Rexul s’éveille avec son premier album. Intitulé "Erebus...Virtuosus...Alpha...", il est annoncé
par les Allemands Simon M. (chant / guitare / basse, ex-Diabolical Imperium) et Benny O.
(guitare / basse / clavier, ex-Diabolical Imperium) chez F.D.A Records pour la fin 2021.
On débute avec "999", une introduction mystérieuse qui donne rapidement naissance à
"Intergalactic Eyes", une composition de death old school brute qui n’a rien à envier aux
fondateurs du genre. Les riffs sont efficaces, le chant brut et rocailleux, on sent même un
peu de groove accrocheur avant que les leads ne frappent, puis "Reentry In Emptiness" vient
proposer des tonalités aériennes pour compléter cette rythmique solide. La mélodieuse
dissonance finale nous permet d’arriver en toute sérénité sur "The Light", une courte et douce
interlude planante, puis "Entlightened By The Morning Star" vient à nouveau frapper avec toute
la puissance du death metal. Riffs saccadés et harmoniques tranchantes. Le titre dévoile
même des parties inquiétantes et des choeurs hurlé, puis "Fraternitas Of An Old Noir Latreia"
prend la suite avec des éléments imposants, des riffs entêtants et des leads épiques. Le son
du groupe se pare d’influences diverses avant de nous offrir une nouvelle pause dans la
noirceur, nommée "333".
De légères orchestrations nous portent jusqu’à la dissonance
d’"Immaculate Vengeance" qui pare cette rythmique épaisse, offrant une fois de plus un voile
ténébreux et angoissant, puis "Curia" renoue avec cette énergie impie qui s’infiltre dans les
leads perçants. Si la base reste aussi épaisse que d’habitude, l’ajout de ces éléments qui
empruntent aux racines du style la rend encore plus efficace. "The Darkness" nous propose
une fois de plus de reprendre notre souffle, puis "Undead Between The Column Of Salomon"
enchaîne avec la vigueur et la crasse sonore habituelle. Le groupe se lâche sur les leads en
fin de titre, puis "Laudatio Per Mortem" dévoile des mélodies étrangement douces et
lancinantes, tout en restant accrocheuses. Les choeurs qui nous lâchent sur la partie finale
et ses leads, qui laissent "666" refermer l’album avec un orage, une pluie et quelques
mélodies entêtantes.
Pour cette première sortie, Rexul s’ancre très profondément dans les racines du death
metal. Avec leurs riffs old school et les quelques influences supplémentaires,
"Erebus...Virtuosus...Alpha..." séduira les amateurs des années 80/90.
|
|