Le groupe
Biographie :

Sabaton est un groupe de heavy metal originaire de Falun en Suède et fondé en 1999. Les paroles de leurs chansons sont principalement basées sur les guerres qui ont marqué l'histoire. Ceci peut être constaté sur les albums "Primo Victoria", "Attero Dominatus", "The Art Of War", "Coat Of Arms" et "Carolus Rex" où tous les morceaux, excepté "Metal Machine", le dernier titre de "Primo Victoria", et "Metal Crue", le dernier morceau de "Attero Dominatus", prennent leur source d'inspiration dans des batailles, des guerres historiques ou des dirigeants célèbres. Ce groupe s’oppose d'ailleurs au nazisme, qu'il dénonce clairement dans de nombreuses chansons. Entre-temps Sabaton est devenu un des groupes de heavy metal les plus acclamés.

Discographie :

2001 : "Fist For Fight"
2005 : "Primo Victoria"
2006 : "Attero Dominatus"
2007 : "Metalizer"
2008 : "The Art Of War"
2010 : "Coat Of Arms"
2012 : "Carolus Rex"
2013 : "Swedish Empire Live" (DVD)
2014 : "Heroes"
2016 : "Heroes On Tour" (DVD)
2016 : "The Last Stand"
2019 : "The Great War"
2022 : "The War To End All Wars"


Les chroniques


"The War To End All Wars"
Note : 17/20

Pour quiconque connaît un peu le metal, je crois que Sabaton se passe de présentation. Pour ceux qui vivraient cachés sous une roche, disons simplement, qu’à la manière d’Ayreon pour le fantasy, Sabaton demeure le maître incontesté des albums-concept en lien avec les deux guerres mondiales et autres conflits armés. Dans cet ordre d’idée, le groupe, ayant déjà abordé le thème de la Première Guerre mondiale sur "The Great War" en 2019, trouvait tout de même qu’il restait encore plusieurs histoires à raconter à propos de cet iconique conflit.

Ainsi est mis en musique sur les 11 morceaux de l’album les fascinantes péripéties de multiples figures historiques de la Première Guerre mondiale, incluant sans s’y limiter Milunka Savic (Lady Of The Dark), une femme serbe ayant pris la place de son frère dans l’armée, l’une des soldates les plus décorée de l’histoire de la guerre, Sir Adrian Carton de Wiart (The Unkillable Soldier) qui a survécu à de multiples attaques, sans jamais cesser de combattre, ou bien le célèbre cessé le feu de noël 1914, où les Allemands et les Britannique observèrent un moment de paix et de réconciliation.

Tout comme Georg Neuhauser (Serenity), Sabaton nous partage sa passion pour l’histoire, apportant ainsi une profondeur à sa musique. Ce qui m’impressionne le plus chez Sababon, c'est que malgré le fait qu’ils suivent une recette éprouvée depuis plusieurs albums, ils parviennent tout de même à se renouveler. J’écoute chacun des nouveaux albums du groupe et à chaque fois, je passe un très agréable moment. Leur musique, épique et grandiose, portée par la voix unique de Joakim Brodén, nous fait vivre d’immenses émotions, à la hauteur des événements relatés par les textes.

Les critiques ne semblent pas unanimes sur ce nouvel album, certains semblant plutôt déçus. Je crois qu’il est une excellente porte d’entrée dans l’univers de Sabaton, même si pour plusieurs, le meilleur du groupe serait déjà derrière lui.


Mathieu
Avril 2022




"The Great War"
Note : 16/20

Soldat, garde à vous ! Sabaton revient avec "The Great War", leur neuvième album, et la machine de guerre qui s’est récemment illustrée au Hellfest n’a pas dit son dernier mot ! Toujours menés depuis 1999 par Joakim Brodén (chant/claviers) et Pär Sundström (basse / choeurs), les Suédois comptent également sur les guitares de Chris Rörland et Tommy Johansson (Majestica, Golden Resurrection, ex-RainXeed) et les frappes d’Hannes Van Dahl (batterie) pour mener leur bataille. Assez bavardé, le convoi arrive sur le champ de bataille !

