration musicale et un voyage introspectif qui s'aventure dans le domaine de la métaphysique en se posant la question de la nature de l'esprit, un sujet qui reste encore bien flou aujourd'hui. Musicalement, c'est aussi profond, complexe et riche que la thématique et Mantra brouille les pistes en évoluant dans un bon paquet de registres différents. L'étiquette importe peu et le groupe refuse les barrières stylistiques en mélangeant le progressif, le metal extrême et à peu près tout ce qui peut servir son propos. Le début de "Body" pourrait presque sonner dans l'esprit (quel humour...) comme un mélange entre Tool et The Ocean avec cette atmosphère mi-ambiante mi-tribale. Si je fais appel à quelques noms, c'est simplement pour essayer de situer un peu la bête, Mantra a sa patte et "Laniakea", son précédent album, l'avait déjà bien prouvé. Ce premier morceau évolue d'ailleurs plus tard en quelques chose de plus metal avec des riffs puissants et des contretemps en veux-tu en voilà. Pourtant, malgré la relative complexité de sa musique, le groupe ne nous perd jamais en route, ne tombe jamais dans l'expérimentation sans queue ni tête. La mélodie et les émotions sont les pièces maîtresses de ce "Medium" et si on sent clairement une volonté de ne pas rester coincé dans un carcan l'exploration reste accessible aux néophytes.
Il va bien évidemment falloir avoir un esprit ouvert et écouter l'album une bonne paire de fois avant d'en saisir les subtilités mais il n'y a rien qui pourrait rebuter ou effrayer des oreilles non averties. Malgré les deux groupes cités précédemment et que l'on ne sent que de façon fugace sur quelques passages, on ne peut pas vraiment rapprocher Mantra de qui que ce soit. Le groupe a vraiment une personnalité bien affirmée et crée son univers sans avoir besoin de piquer des idées à droite à gauche. "Medium" est une véritable exploration à tous les niveaux et on sent le travail que l'album a demandé, le fait que rien n'est laissé au hasard. L'évolution se poursuit et ce nouvel album se démarque de "Laniakea" comme ce dernier s'était démarqué de "Into The Light". Quelques passages plus durs et agressifs viennent de temps en temps ajouter leur grain de sel au milieu de ces ambiances planantes ou tribales histoire d'illustrer la dualité en question ici et apporter un dynamisme bienvenu. Si l'ensemble est à dominante introspective voire contemplative, ce qui est plutôt logique vu la thématique abordée, Mantra amène suffisamment de richesse et de sonorités différentes pour que sa musique reste vivante. Malgré la durée de dix-sept minutes par morceau, l'ennui n'a jamais le temps de s'installer et "Medium" captive tout en faisant figure d'OVNI musical. Notons aussi que l'album bénéficie d'une très bonne production avec un son clair, puissant et qui sonne de façon très organique à des années-lumière des productions artificielles à la mode ces derniers temps.
Un troisième album qui continue à explorer d'autres terrains musicaux et qui se démarquent donc de ses deux prédécesseurs, ce qui n'est pas une surprise puisque Mantra a déjà montré par le passé que faire deux fois la même chose ne l'intéressait pas.
"Laniakea"
Note : 18/20
Il y a quelques années, je découvrais, en même temps que sa première production, un label et son responsable du même coup, Laurent. Ce label venu de très très loin pour moi (de Bretagne exactement), c’était Finisterian Dead End. FDE comme je me plais à l’appeler, a commencé petit, dans ses petits souliers. Puis le label a grandi (grandi encore), a positionné ses leaguers sur des grandes scènes à l’image du Hellfest. Laurent, pas peu fier à chaque fois de ses coups, compte désormais dans le paysage de notre belle scène mais également à l’international. Ce qui est bien dans tout cela, c’est que votre humble serviteur a chroniqué la totalité des productions du label (et quelque chose me dit que ce n’est pas fini) et là, c’est précisément moi qui suis fier de mon coup.
J’ai donc le plaisir aujourd’hui de vous présenter le nouvel album tout beau tout chaud de Mantra, "Laniakea" ("paradis incommensurable" ou "horizon céleste immense" en hawaïen), le deuxième de la carrière du groupe avec (vous l’avez compris) le soutien et le partenariat de Finisterian Dead End.
Je me rappelle très bien de la première fois où j’ai vu le premier album de Mantra, le bien nommé et excellent "Into The Light" Je me suis dis à l’époque "Tiens, voilà un disque qui dénature un peu avec le noir ou le blanc (le visuel est dans une dynamique de jaune avec de belles figures géométriques) que l’on a l’habitude de voir et / ou d’avoir entre les mains". Musicalement c’était déjà très bon, frais (si je puis me permettre l’expression) et assez nouveau pour moi (dans le style, l’univers du groupe). Suite à cela, Mantra a pas mal tourné, a beaucoup joué comme on dit, a beaucoup travaillé également, et c’est donc tout naturellement qu’aujourd’hui se présente le fameux cap du deuxième album pour nos amis originaires de Rennes.
Il est ainsi fort appréciable de recroiser la route des formations que l’on a déjà chroniquées, cela permet d’observer à quel point elles évoluent ou ont évolué. Et là, c’est bien le cas, croyez-moi, Mantra a grandi et rentre avec "Laniakea" dans une nouvelle ère.
