Orbit Culture ne ralentit pas le rythme et nous offre "Nija", son troisième album. Créé en
2013 par Niklas Karlsson (chant / guitare) en Suède, le line-up est aujourd’hui complété par
Fredrik Lennartsson (basse), Richard Hansson (guitare lead) et Christopher Wallerstedt
(batterie). Toujours axé sur un groove / death aux thèmes futuristes, le groupe reprend les
armes après son dernier EP.
Le groupe démarre en trombe avec un "At The Front" martial et groovy à souhait. Un refrain
en chant clair prenant, des mélodies tranchantes et une rythmique brutale, il n’en fallait pas
plus pour me faire accrocher à la musique du groupe ! On continue avec la martiale et
glaciale "North Star Of Nij", un morceau aux quelques orchestrations qui lui donnent une
dimension majestueuse. Des pointes de death mélodique se font sentir, tout comme sur la
lourde "Day Of The Cloud". Les musiciens se sont littéralement déchaînés sur ce morceau,
dont le break au son clair ne peut qu’appeler à plus de violence. Le son clair est également
ce que l’on entend en premier sur "Beyond", un titre plus calme que les autres et qui tire vers
des influences prog tout en conservant cet aspect lourd et mélodique. L’intensité ne fait que
croître, et le final sera plus qu’explosif.
On passe à "Open Eye", un titre mystérieux qui se révèle à nouveau planant et lourd, tout en
incluant quelques parties plus thrash avant de revenir sur un death metal groovy imposant.
"Mirrorslave" et ses sonorités modernes raviront les amateurs de son prenant et fera remuer
des crânes tout en étant l’un des morceaux les plus aériens de la formation, alors que
"Nensha" n’a pour seul et unique objectif que d’aplatir un auditeur qui aurait oublié la férocité
du groupe. Et elle frappe avec toute sa puissance, entre cette rythmique rapide et ces
sonorités perçantes. Des choeurs éthérés viennent peupler le break avant d’autoriser le
groupe à en remettre une couche pour nous souffler définitivement avant d’arriver sur la fin
de l’album. "Rebirth" est un titre à l’intensité progressive, et c’est en déployant un groove
prenant sur un titre plutôt calme, avec un passage à la cornemuse, que le dernier titre arrive.
Intitulé "The Shadowing", il réunit une dernière fois cette fureur, cette rage et ce groove pour
nous asséner un coup incroyable. Entre death / groove et influences post-hardcore, le
groupe avance à pleine vitesse.
En lançant cet album d’Orbit Culture , je ne pensais pas être autant soufflé. "Nija", en plus
d’avoir une superbe pochette, possède un potentiel incroyable qui fait jongler le groupe entre
ses différentes influences pour nous offrir des passages lourds, intenses et majestueux.
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