L’introduction futuriste de "The Future Of Warfare" nous amène directement dans le vif du sujet : des riffs incisifs et un chant toujours aussi puissant et motivant. Si à la première écoute le morceau peut sembler différent, une deuxième écoute vous fera accrocher à ce nouvel hymne fédérateur. On retrouve donc toutes les caractéristiques du style guerrier du groupe, qui agrémente quelques passages de claviers épiques, tout comme "Seven Pillars Of Wisdom". Un peu plus axé sur des guitares criardes, ce morceau nous confirme que la formation conserve toute l’énergie dont ils disposent afin de l’injecter directement dans sa rythmique. Même constat pour "82nd All The Way", qui est également un peu dansante. Ce petit côté fédérateur est efficace sur album, mais je pense que c’est surtout sur scène que le titre révèlera tout son potentiel.

A nouveau c’est une introduction très moderne qui marque le début de "The Attack Of The Dead Man", juste avant que l’on ne revienne à un power metal martial comme on l’aime. Si l’intensité semble redescendre d’un cran avant le refrain, celui-ci est toujours énergique et les riffs tirent vers un heavy metal des années 80, tandis que "Devil Dogs" reprend avec fougue. Il est presque impossible de ne pas avoir envie de headbanguer ou de taper du pied dès la première écoute, et je suis presque persuadé que ce morceau fera des ravages sur scène. On continue sur "The Red Baron", un morceau déjà connu des fans et qui n’a plus de preuves à faire. Tout aussi motivant que ses claviers sont joyeux, le morceau s’inscrit parfaitement dans la discographie du groupe, tout comme "Great War", qui est pour moi le morceau le plus Sabatonnien de l’album. Tous les éléments y sont, et c’est un plaisir de constater que le groupe reste fidèle à sa marque de fabrique.

Retour à la bataille avec "A Ghost In The Trenches", titre aussi efficace qu’entraînant, tout comme "Fields Of Verdun", dont les leads ont été enregistrés par Thobbe Englund, ancien guitariste du groupe. Et force est de constater que les Suédois ont frappé fort avec cette composition qui donnerait la pêche à un mort ! On s’approche de la fin avec "The End Of The War To End All Wars", un titre à l’introduction assez mélancolique qui aboutira finalement à des riffs épiques à souhait. Et c’est sur cette voie que continuent les riffs, qui font la part belle au claviers et à la voix au timbre si particulier du chanteur. Dernier titre, "In Flanders Fields" fait appel à une chorale pour clore l’album en beauté, tout en nous laissant cet univers guerrier qui sévit tout au long des dix morceaux précédents.

Si "The Great War" n’a pas réinventé la poudre, il permet à Sabaton de nous faire comprendre qu’ils sont toujours parmis les meneurs du style, et dote leur discographie de nouveaux morceaux efficaces qui ne demandent qu’à rencontrer la scène. Bénéficiant déjà d’une solide réputation, les Suédois qui fêtent cette année leurs vingt années de carrière, ont de nouvelles cartouches à débiter !


Matthieu
Août 2019




"The Last Stand"
Note : 18/20

Rares sont les groupes qui peuvent prétendent proposer des albums où toutes les chansons qui les composent sont excellentes, l’une après l’autre. Sabaton fait donc partie de ces rares exceptions. "The Last Stand" ne comporte aucune pièce qui ne vous fera pas brasser la tête avec joie. Leur power metal puissant, aux thématiques guerrières, défonce les portes de l’ennemi depuis déjà 1999. Porté par la voix inimitable de Joakim Brodèn, aux accents "Braveheart", Sabaton roule donc sa bosse bon an mal an en proposant des albums toujours plus solides.

