Noctambulist s’apprête à lâcher son deuxième album sur le monde. Intitulé "The Barren Form", il fait suite à un premier opus sorti en 2019 par S.M. (chant, Berated), A.T. (guitare,
ex-Expurgate), M.N. (batterie, Cordyceps, ex-Skinned) et R.H. (basse).
Après une intro oppressante et angoissante nommée "Exordium", le groupe a cinq titres pour
nous frapper avec un black / death solide et impénétrable, illustré par Brian D'Agosta et
Nadim Zaidi. "Depletion" nous écrase avec sa rythmique massive pendant que les
hurlements apportent une touche plus brute au titre, créant une sorte d’orage de violence,
mêlant puissance et dissonance, puis le titre s’apaise sur la fin tout en restant sombre, pour
nous lâcher sur "Infinitesimal", un morceau très long mais hypnotique. Sans pour autant jouer
des riffs très violents, le groupe réussit à construire un cocon de noirceur intense et étouffant
sous un blast qui semble sans fin.
L’outro occulte nous mène droit sur "Engulfed", un morceau
à nouveau très agressif, mais également très lourd, qui pioche dans des sonorités oId
school du death metal pour appuyer l’oppression du black metal. On retrouve une
intervention viscérale de Kelly Schilling (Dreadnought, ex-Stoic Dissention) avant que le
groupe ne nous conduise à "Contrivance", un morceau qui suit cette ligne directrice
dissonante et malsaine, mais qui propose tout de même quelques leads entêtants.
"Dissolution", le dernier titre, nous lâche au milieu d’une tornade de violence pure, alimentée
par des musiciens totalement déchaînés qui mélangent dissonance avec agressivité et
oppression morbide, avant de nous laisser avec une douce mais sombre outro.
La noirceur de Noctambulist est prête à être déversée sur le monde. Avec "The Barren Form", le groupe convoque un ouragan de violence et de dissonance qui nous submergera
en un instant, mais qui monopolise notre esprit.
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