Le groupe
Biographie :

Rhapsody Of Fire est un groupe italien de metal symphonique / power metal épique (le groupe se définissant lui-même comme le fondateur du "hollywood metal"). Avant de prendre le nom de Rhapsody puis de Rhapsody Of Fire en 2006, le groupe s'appelait Thundercross. La musique du groupe se caractérise par une instrumentation "épique" privilégiant les envolées musicales aux accents tantôt guerriers, tantôt plus doux. Les textes des cinq premiers albums racontent une seule histoire, démarche qui va donc encore plus loin que celle de l'album-concept. Certains apprécieront la saga et suivront le groupe pour ses belles mélodies, d'autres reprocheront au groupe d'aller trop loin dans le genre "épique", et de perdre sa créativité en restant dans un style.

Discographie :

1997 : "Legendary Tales"
1998 : "Symphony Of Enchanted Lands"
2000 : "Dawn Of Victory"
2001 : "Rain of a Thousand Flames"
2002 : "Power of the Dragonflame"
2004 : "Symphony Of Enchanted Lands II - The Dark Secret"
2006 : "Triumph Or Agony"
2010 : "The Frozen Tears Of Angels"
2010 : "The Cold Embrace Of Fear – A Dark Romantic Symphony" (EP)
2011 : "From Chaos To Eternity"
2013 : "From Chaos To Eternity" (Live)
2013 : "Dark Wings Of Steel"
2016 : "Into The Legend"
2019 : "The Eighth Mountain"
2021 : "Glory For Salvation"


Les chroniques


"Glory For Salvation"
Note : 14/20

"Mighty Warrior !!!!!!". Que de chemin à dos de destrier fut parcouru par les guerriers italiens depuis leur formation en 1995. Bien qu’ils évoluent dans des styles diamétralement opposés, l’édition actuelle de Rhapsody Of Fire est similaire à celle d’Evanescance en ce sens que tout comme Amy Lee est la dernière membre fondatrice, il ne reste qu'Alex Staropoli au sein de Rhapsody Of Fire.

Entièrement composé donc par Staropoli et produit par Sebastien "Seeb" Levermann (Orden Ogan), "Glory For Salvation" est le treizième album complet en carrière pour le groupe, celle-ci s’étendant sur plus de vingt-quatre ans. Bien entendu, ce nouvel album est un concept, poursuivant la saga de "The Nephilim’s Empire". Honnêtement, je suis amateur d’albums concept, mais soyons sincères, quelqu’un a-t-il vraiment suivi les histoires de Rhapsody assidûment et peut se permettre de faire croire qu’il est capable de nous l’expliquer ?

Plusieurs jeunes groupes de power metal symphonique seraient plus qu’heureux de sortir un tel album, mais venant de Rhapsody, celui-ci ne fait ni froid ni chaud. Comme un énième plat de spaghettis sauce tomate : c’est bon, c’est réconfortant, mais ça n’impressionne plus depuis belle lurette. Tout y est pourtant, les guitares à la pelle, les arrangements grandiloquents et épiques. Les nouveaux qui découviront le groupe avec cet album seront sans aucun doute impressionnés, par contre, les plus anciens ont déjà quitté l’aventure il y a belle lurette et je ne crois pas que ce soit assez ici pour les convaincre de revenir. Vocalement, c’est à se demander combien de clone de Fabio Leone existent dans le monde tant le groupe parvient toujours à proposer un chanteur similaire dans le timbre, la puissance et la livraison que Leone.

Cette dernière proposition de Rhapsody contient ses moments de "gloire" et pourra faire résonner la fibre nostalgique des premiers temps. Cependant, le reste semble beaucoup trop formaté et sans âme pour réellement marquer les esprits.


