Le groupe
Biographie :

Rammstein est un groupe de metal industriel allemand, originaire de Berlin. Formé en 1994, il se compose depuis le début de six membres originaires d'Allemagne de l'Est ; décrit comme appartenant au genre Neue Deutsche Härte, il en est le représentant le plus connu. Les paroles du groupe sont la plupart du temps en allemand, c'est d'ailleurs le groupe germanophone le plus vendu dans le monde avec près de 20 millions d'albums vendus, mais il intègre parfois aussi des paroles en anglais, en français, en espagnol, ou encore en russe.

Discographie :

1995 : "Herzeleid"
1997 : "Sehnsucht"
2001 : "Mutter"
2004 : "Reise, Reise"
2005 : "Rosenrot"
2009 : "Liebe Ist Für Alle Da"
2019 : "Rammstein"
2022 : "Zeit"


Les chroniques


"Zeit"
Note : 08/20

Impossible d’avoir échappé à la nouvelle, Rammstein est de retour avec "Zeit", son nouvel album. Et pour ce septième opus en 2022, Till Lindemann (chant, Lindemann), Richard Zven Kruspe (guitare / choeurs, Emigrate), Paul H. Landers (guitare), Oliver Riedel (basse), Doktor Christian “Flake” Lorenz (claviers) et Christoph “Doom” Schneider (batterie) ont fait les choses en grand.

Enregistré puis annoncé pendant la crise du Covid, l’album est décrit comme restant dans la continuité de "Rammstein", son prédécesseur, sorti en 2019. Au programme donc, la folie du monde, des dirigeants, mais surtout cette touche de provocation que seul Rammstein est capable d’assumer. Le groupe nous dévoile tout d’abord Zeit (“temps” en allemand) le titre éponyme le 10 Mars 2022, puis la présence de 11 capsules cachées à travers le monde, contenant chacune un code pour dévoiler un morceau de l’album. Il va sans dire qu’elles seront trouvées bien avant la sortie de la déjantée "Zick Zack" et de son clip polémique traitant de la chirurgie esthétique le 7 Avril 2022, puis certains cinémas diffuseront l’album en qualité Dolby Atmos le 28 Aavril 2022, la veille de la sortie d’"Angst", le dernier single, mais surtout de l’album.

Penchons-nous à présent sur le son de cet album. Rammstein n’a jamais été connu pour être un groupe très technique, on le sait (et on ne leur reprochera jamais), axant sa musique sur des riffs accrocheurs, mais également (surtout ?) sur la voix si reconnaissable de son leader, Till Lindemann. Cet album ne fait pas exception à la règle, et ce n’est absolument pas grave. Ce que je trouve sincèrement dommage, en tant qu’amateur de longue date du groupe (quinze années, si je ne me trompe pas), c’est que bien que l’indus soit un style assez répétitif et connu pour sa simplicité, le groupe a très clairement recyclé des riffs. Je ne parle pas de s’inspirer de ses racines, ce que tout groupe pratique bien évidemment, je parle de réel recyclage. En écoutant les onze morceaux de l’album, j’ai sincèrement hurlé en écoutant "Armee Der Tristen" (qui est tout de même un bon titre), "Giftig", "OK" et "Meine Tränen"… car en plus d’être reconnaissables, ils sont moins intéressants. Même constat pour "Angst", qui restera le morceau le plus efficace de l’album. Prenez soin de poser votre cerveau pour "Dicke Titten", un titre qui vous fera probablement rire si vous avez entre 8 et 12 ans, puis allez directement à "Adieu", le dernier morceau, qui est réellement mélancolique, pesant, et qui nous fait comprendre que tout n’est peut-être pas perdu pour les Allemands (bien qu’on reconnaisse largement des ambiances du troisième album, mais ne tirons pas sur l’ambulance).