"Laniakea", ce n’est pas moins de 10 titres pour près de 67 minutes de metal progressif. Pierre, Simon, Thomas et Gabriel nous gratifient d’un monde, d’un univers bien à eux. Encore une fois, le défenseur de la scène française que je suis est ravi (voire comblé) d’observer à quel point les groupes français n’ont plus rien à prouver, mais alors plus rien, et ce ne sont pas "Marcasite", l’excellent "Abred" ou encore "Dead Sun" (où l’on s’embarque pour un voyage de 13 minutes !) qui prouveront le contraire.
Côté technique, "Laniakea" a été enregistré au Brown Bear Studio par Arthur Lauth et masterisé au Master Lab Systems par Ronan Cloarec. Résultat, on a entre les mains un album homogène, cohérent, très plaisant à écouter, doublé d’une musique intelligente. Toutefois, comme pour beaucoup de disques dans un style très travaillé, très recherché, il vous faudra de nombreuses écoutes pour en découvrir toutes les subtilités, un one shot ne sera point suffisant.
Si vous ne connaissez pas encore Mantra et que vous avez envie de découvrir sa musique, je vous invite à vous rendre sur son site où vous trouverez de très nombreuses infos sur le groupe (et des vidéos par exemple). Et si vous avez envie de continuer l’aventure (ne l’oubliez-pas, aimer la musique, c’est la soutenir), direction Finisterian Dead End où vous pourrez vous faire plaisir, j’en suis certain.
En résumé, je dirais que Mantra nous livre un très très bon album, tout en émotion, et encore une fois FDE suit sa politique éditorialiste qui consiste à toujours nous surprendre.
Du tout bon, les amis ! Ah et avant que je n’oublie, mention spéciale au visuel de "Laniakea", tout comme l’édition digipack de toute beauté, un must have si vous êtes collectionneurs.
"Into The Light"
Note : 18/20
Il m'a été permis de lire à maintes reprises que la musique, et plus précisément celle que nous aimons et que nous soutenons par dessus tout, je cite, se meurt. Si parfois je trouve ceci légitime (ventes faibles, fermetures d'enseignes, suppression de rayonnages, le téléchargement illégal qui tue la musique etc) eh bien parfois cela peut paraître infondé. Je ne suis pas en train de tenter d'écrire une introduction à un essai sur l 'économie de la musique mais bel et bien en train de démontrer qu'une lueur d'espoir existe ! Merci en grande partie aux indépendants, aux amoureux de la musique qui se battent bec et ongles pour faire vivre les productions. Et c'est exactement ce que réalise le label qui monte, qui monte, Finisterian Dead End (F.D.E pour les intimes) par l'intermédiaire de son boss, Laurent !
Encore une fois F.D.E ne s'est pas trompé, Mantra est un ovni musical dans le paysage du metal français et méritait cette signature et ce, pour notre plus grand plaisir. Attention petit chef d’œuvre.
Mantra, pour les présenter, est ce que l'on peut appeler une jeune formation car formée en 2009 à Rennes. Le groupe est constitué de Pierre Junod au chant, Simon Saint-Georges à la guitare et au chant, Mathieu Monnier à la basse et Gabriel Junod à la batterie. "Into The Light" est leur premier album et voit le jour grâce au partenariat avec F.D.E.
Précédemment à "Into The Light", Mantra a sorti deux démos, "Let The Light Be" en 2009 et "Tribal Warning" en 2010. En 2012, Mantra a sort un EP cinq titres "Toward The light". Une discographie relativement bien fournie pour un jeune groupe.
A l'écoute des premières secondes d'"Into The Light" et du premier morceau de l'album "Toward The Light", on comprend aisément pourquoi Mantra revendique comme influences musicales des formations telles que Tool, Gojira ou Mastodon. Mantra mixe à merveille la lourdeur du doom, la puissance du death metal, la technique du progressif mais on peut également rajouter l'acoustique et l'atmosphérique. Vous l'avez compris, un style presque inclassable (quand je parlais d'ovni musical...) ! Mantra a inventé autour de sa musique un univers atypique, mélangeant à la fois émotion et rythmes envoûtants. Ce premier album est le juste retour des efforts opérés par le groupe depuis 2009 au sein de la scène metal. Mantra qui, en deux démos, un EP, leur premier album désormais, et de nombreux concerts (dont un mémorable à la Boule Noire le 30 Mars 2012 qui restera dans les annales) mérite que l'on jette un regard (enfin au moins une oreille) sur leur musique. Tout simplement éblouissante. Comment passer à côté de morceaux tels que "Call My Name", l'instrumental planant "Elevate" ou "Tribal Warning" ? Impossible.
"Into The Light" a été enregistré au studio Moulinchard (23), La Maison Neuve (35) et De La Barre (75) par Simon Saint Georges, mixé au studio AOC (92) par Maxime Singer, Simon Saint Georges et Gabriel Junod et le mastering, lui, a été effectué par Philippe Marcias au studio PM Studio (75). L'album bénéficie d'une production qui fait ressortir à merveille toutes les nuances des morceaux, chaque instrument ou effet fait ressortir une émotion, un ressenti.
A tout cela, rajoutez un artwork qui sied au top à l'album : figures géométriques spatialisées, du jaune et du noir du plus bel effet et vous avez entre vos mains et dans votre platine ou dans votre lecteur portable un des albums les plus intéressants de ces derniers mois. Si, à la première écoute, "Into The Light" peut paraître difficile d’accès (genre musical peu commun il faut le dire) à n'en pas douter, les mélodies, les invitations au voyage et au rêve vous referont inexorablement revenir à lui. Ne passez pas à côté d'une telle pépite, d'un album proche de la perfection.
A voir sur scène au plus vite accompagné des jeux de lumière et de la vidéo.