Mathieu
Janvier 2022




"The Eighth Mountain"
Note : 18/20

Chevalières, chevaliers, sellez vos canassons ! Rhapsody Of Fire repart en quête du son le plus épique, et vous allez être du voyage ! Fondé en 1993 sous le nom de Thundercross, qui sera changé en Rhapsody en 1995, le groupe est considéré comme un poids lourd du power metal symphonique, mais a subi quelques complications au niveau du line-up. Des fondateurs, il ne reste qu'Alex Staropoli (claviers, orchestrations) après la séparation du groupe en 2006. Actuellement, ce sont Roberto De Micheli (guitare, Sinestesia), Alessandro Sala (basse, Sinestesia), Manuel Lotter (batterie) et Giacomo Voli (chant) qui voyagent avec le claviériste pour découvrir trésors et merveilles à travers treize albums. Le dernier d’entre eux, "The Eighth Mountain", vient de sortir, et a été réalisé grâce à l’aide de Raffaele Albanese (choeurs), feu Christopher Lee (narration) et Sebastian “Seeb” Levermann (mixage et mastering, Orden Ogan). En garde !

Ce nouvel album débute par "Abyss Of Pain", une introduction instrumentale qui place tout de suite le décor : ce voyage sera sombre et périlleux, mais "Seven Heroic Deeds" prend rapidement la bride. Les riffs nous sautent à la gorge tels des loups affamés, et le chant suraigu de Giacomo nous mène droit vers la victoire, non sans être accompagné des ambiances au clavier d’Alex, et des choeurs qui ponctuent le titre. Vous avez été surpris par la puissance des Italiens ? Alors faites bien attention où vous marchez, car la rapidité de "Master Of Peace" est du même acabit, et vous risquez de vous faire assommer par cette rythmique surpuissante. La course effrénée des musiciens ne s’accorde aucune pause, et chaque note est encadrée par la double pédale de l’énergique Manuel, qui ne connaît définitivement pas la fatigue. Les solos et parties leads sont également de la partie, tels des batailles épiques au Moyen-Âge, alors que la rythmique ralentit pour mieux repartir et nous lâcher sur "Rain of Fury". Et ce titre, qui n’est pourtant pas mon préféré de l’album, me donne réellement envie d’enfiler une armure et de me jeter dans la mêlée. Bien qu’un peu en retrait, la basse d’Alessandro apporte quelques nuances à ce morceau épique, alors que les claviers d’Alex encadrent à la perfection ce récit.

Prenez le temps de souffler en écoutant la divine "White Wizard", qui ralentit certes le tempo, mais ne fait absolument pas décroître l’atmosphère épique et met l’accent sur le côté symphonique de la musique du groupe. Le groupe choisit de continuer sur cet aspect plus calme de leur univers pour "Warrior Heart", avec une flûte persistante qui rappelle d’anciens albums de la formation, et une rythmique qui sait se faire oublier pour jouer la carte de l’émotivité voir de la nostalgie, mais qui peut également être très présente et accompagner la ballade. Retour de la vitesse et des riffs tranchants pour "The Courage To Forgive", que je considère être à la fois un titre merveilleux et martial que j’ai hâte de découvrir en live, mais également une superbe leçon de vie pour peu que l’on s’intéresse aux paroles. Alors que "March Against The Tyrant" s’annonçait comme une autre morceau prévu pour une bataille de grande envergure, les Italiens calment le jeu avec un riff acoustique planant avant de nous amener calmement au coeur de l’action avec des riffs guerriers pour ce morceau long de neuf minutes.

"Clash Of Time" aura la difficile tâche de remotiver les troupes après une telle intensité, et c’est encore une fois la vitesse que les italiens choisissent de mettre en avant. Et ils ont raison, car la rapidité de cette chevauchée fantastique donne immédiatement envie de remuer la tête en rythme avec cette cascade d’harmoniques. Ce sont les choeurs de "The Legend Goes On" qui suivent directement après, et cette fois-ci, c’est la technicité qui est mise en avant plus que l’ardeur, mais l’intensité est tout aussi présente dans ce morceau, alors que "The Wind, The Rain And The Moon" profite des tonalités atmosphériques des claviers pour un titre qui sera presque un duo entre le chanteur et le claviériste. Mais soudain, une guitare s’invite à la fête, et toute la compagnie les rejoindra pour un final très prenant. Nous arrivons déjà au dernier morceau de l’album, "Tales Of A Hero’s Fate", qui est à nouveau le titre parfait pour une chevauchée épique à travers les plaines ensoleillées jusqu’à une bataille épique. Bien qu’un peu plus sombre que les autres, ce morceau conserve toute sa dimension guerrière et en fait à lui seul un univers complet qu’il vous faut absolument découvrir. Un conseil : restez jusqu’à la fin, comme au cinéma après un film de Marvel.