Pour moi, cet album est une déception. Rammstein est un groupe mondialement connu, capable d’accomplir de grandes choses, comme de rester sur ses acquis de manière assez risible et surtout très remarquable. Côté visuel, c’est évidemment une réussite, et on ne peut que les féliciter de mener leurs idées aussi loin, mais je reste tout de même sur ma faim avec "Zeit" et son teasing de grande ampleur.


Matthieu
Juin 2022




"Rammstein"
Note : 18/20

"Ja ! Nein ! Rammstein". Dix ans après "Liebe Ist Für Alle Da", Till Lindemann et les siens reveinnent aec un nouvel album, le septième de leur carrière ! Evidemment, tout le monde s’est déjà rué dessus, tout le monde l’a déjà écouté, tout le monde s’est déjà déchiré dessus. Certains crient aux génies, d’autres à l’arnaque. Et cette chronique n’y changera rien. Elle sera simplement un avis de plus parmi les millions existants déjà. Mais ce sera surtout l’accomplissement personnel de pouvoir caser "Ich bin Ausländer (Ausländer). Mi amor, mon chéri. Ausländer (Ausländer) ! Ciao, ragazza, take a chance on me. Mon amour, Я люблю тебя. Ein Ausländer (Ausländer). Come on, baby, c'est, c'est, c'est la vie !". Il n’y a pas de raison que ces paroles n’habitent que mon esprit !

L’attente fut longue et difficile pour les fans. Cette chronique est tout aussi ardue pour le fan que je suis. Alors prenons "Rammstein" par les éléments qui le composent. Le tintement de "Deutschland", puis les refrains entêtants de "Radio" ou "Ausländer" que le public reprendra à coup sûr. "Sex", "Was Ich Liebe", "Zeig Dich" moins taillés pour les stades mais tout aussi efficaces avec cette finesse dans l’écriture et la composition inhérente à Rammstein. Luxure, orgie et autres messages subliminaux. Le très martial "Tattoo" rappelant les origines martelées de Rammstein à "Weit Weg" qui aurait très bien pu figurer sur "Rosenrot". La lente et douce folie presque psychopathique découlant de "Puppe". Ou encore "Diamant", pointe inévitablement calme d’un album de Rammstein. Sans oublier "Hallomann", un titre instable, protéiforme et varié résumant à lui seul cet album. Et c’est sur ces quelques notes orchestrales résonnant à la fin de ce dernier titre que l’écoute nous laisse avec tout un tas de questionnements. Rammstein fait-il encore de l’indus ? Rammstein a-t-il seulement fait de l’indus un jour ? Rammstein ne sonne-t-il finalement pas comme Rammstein ? Ce qui expliquerait que l’expression de Neue Deutsche Härte fut utilisée la première fois pour les qualifier ? "Rammstein" ne reflète-t-il pas le Rammstein actuel ? Celui qui prend de l’âge, qui se tourne vers d’autres envies et aspirations au fil des années ?

Dans tous les cas, cet album divisera. Certains l’aduleront, d’autres le regretteront. Mais n’est-ce pas là le propre de toute sortie fermement attendue ? Les immenses pointures d’un genre musical ne sont-elles pas soumises inévitablement à une attente et des espérances démesurées auprès de leurs fans aspirant à un album qu’ils jugent parfait ? Notamment après un long silence studio ? De là, l’album tant attendu, ne peut quelque part que décevoir faute de répondre à l’idéal. Un idéal qui ne peut jamais être atteint. Alors prenons cet album pour lui-même et non comme un descendant de "Sehnsucht" ou d’"Herzeleid". Bien au-delà, prenons cet album pour ce qu’il est : un très bon album. Moins martial, bien plus mélodique, "Rammstein" est l’œuvre la plus mélodieuse de la discographie des Allemands à ce jour. Quoi qu’on en dise, il confirme la réputation de Rammstein : une production monstrueuse, des titres efficaces dont les refrains sont rapidement devenus des hymnes chez les fans. Et, personnellement, même si cet album est très différent des débuts du groupe, j’adore !


