Le groupe
Biographie :

Orbit Culture est un groupe de death / groove metal suédois formé en 2013 et actuellement composé de : Niklas Karlsson (chant / guitare), Fredrik Lennartsson (basse), Richard Hansson (guitare) et Christopher Wallerstedt (batterie). Orbit Culture sort premier album, "In Medias Res", en autoproduction en Juillet 2014, suivi de "Rasen" en Mars 2016, et de "Nija" en Août 2020 chez Seek & Strike.

Discographie :

2013 : "Odyssey" (EP)
2014 : "In Medias Res"
2016 : "Rasen"
2018 : "Redfog" (EP)
2020 : "Nija"


La chronique


Orbit Culture ne ralentit pas le rythme et nous offre "Nija", son troisième album. Créé en 2013 par Niklas Karlsson (chant / guitare) en Suède, le line-up est aujourd’hui complété par Fredrik Lennartsson (basse), Richard Hansson (guitare lead) et Christopher Wallerstedt (batterie). Toujours axé sur un groove / death aux thèmes futuristes, le groupe reprend les armes après son dernier EP.

Le groupe démarre en trombe avec un "At The Front" martial et groovy à souhait. Un refrain en chant clair prenant, des mélodies tranchantes et une rythmique brutale, il n’en fallait pas plus pour me faire accrocher à la musique du groupe ! On continue avec la martiale et glaciale "North Star Of Nij", un morceau aux quelques orchestrations qui lui donnent une dimension majestueuse. Des pointes de death mélodique se font sentir, tout comme sur la lourde "Day Of The Cloud". Les musiciens se sont littéralement déchaînés sur ce morceau, dont le break au son clair ne peut qu’appeler à plus de violence. Le son clair est également ce que l’on entend en premier sur "Beyond", un titre plus calme que les autres et qui tire vers des influences prog tout en conservant cet aspect lourd et mélodique. L’intensité ne fait que croître, et le final sera plus qu’explosif.

On passe à "Open Eye", un titre mystérieux qui se révèle à nouveau planant et lourd, tout en incluant quelques parties plus thrash avant de revenir sur un death metal groovy imposant. "Mirrorslave" et ses sonorités modernes raviront les amateurs de son prenant et fera remuer des crânes tout en étant l’un des morceaux les plus aériens de la formation, alors que "Nensha" n’a pour seul et unique objectif que d’aplatir un auditeur qui aurait oublié la férocité du groupe. Et elle frappe avec toute sa puissance, entre cette rythmique rapide et ces sonorités perçantes. Des choeurs éthérés viennent peupler le break avant d’autoriser le groupe à en remettre une couche pour nous souffler définitivement avant d’arriver sur la fin de l’album. "Rebirth" est un titre à l’intensité progressive, et c’est en déployant un groove prenant sur un titre plutôt calme, avec un passage à la cornemuse, que le dernier titre arrive. Intitulé "The Shadowing", il réunit une dernière fois cette fureur, cette rage et ce groove pour nous asséner un coup incroyable. Entre death / groove et influences post-hardcore, le groupe avance à pleine vitesse.

En lançant cet album d’Orbit Culture , je ne pensais pas être autant soufflé. "Nija", en plus d’avoir une superbe pochette, possède un potentiel incroyable qui fait jongler le groupe entre ses différentes influences pour nous offrir des passages lourds, intenses et majestueux.


Matthieu
Août 2020


Conclusion
Note : 19/20

L'interview : Niklas Karlsson

Le site officiel : www.facebook.com/orbitculture