Après plus d’une heure en compagnie de Rhapsody Of Fire, je peux le dire : "The Eighth Mountain" est une pièce maîtresse dans la discographie du groupe ! Les neophytes savoureront tout autant que les premiers fans des Italiens cet opus qui offre un nouveau pan de l’histoire de la formation.


Matthieu
Mars 2019




"Into The Legend"
Note : 18/20

Mon histoire d’amour / haine avec Rhapsody débute dès 1997, date de sortie de leur premier album, "Legendary Tales". En 1995, je revenais au metal après avoir galéré loin de ce monde, n’étant pas du tout inspiré par la vague grunge nord-américaine, sans me douter que le metal demeurait plus vivant que jamais de l’autre côté de l’Atlantique. M’initiant à nouveau au style aux côtés de groupes phares tels Blind Guardian, Stratovarius et autres Angra de ce monde, la découverte de Rhapsody fut pour moi une totale révélation. Ce genre de power metal n’avait encore jamais été entendu, il était pour moi, et bien d’autres, une pure révolution du genre. Chant ultra haut perché, mélodie épique, vitesse d’exécution impossible, son médiéval nouveau genre, tous les ingrédients étaient réunis pour un succès assuré.

Près de 20 ans plus tard (rien pour me rajeunir! ), suite à de petites "disputes" internes, Rhapsody, maintenant Rhapsody Of Fire, nous arrive avec son onzième album studio. D’entrée de jeu, je mentionnais ma relation amour / haine avec le groupe, puisqu’en effet, le niveau de qualité des albums du groupe n’a pas toujours été à la hauteur des attentes. Le passage à vide de l’ère Joe De Maio (les puristes se souviendront de l’histoire, pour les novices, une recherche sur le web vous renseignera sur le sujet) annonçait de bien mauvaises années pour le groupe. De mon propre aveu, ce groupe si révolutionnaire me donnait la triste impression d’être une mauvaise blague, un concept dépassant le sérieux pour n’être qu’une farce indescriptible.

Revenons donc à ce "Into The Legend", avec toujours au chant l’incomparable Fabio Leone et Alex Staropoli aux claviers. Avec appréhension (je dirais même plus, avec anxiété), j’ai commencé l’écoute de ce nouvel opus. Suite à la typique et habituelle intro, les hostilités sont immédiatement lancées avec un "Distant Sky" qui rapidement m’a fait lâcher un soupir de soulagement. Oui mes amis, Rhapsody is back !!! Je n’attendais plus du tout ce jour où j’apprécierais à nouveau un album de Rhapsody. La deuxième pièce, chanson titre de l’album, apporte quant à elle un côté plus agressif au son du groupe. Fabio cette fois-ci, dans sa tentative d’un ton plus violent dans sa voix, ne frise pas le ridicule comme par le passé. Le tout ne s’arrête pas là. En effet, dès la troisième pièce, "Winter Rains", le groupe propose une pièce d’anthologie épique, mixant à merveille des riffs de guitare rapides et une approche lente fort intéressante. À 7:44, la pièce évite tous les pièges des chansons beaucoup trop longues pour rien. Je pourrais continuer ainsi pour chacun des morceaux tant Rhapsody réussit ici un tour de force en proposant que du matériel de qualité.