Rm.RCZ
Juin 2019




"Liebe Ist Für Alle Da"
Note moyenne : 15/20

On avait quitté Rammstein après la sortie de "Rosenrot" dans un climat un peu tendu pour le groupe. Les différents membres commençaient à ne plus se supporter et s’étaient accordés d’un commun accord une pause. Le tout était de savoir si celle-ci allait suffir à calmer les esprits et leur permettre de tout remettre à plat pour nous revenir en forme. Et mine de rien ça faisait quand même depuis 2005 que ça durait, on n’avait plus de nouvelles depuis. Et il y a quelques temps le groupe s’est rappelé à notre bon souvenir en publiant le premier single tiré de leur nouvel album le fameux "Pussy", dont le clip bien chaud a fait le tour du net. Premières inquiétudes de la part de certains, le morceau est clairement dans un esprit pop avec les mélodies sucrées qui vont bien et le refrain bien accrocheur. En gros on pourrait dire que dans l’esprit ce pourrait être le petit frère d’"Amerika", un single quoi. Le truc c’est que les premiers échos des personnes ayant pu écouter la bête en intégralité nous annonçaient l’album le plus dur et le plus sombre de toute leur carrière. Et force est de constater qu’ils n’ont pas menti.

Dès le premier morceau on est fixé, il débute calmement avec la voix lointaine de Till qui nous donne l’impression de faire partie d’un chœur d’église puis embraie directement sur un mot scandé qui ne nous est pas étranger : "Ramm…..stein.". Le nom du groupe est balancé à chaque refrain de ce morceau, comme une volonté d’afficher un retour à l’esprit du premier album (souvenez vous le morceau éponyme sur "Herzeleid") avec un Rammstein plus dur et plus méchant. Et en dehors de deux ou trois morceaux ça va taper velu (pour du Rammstein hein) pendant tout l’album. Au registre des exceptions on notera "Frühling In Paris" avec son refrain en Français emprunté à Edith Piaf, la ballade "Roter Sand" qui clôt l’album et le fameux "Pussy" donc qui vous restera dans le crâne dès la première écoute. Si on met ces trois morceaux à part on a effectivement ce qui constitue la galette la plus vicelarde du groupe. Bon on a aussi "Haifisch" et "Ich Tu Dir Weh" qui sont du Rammstein classique et qui ne devraient pas dépayser grand monde. Alors vous allez me dire : "Ben ouais coco, mais là ça nous fait déjà 5 morceaux sur 11". Et vous aurez raison, sauf que les 6 qui restent vont taper droit là où ça fait mal sans faire de cadeaux, 6 morceaux qui vont vous montrer que les Rammstein ont encore des crocs et qu’ils savent s’en servir quand il faut.

Déjà rien qu’au niveau du chant de Till, terminé les petites voix cristallines initiées depuis "Mutter". Sur cet album le chanteur ressort sa voix de psychopathe et ses cris de forcené comme au bon vieux temps. Il en deviendrait presque effrayant sur le refrain de "B********" avec ses grognements bien graves (s'il descend encore un peu il va nous faire du death un de ces quatre lui) et son début limite indus avec l’enchainement sur un riff de bûcherons. Ensuite les riffs eux même sont carrément plus rentre-dedans, à croire qu’ils se sont mis à écouter du thrash. On en est pas encore là mais c’est quand même bien frontal comme il faut et le batteur n’hésite plus à nous caler des bons gros coups de double quand c’est nécessaire. Et que dire de "Weidmanns Heil" et de son gros refrain à base de "Steeeeerrrrbeeeennn" gueulés par Till ? Pareil pour le morceau éponyme qui est limite speed et fonce droit devant sans réfléchir, pas de pitié pour les croissants comme dirait l’autre (vous noterez la référence de haut vol). Et quand ils décident de calmer un peu le jeu sur les coups de massue, ça donne un morceau comme "Wiener Blut" qui lui est franchement inquiétant et bien glauque. Ha oui on n’a pas évoqué la prod tiens, est-il vraiment utile que je vous dise que ça démonte tout comme d’habitude. Gros son, grosses guitares bien puissantes, coups de doubles qui font trembler les murs comme convenu. Enfin bref ils ont sorti la grosse artillerie comme d’habitude, on n’est pas non plus chez un petit groupe qui s’autoproduit avec les moyens du bord. Là les moyens sont importants et ça s’entend sans problèmes. Niveau packaging vous avez le choix entre les versions simples et doubles (4 inédits et une version «sysmphonique» de Roter sand), dans les deux cas vous aurez droit à un bien joli digipack.

