Le groupe
Biographie :

Originaire de Milwaukee, Wisconsin aux Etats-Unis, le groupe de metalcore Misery Signals voit le jour courant 2002 mais subit régulièrement des changements de line-up. Il est actuellement composé de : Ryan Morgan (guitare / chant), Branden Morgan (batterie / Lightyrs), Jesse Zaraska (chant), Stu Ross (guitare, chant / Comeback Kid) et Kyle Johnson (basse). Misery Signals compte cinq albums studio à son actif.

Discographie :

2003 : "Misery Signals" (EP)
2004 : "Of Malice And The Magnum Heart"
2006 : "Mirrors"
2008 : "Controler"
2013 : "Absent Light"
2020 : "Ultraviolet"


Les chroniques


"Ultraviolet"
Note : 16/20

Bon, au titre d’une énième comparaison uniquement liée au blase, avec “Misery Signals”, mon oeil (toujours très aiguisé) a fait un parallèle foireux avec Threat Signal mais aussi avec Misery Index et "Misery System", le titre de Lorna Shore. Dois-je vraiment préciser qu’il avait, encore une fois, tout faux ? En fait, je connaissais déjà Misery Signals, j’avais simplement “omis” que la bande originaire à la fois de Portland, du Wisconsin et de Vancouver est l’une des formations “metalcore” les plus vénérées de cette dernière décennie.

À l’instar de The Ghost Inside, Misery Signals a profité de 2020 pour faire un retour en force dans le seul et l’unique but de rappeler non seulement sa domination du “game” (TMTC Booba) et s’asseoir de nouveau sur le trône. Bon, sur les genoux de The Ghost Inside, mais sur le trône quand même. En cela, "Ultraviolet", n’est pas si lointain de "Mirrors" (2006) par exemple. "Ultraviolet" a aussi quelques traits que n’aurait pas renié 7 Angels 7 Plagues (mais si : Misery Signals vs Burning Empires). Le plus appréciable dans "Ultraviolet" ? Sa propension a cassé des culs sans jamais tomber dans le surfait. Sept ans après un "Absent Light" un peu en demi+teinte et à bout de souffle, moins de quatre après une reformation, "Ultraviolet" met aussi bien à l’honneur le côté brut et rentre-dedans de Misery Signals que son côté plus “progressif” (téma "River King" ma gueule). N’allons pas jusqu’à crier que "Ultraviolet" réinvente Misery Signals. En fait, c’est peut-être même l’inverse, Misery Signal réinvente "Ultraviolet" à chaque titre ("The Tempest" vs "Through Vales Of Blue Fire" vs "The Fall").

Dans la lignée des “best comeback in history”, "Ultraviolet" a toute sa place dans la discographie de Misery Signals et même dans le top 3 (aux côtés de "Mirrors" et de "Controller" pour ma part). Mais attends, l’album est sorti depuis Août et tu es encore en train de lire un pseudo-chroniqueur qui te rappelle que tu ne l’as toujours pas écouté ?


Rm.RCZ
Février 2021




"Absent Light"
Note : 12/20

Pour commencer, voyons un peu de quoi à l’air cet album. Alors la pochette, sobre efficace, mais dommage qu’elle soit un peu trop dans la mouvance actuelle (œil, triangle…), bref passons. Ensuite le contenu : 11 titres, donc un album bien fourni.

L’album commence en douceur par "A Glimmer Of Hope", sample, guitare clean, orchestre, puis gueulante bien vénère en fin de titre, rien de mieux pour annoncer la suite. Vient ensuite le titre "Luminary", ça déboule, tempo bien élevé, de bonnes saccades, et au dernier quart du titre, un gros break bien violent qui saura ravir les fervents amateurs du genre. Arrive "Reborn (An Execution)", ce titre est vraiment intéressant, refrain accrocheur, break qui tabasse sévère et petit orchestre en fin de morceau, le tout très aéré. Le titre "Carrier" démarre doucement, ça fait du bien après tous ces enchaînements de technicité, titre lui aussi accrocheur qui reste dans la lignée du titre précédent. Ca s’enchaine avec "Shadow And Depth" même genre de composition, riff relativement technique et fin orchestrale. "Lost Relics", encore un titre bien déstructuré, ça change du metalcore dit basique, sans être trop moderne non plus, même punition pour "Two Solitudes". Vient le titre "Departure", plus rentre-dedans mais gardant la marque de fabrique bien ancrée dans les morceaux précédents. Les 3 derniers titres : "The Shallows", "Ursa Minor" et "Everything Will Rust" sont à mon goût les plus intéressants, pour la première fois depuis le début de l’album, on peut apercevoir du chant clair (pas mielleux bien sûr) mais qui change de la voix monocorde.

Ne connaissant Misery Signals que de réputation (honte à moi), je peux dire que cet album n’est pas un mauvais album mais fait son taff, les compos sont relativement bien aérées du fait que nombre d’entre elles possèdent des passages calmes mais conservent bien leur brutalité d’origine. Quelques remarques sur le chant, un peu linéaire et à la composition qui, selon moi, est un peu répétitive. Pour les amateurs de The Eyes Of A Traitor.


Paul
Septembre 2013


Conclusion
Le site officiel : www.miserysignals.net