"The Last Stand" parvient à rassurer mon ultime crainte du manque d’originalité. En effet, sans dénaturer leur son, les Sabaton parviennent toujours à composer des morceaux accrocheurs. Que ce soit à l’aide de rythmes écossais, d’influences Helloweenesques ou de toute autre approche ayant fait les meilleurs jours du power metal, Sabaton arrive toujours à insuffler un vent de fraîcheur dans sa musique. La production est immense. Tout est à sa place. Les solos de guitares sont divins, la voix de Brodèn est bien en avant plan, le tout porté part une batterie rapide et puissante.

Même lorsque la vitesse laisse place à du mid-tempo, l’intérêt demeure au top. En effet, dans leur style "guerrier", la place des morceaux moins rapides est plus qu’importante. La titre éponyme "The Last Stand" est donc, de par sa lenteur, épique et glorieux. Et lorsque la vitesse repart de plus belle sur "Hill 3234", c’est à ce moment que l’on réalise combien Sabaton maîtrise son art comme un horloger de grand talent. Tout est pensé avec soin, aux moindres détails.

Les dernières années ont marqué au fer rouge plusieurs amateurs de power metal, moi y compris, tant les groupes phares du style se sont éloignés du genre. On peut donc compter avec chance sur Sabaton pour lever bien haut le flambeau de ce style mal aimé, mais combien écouté en cachette !


Mathieu
Novembre 2016




"Heroes On Tour"
Note : 15/20

Une fois n’est pas coutume, les mastodontes du power metal achèvent leur tournée dantesque par un DVD retraçant les meilleurs moments et autant dire que Sabaton a de la matière. L’occasion pour votre serviteur de se livrer à un Chroliveport. Commençons par le visuel, un artwork faisant penser à Laibach mais qui peut autant plaire que rebuter, pour ma part j’adhère. L’interactivité risque d’être plutôt compliquée à juger dans la mesure où je dispose d’une copie en MKV, mais vu les bonus très limités, nous passerons sur le sujet.

Au menu de ce DVD, deux concerts très différents, le premier, mainstream et spectaculaire durant le Wacken de 2015, le second dédié à la fan sphere avec la date allemande du Sabaton Open Air. Un choix judicieux même si le concert du Wacken est disponible gratuitement sur YouTube en qualité HD. Pas sûr que les fans apprécient, si ce n’est ceux préférant revivre le set en condition home cinéma optimale. Mais là encore, je ne peux juger la qualité du son, ni l’encodage, ce qui est dommageable vu l’importance de la critique technique d’un DVD. Revenons au premier concert, celui du Wacken, la setlist est sans surprise, explosive, dédiée à tous les publics, le show est exceptionnel, comme toujours chez Sabaton, la scénarisation optimale avec deux tanks présents sur scène. Carré, positif, transcendant, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier le show.

Le second est réservé aux puristes pour différentes raisons qui rendent ce concert unique. La date allemande du Sabaton Open Air a été préférée, le problème réside dans l’absence totale de prise sonore acceptable, Joakim et son armée sont donc retournés en studio afin de recréer la bande son dans des conditions assimilables au live. Les difficultés résidents dans la nécessité de reproduire les erreurs réalisées sur scène, mais également les solis improvisés, un travail d’orfèvre confié à un maestro, Peter Tägtren himself, le génie cinglé responsable de Pain et acolyte inénarrable de Lindemann. Une setlist de rêve sous forme de concept dédié aux fans de la première heure, des titres extraits de tous les albums et joués dans l’ordre chronologique. Un must, d’autant qu’une option select view permet de choisir entre la vision scène ou studio, l’ensemble étant introduit par Joakim jamais avare d’anecdotes concernant la création des compos qui ont fait des Suédois, les fers de lance du genre.

Les bonus se limitent à des extraits de leur concert sympho avec le Bohemian Orchestra de Pragues, une date qui aurait mérité un hommage plus fouillé d’autant que le second bonus se présente sous forme d’anecdotes sans réel intérêt sur la date allemande du Sabaton Open Air. Au final, d’excellentes idées, mais le contenu reste instable avec un full show qui est loin d’être une exclu, des suppléments qui auraient mérités d’être un peu plus fouillés afin de satisfaire une communauté de fans hardcore qui n’apprendront pas grand-chose de plus.


