Le groupe
Biographie :

Nightland est un groupe de death metal symphonique italien formé en 2007 et actuellement composé de : Ludovico Cioffi (guitare, chant, orchestrations / Sun Of The Suns, The Modern Age Slavery), Filippo Scrima (basse / Sun Of The Suns), Filippo Cicoria (batterie / ex-Suffer In Silence) et Brendan Paolini (guitare). Nightland sort son premier album, "Obsession", en autoproduction en Février 2015, suivi de "Umbra Astra Luna" en Novembre 2019, et de "The Great Nothing" en Novembre 2021 chez Scarlet Records.

Discographie :

2011 : "Knights Of The Dark Empire" (EP)
2012 : "In Solemn Rise" (EP)
2015 : "Obsession"
2016 : "Umbra Astra Luna"
2021 : "The Great Nothing"


La chronique


Nightland se présente à l’aube de ses quinze années de carrière avec un troisième album. Créé en 2007 en Italie par Ludovico Cioffi (guitare / chant, Sun Of The Suns, The Modern Age Slavery), le groupe complété par Filippo Scrima (guitare, puis basse, Sun Of The Suns), Filippo Cicoria (batterie, ex-Suffer In Silence) et Brendan Paolini (basse, puis guitare) nous offre "The Great Nothing" fin 2021 chez Scarlet Records.

L’album débute avec "The Conjunction Of Benetnash" et son introduction mystérieuse qui nous mène rapidement à un son imposant renforcé par des orchestrations. Les mélodies se joignent aux parties majestueuses, puis les hurlements bruts rejoignent l’instrumentale, apportant cette puissance à un univers accrocheur, alors qu’une voix claire vient renforcer le contraste, surtout lors des duos intenses. La puissance du death metal et la beauté des orchestrations explosent ensemble, tout comme sur "For Once My Name", un titre assez lancinant et groovy qui place des harmoniques dissonantes sur une rythmique solide. Le morceau s’axe énormément sur les mélodies et sur cette ambiance pesante, puis le tapping final nous mène à un piano mélancolique avant que la rythmique de "Shade Of A Lowering Star" ne vienne nous enchanter. Le morceau décuple les éléments qui créent ce contraste si intéressant, plaçant des orchestrations lancinantes après un blast furieux, mais le titre est long, et il permet aux deux parties de s’apprivoiser de de cohabiter avant un final plus doux, plus calme, et qui laisse "Further" proposer une introduction intrigante.

Une fois de plus, le morceau se montre assez accrocheur, prenant appui sur les harmoniques d’un death mélodique renforcé par des orchestrations, mais également par des riffs saccadés, puis le groupe nous offre une pause avec "101 Megaparsecs". Le titre pioche dans le potentiel des orchestrations du groupe pour agrémenter sa noirceur et nous garder dans son univers épique et mystique avant "The Great Nothing Pt. 1: Of Seeking and Straying". L’introduction propose des tonalités modernes, puis les tonalités brutes et groovy se présentent rapidement pour créer un univers accrocheur autour duquel le groupe nous dévoile sa magie, puis "The Great Nothing Pt. 2: The Reliever" prend la suite avec une longue partie instrumentale. Le chant arrive sur le tard, mais il laisse aux musiciens la possibilité de s’exprimer, que ce soit la section rythmique par une solidité brute, les guitares par des leads épiques ou les orchestrations pour leur intensité. "The Great Nothing Pt. 3: Pursuers Of Absolution" vient refermer l’album avec une mélancolie qui se transforme peu à peu en rage brûlante et qui explosera avant de s’éteindre, nous laissant dans ces mélodies entêtantes.

Je connais Nightland depuis quelques années déjà, et il est impossible de ne pas dire que le groupe a progressé. Que ce soit avec son long titre éponyme ou avec l'enchaînement des trois derniers morceaux, "The Great Nothing" a été composé par des musiciens qui connaissent leur univers, et qui en repoussent les limites.


Matthieu
Novembre 2021


Conclusion
Note : 18/20

Le site officiel : www.nightland.it