On se retrouve au final avec un album qui constitue effectivement sur l’ensemble la galette la plus frontale, vicieuse, méchante et dure de Rammstein. Ce serait d’ailleurs une évolution intéressante sur un prochain album, ça me plairait assez d’entendre un Rammstein vraiment brutal. Bon il ne faut pas rêver le groupe est vendeur et je doute qu’ils prennent un tel risque, c’est en tout cas déjà bien plaisant de les entendre revenir à quelque chose de plus couillu. Et mine de rien ça risque de gêner les personnes qui ont connu Rammstein avec "Mutter" et "Reise Reise" et qui préféraient cette orientation plus mélodique et accrocheuse. Pour celles et ceux qui les apprécient depuis leurs débuts ça devrait constituer un joli petit cadeau qui se réécoute avec plaisir sans problème et qui tient bien la longueur.


Murderworks
Novembre 2009
Note : 16/20

Ha, Rammstein que dire… Déjà, on ne peut passer sous silence l’énorme coup marketing dont ils nous ont affublés. Resituons nous dans le contexte, on est en Septembre, et leur album doit sortir en Octobre. Et là, tous les statuts Facebook de mes amis ont un unique sujet : le dernier clip de rammstein. Je vois l’adresse, et je me dis "ok, des X", et sans faire exprès, j’orthographie mal le nom et je tombe sur un site porno. La messe est dite. Je regarde donc ensuite ce site, après avoir affirmé que j’avais bien 18 ans. Je vois le titre du clip, j’avale assez difficilement ma salive. Puis je regarde le clip, et je me marre… Mais vraiment… Je me dis qu’ils ont craqué, et je me pose la question que tout le monde se pose : mais c’est vraiment eux dans le clip ??? Bien sûr, je m’interroge aussi sur la pertinence de la chanson. Mon Allemand rouillé me permet de comprendre des phrases à l’originalité fracassante comme "ma saucisse dans ta choucroute", et pour l’Anglais, ça reste "la taille compte tout de même", "je peux tirer mon coup en Allemagne". Donc je me dis vraiment que ce nouveau Rammstein va être un canular. Niveau musical, la chanson ne me paraît pas si nulle que ça. C’est sûre, ça casse pas 2 pattes à un canard, mais ça se laisse écouter, puis quand je l’écoute, je me repasse mentalement le clip. Donc je me dis que c’est une petite chanson sans prétention, que les membres de Rammstein cultive un certain sens de l’auto-dérision qui n’est pas pour me déplaire.

Quelques jours plus tard, sur Youtube, est disponible en avant-première une autre chanson, celle qui occupera la première plage de l’album "Rammlied". Je vais donc l’écouter. Et là, je sais pas, je suis circonspecte. Vraiment rien à voir avec "Pussy". L’intro de "Rammlied" me paraît religieuse. Avec des effets sur la voix de Til qui font comme un écho, une résonance, des chœurs. La chanson me paraît solennelle. Puis intervient le lourd "Rammstein". Et je me dis que cette chanson est la continuité de ce les Teutons ont pu produire par le passé. Il y a du nouveau, bien sûr, mais j’ai l’impression que la droite ligne est toujours la même. Le même son au niveau des guitares, un clavier pour lequel il faut tendre l’oreille, des samples dont on a l’impression qu’ils passent inaperçus mais qui sont tout de même nécessaires à la mélodie. Une de mes amies me dit qu’elle adore cette chanson plus que tout, qu’elle se la passe en boucle. J’aime assez, mais de là à la passer en boucle, il y a une marge. Plus tard, en écoutant l’album, je me dis juste qu’elle fait une bonne ouverture. Majestueuse, ça fait un peu prologue "Veuillez rentrer dans le nouveau monde de Rammstein". J’avoue tout de même que le passage à 4min me fait vibrer, quand on entend uniquement la guitare. C’est pas non plus un solo, c’est un petit passage qui reprend la mélodie et la structure du morceau d’une différente manière. Je me procure l’album. Et là, j’ai un peu peur. Même si j’avais apprécié quelques chansons sur "Rosenrot", il m’avait pas non plus laissé un souvenir impérissable. Puis surtout, je me disais que sortir un album un an pile après le précédent ça présageait pas grand chose de bon. Là, quatre ans d’attente.