Braindead
Avril 2016




"Heroes"
Note : 19/20

Sabaton, THE groupe suédois qui n'a plus rien à prouver tant sur CD qu'en live. En effet, chacun de leurs albums met tout le monde d'accord sur le fait que c'est du pur son. De plus, chacun de leurs concerts est énergique, émouvant, charismatique ! Bref c'est du pur bonheur de les voir, mais surtout de les entendre. Après un merveilleux album tel que "Carolus Rex", il était difficile de mieux faire. Et pourtant, cette année les Sabaton nous reviennent avec un tout nouvel opus intitulé "Heroes" et qui cette fois, a été composé par le nouveau line-up. Du changement peut donc se faire entendre et ressentir, mais la touche Sabaton est quant à elle, bel et bien présente, imprégnée. Et évidemment, en écoutant le premier morceau intitulé "Night Witches", je peux confirmer ce que je pensais / disais. La sauce Sabaton se reconnaît de près comme de loin. Le chant unique et puissant de Joakim est toujours bien présent, bien encré et dans le même état d'esprit. Instrumentalement, ca ressemble de très près aux titres de l'album précédent. Alors soit ce morceau aurait été bien placé précédemment, soit "Heroes" s'inscrit dans la continuité musicale de "Carolus Rex" ! En tout cas, on ne peut qu'apprécier, et c'est l'essentiel.

Toujours la même atmosphère, les mêmes émotions, des similitudes dans les sonorités, des orchestrations, une nouvelle présence des choeurs très importante chez le groupe... Sabaton est de retour, pour notre plus grand bonheur. "Smoking Snakes" est également un morceau qui ressemble aux titres de l'opus précédent. Décidément, on croirait vraiment entendre une suite de cet album ! Du coup, on imagine que la nouvelle setlist qui mixe les deux albums doit être divinement parfaite. Ce mélange musical, deux albums si similaires mais différents à la fois qui se croisent... en live, ça doit s'enchaîner de façon "ça coule de source" mais franchement, ça ne peut que rendre leurs lives encore plus incroyables, et personnellement, j'ai hâte de voir / entendre ça ! Les nouvelles chansons sont encore une fois poignantes, émouvantes, entraînantes. Et comme à chaque fois, le groupe ne passe pas à côté d'une chanson où l'émotion et la douceur priment, cette fois le titre "Inmate 4859" succède au titre "Carolus Rex", avec de douces mélodies, une ligne de chant émouvante et sublime pour une voix grave telle que celle de Joakim. Merci les Sabaton de nous faire rêver !

Des sifflements...une intro qui est très celtique, tiens, ça change ! Avec "To Hell And Back", le groupe nous surprend avec ces sonorités celtes. Mais de toute façon de petites nouveautés ne peuvent pas faire de mal. Il faut s'y habituer c'est sûr, mais si vous êtes de base des fans de Eluveitie ou de Ensiferum, ça ne devrait même pas vous choquer ! C'est plutôt sympathique du fait que cela confère une ambiance très festive... avant de changer complètement d'univers avec "The Ballad Of Bull". Car oui, ce morceau porte bien son titre car il s'agit réellement d'une ballade, au piano principalement. Très calme, très posé, ça change du tout au tout par rapport au caractère général de l'album. Mais un peu de douceur ne peut pas faire de mal....Toutefois, c'est un titre qui aurait été mieux positionné en conclusion, histoire de finir l'album en beauté, en délicatesse... Cela dit, ça reste quand même un morceau touchant, très touchant. Et là, on imagine Joakim sur scène derrière son piano face à son public à qui il dédicacerait la chanson. Un public qui allumerait des briquets et ayant les larmes qui leur monteraient aux yeux...Belle berceuse pour le coup, mais il n'est pas encore l'heure de s'endormir ! On poursuit directement avec "Resist And Bite" qui réveille les endormis ou qui sèche rapidement les larmes des sensibles.

