Comme je le dis très (très) souvent dans mes chroniques, la scène française est sacrément belle, sacrément riche et bénéficie de plus en plus d’un gros soutien ; ça tombe bien, chez French Metal on est justement là pour ça, et moi en premier en hardant défenseur du "fabriqué en France". Nos musiciens, nos artistes, sont motivés et ont la  rage  et ce n’est certainement pas moi qui vais m'en plaindre. Aujourd’hui, chers lecteurs, j’ai le plaisir de vous présenter le premier album d’Oreskah, le bien nommé "Realm Of Origin" qui voit le jour, et ça aussi ça me plaît bien, en totale indépendance. Attention, j’aime les labels, surtout ce qui sont libres et qui produisent au "coup de cœur" (et il y en beaucoup !), mais parfois un peu de "vraie" indépendance ne fait pas mal. J’avais entendu parler de ce groupe qui allie à merveille le death mélodique, programmations et orchestrations lors de la sortie de son premier EP éponyme sorti en 2014 et sur lequel apparaissait Franky Costanza (que l’on ne va tout de même pas présenter) et qui baigne dans un monde imaginaire où la planète prison Oreskah est omniprésente. Tout d’abord si vous ne les connaissez pas, laissez-moi donc vous présenter Oreskah si vous le voulez bien. Le groupe est formé de Markus au chant, Flav à la batterie, Matt à la basse, Mika à la guitare et aux orchestrations et enfin Olivier à la guitare. Comme je vous disais, tout ce petit monde nous assène un death mélodique hyper inspiré, carré, mélodique à souhait et surtout hautement efficace. Rarement je suis surpris lors d’une première écoute, mais je puis vous assurer que j’ai énormément de mal à décrocher depuis. Oui, je n’ai pas peur de le dire, Oreskah est un groupe pétri de talent et sacré découverte.

"Realm Of Origin" va émoustiller vos petites oreilles mais va également vous balancer une paire de coups de poing bien placés, style "bourre-pif", digne du film culte Les Tontons Flingueurs (la fameuse scène du joyeux anniversaire). "Realm Of Origin", c’est 11 titres d’un metal où s’entrechoquent modernité et passé, il est indéniable qu’Oreskah puise ses racines dans l’histoire du metal (Dark Tranquillity, Children Of Bodom, In Flames, Dagoba) mais nous renvoie à la figure un metal actuel où les guitares, la voix (toujours sacrément calée !) et la partie rythmique s’en donnent à cœur joie et à plein tube. Je ne peux que vous encourager à vous rendre sur leur page Facebook où vous trouverez de nombreuses infos mais surtout le moyen de les soutenir, ce qui leur fera le plus grand plaisir j’en suis certain. Si vous le pouvez, penchez vous sur les titres "Purpose", "Unlearned" ou le titre qui donne son nom à l’album, l’excellent "Realm Of Origin". Oreskah, c’est plus qu’une surprise, c’est limite une révélation, et en plus sachez-le, le groupe est super disponible et n’a absolument pas la grosse tête, et ça, ça n’a pas de prix. "Realm Of Origin" vaut vraiment la peine que vous vous penchiez sur lui, surtout si vous aimez le son moderne et particulièrement les groupes hyper motivés, bourrés d’énergie et où une osmose existe réellement entre les membres. "Realm Of Origin" est le genre d’album qui me fait dire (encore encore encore et encore une fois) que la scène française est définitivement belle et n’a absolument (plus rien) à envier à personne ; d’autant que l’on a encore une fois affaire à un groupe qui a mis toute son envie et une grande application à nous offrir un album de qualité.

Côté technique, "Realm Of Origin" a été enregistré, mixé et masterisé au SoundPit Studio, antre qui a su donner toute l’ampleur et la profondeur nécessaires aux 11 titres de l’album. Autre point concernant "Realm Of Origin", l’introduction "Hatching To A New Sun" à écouter comme une bande originale de Film, majestueuse et  tripante et qui met, il faut le dire, formidablement bien dans l’ambiance. D’ailleurs à ce sujet, pour la petite histoire, Mika (la tête pensante d’Oreskah), m’a confié au détour d’une discussion être passionné par les musiques de films. Chez French Metal, on la vocation et surtout l’envie de soutenir la scène française, et Oreskah le mérite réellement. Et si vous avez envie vous aussi d’aller plus loin, comme je vous le disais un peu plus haut, n’hésitez pas à les contacter. Comme je dis souvent (également), quand on aime la musique, on la soutient afin de continuer encore longtemps à voir des albums physiques. Gageons que le groupe continue à composer et surtout qu'il ne perde pas cette motivation et cette énergie si perceptibles tout au long de "Realm Of Origin".

Comme à mon habitude, au tour du monde de la création de recevoir un petit hommage. Si "Realm Of Origin" est présenté dans un très joli digipack, il est illustré par un superbe visuel de Ketza GFx. Eh oui, un album c’est définitivement un tout, un ensemble, j’en ai la confirmation ici. Voilà les amis, j’en ai terminé avec Oreskah et "Realm Of Origin", son premier album. Vous l’avez très certainement compris, faites un geste simple : penchez-vous sur cet album…