Je me passe une première fois le CD, la première impression, la découverte de l’ensemble. Le tout passe plutôt bien. Je ne connais pas encore les subtilités de l’album, mais il sonne plus sympathiquement à mes oreilles. Les pistes défilent, et arrive enfin la chanson n°8, j’ai nommé la très célèbre "Pussy". Et ma première réaction c’est "mais qu’est-ce qu’elle fout là cette chanson ?". Parce que malgré tout le battage médiatique ou non, je trouve qu’elle a pas sa place sur le reste de l’album car aucun rapport. Mais après tout, j’ai envie de dire que c’est un peu la marque de fabrique de Rammstein, des chansons décalées ("Pussy"), qui fréquentent des ballades ( "Frühling In Paris", "Roter Sand"), et des chansons un peu plus bourrines ("Liebe Is Für Alle Da"). C’est la structure Rammsteinnienne par excellence. Et même si "Mutter" dénotait un changement de style latent par rapport à "Senhsucht" et "Herzeleid", on pouvait déjà ressentir ça sur ces albums (notamment "Sehnsucht", avec la ballade "Klavier"). Mais, en tout cas, l’electro des débuts a totalement disparu. Deuxième écoute, et l’impression que j’ai eue, fusse-t-elle mauvaise, c’est de me dire que l’album prenait de l’ampleur après "Pussy". En effet, la chanson éponyme "Liebe Ist Für Alle Da", est pour moi une chanson incontournable de l’album. Un riff de guitare plutôt lourd, assez impressionnant parce qu’on a l’impression qu’il est lâché comme ça en liberté, un gros boom, même s’il n’est pas transcendant par sa technicité. Ensuite, "Mehr" est assez performante, et "Roter Sand" vient fermer la marche. Tout comme "Ohne Dich" venait conclure le "Reise Reise".

En résumé, ce que je pense de l’album après plusieurs écoutes, c’est qu’il passe bien d’une traite. J’arrive pas vraiment à me dire quelle chanson je préfère parce que trouve que cet album est une sortie de partie de Tétris où toutes les chansons s’emboîtent parfaitement, sans pour autant sortir du lot ("Pussy" reste l’exception, mais pas pour les bonnes raisons). Après, je me demande l’utilité du coup marketing, et on ne parlera pas de la Deluxe Box à 225 € parée de 9 gods roses et d’une paire de menotte, et accessoirement de l’album. Là, je comprends pas vraiment, cet album, n’est pas l’album de l’année, mais on aurait pu se passer de cette promo un tantinet scabreuse. "Liebe Is Für Alle Da", je dirais, est un album d’ambiance, que j’écoute quand j’ai envie de me détendre parce que je viens de faire une overdose d’hardcore. Je dois avouer tout de même que Rammstein reste pour moi un groupe assez phare de la scène metal, et que ça reste tout de même une obligation de me procurer leur dernier album. Rammstein reste tout de même un spectacle. Donc, encore pour résumé, "Liebe Is Für Alle Da", oui, même si je suis nostalgique des trois premiers albums.


ePo
Novembre 2009
Note : 14/20


Conclusion
Le site officiel : www.rammstein.de