Après "The Opening" (l'introduction), arrive "Flawless" (3min55) et nous pouvons nous rendre compte de la qualité exceptionnelle de l'enregistrement. Les lignes des guitares sont bien trash, la batterie est parfaitement audible et la voix ténébreuse arrive à nous transpercer.

"An Arson Of Yourself" (4min47) suit avec début progressif, de bons roulements de batterie et une bonne transition lente où la voix rageuse reprend sa place funeste. "No Redemption" (3min43) contient une rythmique énergique et variée dans les riffs, une ligne black metal, et un passage de gros riffs bien gras et lourds. "We Are The Wolves" un titre de 5min17 que je vous invite à découvrir via son clip. Sixième titre de l'album, "I Am Not One Of You" est un petit interlude de 2min20 avec des guitares mélo suivies de la voix. "A Farewell To Myself" (5min59) suit parfaitement cet interlude, avec de bonnes transitions chez le batteur qui, je dois le dire, fait un beau travail. On arrive à s'habituer à l'univers malsain et dramatique en comprenant la construction des compositions. La voix reste la même dans la noirceur et le négativisme.

"Hail Suicide" 4min06) est mon titre préféré, avec des enchaînements complexes et efficaces. L'énergie est toujours aussi présente mais également dans ces tonalités tristes qui arrivent à t'emporter dans la folie passagère. Voici le neuvième titre, "Everything Has Its End" (4min58), les musiciens arrivent à trouver l'arrangement parfait pour ne pas tomber dans le tourbillon de la similitude en cassant par surprise avec un featuring hardcore qui vient donner une nouvelle dimension à cette chanson. Sur "Black Day"(3min07), la tonalité mineure engendrée par la voix mélodramatique d'une femme qui raconte une histoire, encore un peu et je me retrouvais dans "V Empire (Or Dark Faerytales In Phallustein)" de Cradle Of Filth. "Son Of A Gun" (3min47) contient des riffs épiques, ça sonne vraiment bien, on garde bien la cadence et la froideur du genre.

"Hands Of Apocalyspe" (6min28), porte effectivement bien son nom : du rapide, du lent, du gras, de bons breaks. La chanson vient si bien s'accrocher à la dernière "The Mourning", avec cet effet de renaissance dans la mort. En bref, cet album est à écouter si vous n'avez pas d'envies suicidaires...