S’il n’y avait qu’une seule critique à faire, et c’est un des défauts de Rhapsody qui m’agace le plus, c’est la ballade "Shining Star", prévisible et insipide. "Into The Legend" porte bien son nom. Rhapsody retrouve ici avec cet album ses lettres de noblesse. Rhapsody entre dans la légende !


Mathieu
Janvier 2016




"Dark Wings Of Steel"
Note : 10/20

Le nouveau Rhasody Of Fire sans Luca Turilli (qui a fondé son propre groupe à côté), est de retour ! Après un album live : "From Chaos To Eternity", les rois italiens du symphonique epic metal reviennent avec "Dark Wings Of Steel".

L'introduction linaire et plate est de très mauvaise augure. On est bien loin des introductions splendides et très orchestrées du passé. On passe ensuite à "Rising From Tragic Flames", un second titre rentre-dedans à première vue mais ne tenant pas ses promesses. En effet, la magie retombe bien vite, même si les riffs sont plus "metal", et que tous les ingrédients habituels du groupe sont bien là (chorus, orchestrations, chant heavy de Fabio Lione.. ), le titre reste hélas vide et sans vie. Puis, la semi-ballade "Angel Of Light" se révèle plutôt agréable. Certes il n'y a rien d'exceptionnel mais cela fonctionne. "Tears Of Pain" est un morceau avec des riffs assez directs et avec du travail plus raffiné dans les ambiances, mais voilà, il est trop répétitif. Ainsi, nous subissons le titre jusqu'au bout...

La suite de l'album ne change pas la donne, enchaînant ainsi les morceaux sans saveur et sans grand intérêt... Seul "Dark Wings Of Steel" vaut la peine qu'on en parle. Il s'agit du morceau le plus réussi et qui se rapproche le plus (mais en même temps de loin) du "Rhapsody Of Fire" que l'on chérissait tant.

Vous l'aurez compris, cet album est loin de nos attentes et du niveau de leur anciens albums ! Est ce dû au départ de Turilli ou un à gros manque d'investissement et de créativité ? Quoi qu'il en soit, on essaiera de vite oublier ce raté sans âme et plat pour un prochain album qui, lui, on l'espère, sera à la hauteur. C'est une réelle déception.


Nymphadora
Novembre 2013




"The Cold Embrace Of Fear – A Dark Romantic Symphony"
Note : 13,5/20

Je ne vois pas trop pourquoi Rhapsody décide seulement quelques mois après leur nouvel album de sortir un nouvel opus composé d’une chanson de 35 minutes divisées en 7 actes. Il répond au doux nom de : "The Cold Embrace Of Fear – A Dark Romantic Symphony". Par conséquent on peut parler de titres mais l’album s’écoute d’une traite. Alors pourquoi cet album ? Sans doute qu’une chanson de 35 minutes incluse dans leur nouvel opus aurait fait un peu beaucoup, alors pourquoi ne pas en faire un album à elle toute seule ?! Mouais, pari plutôt risqué !

Les deux premiers actes ne sont pas chantés, au contraire on a l’impression d’écouter un conte, une petite musique de fond et puis des personnages qui parlent, une tempête de neige ou une bataille, une odyssée peut-être ? Un univers épique ni plus ni moins et on passe au deuxième morceau sans s’en rendre compte, la musique nous raconte une histoire mais il faut attendre le troisième titre pour entendre vraiment toute la magie musicale de Rhapsody Of Fire. "ACT III – The Ancient Fires Of Har - Kunn", comme une pièce de théâtre, le héros (le chanteur ?) rentre en scène après les premières minutes de la chanson. L’"ACT I" et l’"ACT II" sont des introductions au conte. Une musique avec un petit côté romantique, d’autant plus que le chanteur ne chante pas en Anglais, sans doute en Italien. Bon après ça reste du Rhapsody avec toute la grandeur de leur musique, les solos de guitare, le chant si particulier, la panoplie d’instruments symphoniques et les chœurs et en plus pour cet opus tous les petits bruitages qui écrivent l’histoire. Mais il est vrai que je trouve cet album (bonus) original. Son univers épique est plutôt appréciable, il raconte une histoire, ça change un peu. C’est vraiment tout un monde caché derrière cet opus et c’est ce qui m’a plue, même s’il est vrai en y repensant et en parlant musique il n’y a pas un grand intérêt à glisser au milieu des 35 minutes qui composent l’album des ralentissements de musique pour mettre en place une conversation ou des bruits d’épée. Mais voilà c’est ce qui fait l’originalité de l’album, et je trouve ça assez subtil justement. D’autant plus que le conte est bien raconté et la musique avec le chant de Fabio Lione amène le romantisme de la scène. C’est bien fait !

