Le groupe
Biographie :

Né en 2007, Nolentia est un groupe de grindcore où se mêlent des influences de death-metal, de hardcore, de sludge, de crust, de doom. Leur première démo "Sell Your Soul To Grind'n Roll" sort en 2008 et leur offre l’opportunité d’ouvrir pour The Arson Project, Benighted, Dagoba, Disgorge, Imply In All, Ultra Vomit, Inhume, Knut, Sylvester Staline, Textures ou Yattaï. Un an plus tard ils sortent leur premier album "One Loud Noise And It's Gone" enregistré au Bringer Studio (Alea Jacta Est, Drawers) dans lequel on retrouve cette même base grindcore avec l’ajout d’éléments punk et noise. Après avoir tourné en 2011 dans des festivals ainsi qu’avoir assuré des concerts en France, en Espagne et en Allemagne le groupe commence à travailler sur l’écriture d’un nouvel album. C’est sur le label Kaotoxin que sort donc leur nouvel effort au simple nom de "May The Hand That Holds The Match That Will Set This World On Fire Be Blessed Above All".

Discographie :

2008 : "Sell Your Soul To Grind'n Roll" (Démo)
2009 : "One Loud Noise And It's Gone"
2013 : "May The Hand That Holds The Match That Will Set This World On Fire Be Blessed Above All"


Les chroniques


"May The Hand That Holds The Match That Will Set This World On Fire Be Blessed Above All"
Note : 15,5/20

Quatre années après leur premier album Nolentia revient aujourd’hui avec un album dont je n’écrirai pas le nom puisque la plupart d’entre vous ne feraient que le survoler des yeux sans le lire réellement. L’artwork est surprenant, pas qu’il soit extraordinaire, même s’il me plaît bien, mais parce qu’il fait davantage penser à un univers post-machin truc progressif. Avec 17 titres en 30 minutes on réalise rapidement que même si un groupe évolue il ne peut pas changer aussi radicalement ! On entame donc les hostilités avec "The Boiling Frog Principle". Le son est bon, voire même très bon pour le style, ce qui met déjà en valeur le travail fourni. Chaque instrument a sa place, tout sonne comme il faut et ne donne qu’une envie… découvrir la suite. On continue avec "The Lament For The Road Kill", les deux voix se mélangent à merveille entre les bons growls bien grindcore et les cris plus aigus, ce qui insuffle une énergie plus importante à la musique et rend l’album bien moins monotone que de multiples groupes du même type. Les titres s’enchaînent sans faiblir. De "Broken Toyz" à "The Second Principle", les blasts sont les rois, les hurlements ne laisseront jamais place à quelconque chant clair et doux et les plans gratte martèlent nos cerveaux. En somme, vous vous demandez presque pourquoi tant de brutalité ? Parce qu’on aime ça tout simplement, parce que ça défouraille et que ça fait du bien. On trouve tout de même au milieu de tout ce grindcore sans concession quelques petits passages venus d’autres univers et c’est bien là dedans que réside le plus grand intérêt de cette galette. Un peu de punk par ci ("Xie Xie"), une dose de sludge par là ("Et In Acedia Ego"), une lichette de noise ("Too Far Gone") sans oublier un peu de death et de hardcore ("The Ticking Of The Clock"). Vous l’aurez compris, Nolentia est un groupe de grindcore mais pas que ! Je ne dis pas non plus qu’ils convertiront les plus réticents mais en attendant nous sommes face à une galette de qualité proposée par un groupe qui tend à se démarquer. Attention, produit explosif à manipuler avec précaution !


Kévin
Avril 2013




"One Loud Noise And It's Gone"
Note : 15/20

Fervente admiratrice et supportrice du groupe depuis leur première démo "Sell Your Soul To Grind'n Roll", j'aurais vendu mon sein droit s'il le fallait pour vous convaincre que ces gars allaient nous ravager les oreilles proprement dans les années à venir. C'est donc avec une particulière ferveur que j'attendais la sortie de leur premier album. Le voici donc : "One Loud Noise And It's Gone", on retrouve dans celui-ci la petite touche Nolentia qu'ils nous vendaient, du grind donc mélangé à une bonne touche de rock gras. Ca blast et ça grogne à tout va, mais je dois tout de même le souligner en tant qu'honnête chroniqueuse, le premier album est quand même décevant par rapport à ce que les gars nous avaient promis à la démo, bien que la prod soit meilleure et les musiciens toujours aussi bons, mais juste qu'on aurait imaginé leur concept peut-être un peu plus poussé à l'extrême, des morceaux qui tournent moins en rond ("Construct"), pour ne pas retomber dans le carcan maintenant chiant à mourir des nouvelles sorties grind. Mais bon, Nolentia continue de sortir du lot, de par leur style mais aussi leur personnalité bien à part, un sens de la communication fun et sans grinderies pénibles. Sur cette première galettes donc, on finit de découvrir l'univers Nolentia, avec un chant qui a évolué, tranchant entre des parties vraiment grognées ("Oyster") et des morceaux avec un chant à la limite du rock stoner ("Rhetoric Of Self Abhorrence"). Enfin, j'ai beau m'essayer à la critique, Nolentia me retourne toujours, exhaltant parfois comme des petites surprises death, des morceaux de styles qui sortent de nulle part, bref, support Nolentia ! Ecoutez cet album !


Lenore
Mars 2010




"Sell Your Soul To Grind'n Roll"
Note : 18/20

Mettez le CD dans votre chaîne ces 6 pistes qui composent la première démo du groupe Nolentia sauront vous séduire, en effet, c'est une cascade de riffs dégueulasses et un chant bien goret qui s'abat sur vous. Vous aurez donc remarqué le titre bien jusitifié de cette démo à l'artwork original et classe : "Sell Your Soul To Grind'n Roll". A l'écoute cette démo typée grindcore, j'offre mon âme sans hesiter, les morceaux sont hyper courts (en tout 14 minutes pour 6 pistes !), mais hyper rapides, s'enchaînent sans aucune sorte de procès, sans intro ni outro, mais parfaitement bourrins, les deux chants de Ghis et Raph se ressemblent et s'entremêlent dans des couplets aux phrases courtes, presque crachées : "I cheat ; I lie ; There is nothing ; Else to do / I laugh ; I fuck ; Waiting for ; the time to die". Les deux chanteurs ont donc un panel varié de tons, comme on pourra l'écouter dans "Goethe", où Ghis et Raph chantent à tour de rôle sur une batterie grind endiablée, enfin que du bon. On appreciera donc aussi les prestations abouties des musiciens qui, à un an de la formation de Nolentia sont déjà parfaitement calés et prêts pour des prestations scéniques qui s'annoncent excellentes. En effet, on relèvera que cette démo a été enregistrée dans des conditions "live", à l'image du groupe, alors je vous laisse imaginer ce que cela donnerait sur un album entier...


Lenore
Juin 2008


Conclusion
L'interview : Raf

Le site officiel : www.myspace.com/nolentia