Alors pari risqué certes, mais l’originalité de l’album peut plaire, je pense malgré tout qu’il faut faire abstraction de l’opus sorti tout récemment pour mieux apprécier ce petit bonus, ne pas considérer "The Cold Embrace Of Fear" comme une fade suite inutile de "The Frozen Tears Of Angels" mais comme un conte épique à part entière.


Liz
Décembre 2010




"The Frozen Tears Of Angels"
Note : 16/20

Rien que le fait de dire que c’est Rhapsody Of Fire devrait suffire pour écouter l’album. Ils ne changent pas une équipe qui gagne et continuent à nous proposer cette même musique originale et envoutante. L’originalité de Rhapsody se trouve dans le mélange metal mélodique / musique classique. Jusque là rien de nouveau et le nouvel opus continue dans cette démarche avec toujours des harmonies classiques et un chœur qui vient s’ajouter à la voix heavy du chanteur.

C’est un album très plaisant à écouter avec toujours de superbe partie harmonique. Rhapsody mélange tous les genres dans leur musique, un power mélodique avec une mélodie accélérée jouée principalement par les guitares, de grands solos de plusieurs minutes comme dans tout power metal. Une voix heavy bien accordée et non criarde, ponctuée par le chant d’un chœur classique plutôt bienvenue et en accord avec la mélodie, ça donne un petit plus à la musique. Le chant est très beau, à la fois calme et rapide. Le clavier trouve sa place dans tous les morceaux. Un morceau avec un petit côté moyenâgeux : Danza di Fuoco é Ghiaccio. Une petite ambiance à la flûte qui dénature un peu avec le reste de l’album sans être désagréable et paradoxale pour autant. Des morceaux plutôt rapides où tout se joue en accéléré, aussi bien la voix que les instruments : "Reign Of Terror". Dans ce titre le violon, le clavier et le chœur (surtout au début du morceau) apportent une ambiance mystérieuse. D’ailleurs chaque morceau dure six minutes en moyenne : ce qui permet de diversifier leurs accords et donner à leur musique du lent comme du rapide, du mélodique comme du heavy pur et simple. Une jolie ballade également : "Lost In Cold Dreams". Un titre au rythme entraînant, typique d’une chanson ou le chanteur relate tous ses malheurs. Le dernier titre, titre éponyme de l’album : "The Frozen Tears Of Angels", titre le plus long également, reflète tout ce que Rhapsody peut faire de plus beau dans sa musique : le mystère, le classique, le symphonique et mélanger l’italien et l’anglais. Les refrains sont grandioses, comme toujours Rhapsody sort le grand jeu et mise sur la voix du chanteur plutôt exceptionnelle et le rythme effréné des musiciens.

Le chant en italien donne encore plus de splendeur à la mélodie et au chant, ne pas oublier qu’ils sont Italiens et que l’opéra et le classique est loin d’être méconnu dans ce pays ou l’art en général existe depuis toujours dans toute sa beauté. C’est beau mais parfois un peu difficile à suivre. Certains morceaux passent vraiment du coq à l’âne dans la mélodie. Et puis sans grande nouveauté ça reste du Rhapsody sans aucun doute.


Liz
Juin 2010


Conclusion
Le site officiel : www.rhapsodyoffire.com