Autrement, je ne peux faire l'impasse sur "Hearts Of Iron". Il s'agit-là du dernier titre qui s'inscrit dans l'album. Un titre qui fait penser aux anciens comme "Primo Victoria" ou encore "Attero Dominatus" dans la mesure où ce sont tous les trois des titres phares, marquants, entraînants. Effectivement, ce sont des refrains forts, qu'on retient et qu'on a envie de crier quand on les entend. Bref, "Hearts Of Iron" sera sans doute l'un des nouveaux morceaux qui en live, cartonnera ! Et on espère d'ailleurs que tout l'album dans son intégral, sera aussi bien accueilli tant à l'écoute qu'en concert. C'est clair, avec son line-up actuel, Sabaton dépasse et surpasse toutes les appréhensions. Sabaton est dans la place, et attention, leur tournée de cet automne promet de faire mal, très mal !!


Cassie
Mai 2014




"Swedish Empire Live"
Note : 18/20

Les Suédois Sabaton ont sorti un DVD live dernièrement, composé de 2 DVDs ainsi que de 3 lives différents. Ca c'est du coffret n'est-ce pas ! Le premier DVD dévoile un show gigantesque, grandiose, merveilleux ! Il s'agit de leur prestation au festival de Woodstock en Pologne, qui a été filmée de leur départ en Suède jusqu'à leur sortie de scène. Ca dure environ deux heures, mais franchement, c'est un vrai régal ! Bon, l'inconvénient est que rien n'est traduit en français. Alors lorsqu'ils parlent en anglais, on peut essayer de comprendre, mais lorsque c'est parler en suédois... Mais leur charme opère tellement, qu'on se perd dans leur sourire et qu'on fait abstraction à ce qu'ils disent. Dans ce DVD, on voit la pression énorme qu'a le groupe avant de monter sur scène, et il y a de quoi ! Ce festival est énorme et acceuille des milliers de personnes (capacité d'accueille de 700 000 places dois-je préciser). Alors ce n'est pas parce que le groupe a l'habitude de se produire sur scène, qu'il n'en avait pas le trac de se présenter face à cette foule infinie. Et à en voir les images, on dirait vraiment que la fosse est interminable, on en voit pas le bout ! Leur célèbre intro ("Final Countdown" du groupe Europe) retentie et hop, voilà que le groupe fait enfin son entrée en scène ! Wouaw, c'est qu'il y a du monde ! Allez, ce n'est pas le moment de baisser les bras ni de décevoir le public, alors il est temps de donner le meilleur de soi-même et de surmonter son stress. Les premières minutes sont délicates pour les musiciens qui sont encore dans leur bulle mais très vite le public, l'ambiance et l'amour pour la musique les délivrent, percent leur bulle et leur permet de vraiment se mettre dedans et de s'éclater au maximum. Les jeux de lumières sont vraiment stupéfiants, la foule est vraiment redevante, la pyrotechnie fait vraiment son effet... Tout, absolument tout est réuni pour passer un agréable moment. Et je peux vous garantir que même derrière notre écran, on s'imagine sur place, tellement l'ambiance est grande ! Le live dure assez longtemps, et il est entièrement en anglais, de quoi comprendre un mimimum quelque chose entre deux chansons. La setlist est géniale et l'ordre des chansons est irréprochable. Au final, le live coule de source et les Sabaton nous surprennent toujours autant !

Le second DVD se compose lui de 2 lives. Le premier est un live à Gothenburg, en Suède donc. Et qui dit Suède, dit absolument tout en suédois, en passant par les morceaux et les passages entre deux chansons. Bon... devons-nous nous mettre au suédois ? Les chansons on les connaît déjà, alors même si je trouve qu'elles sonnent mieux en anglais, en suédois elles ont aussi leur charme. Tant qu'on reconnaît de quelle chanson il s'agit, et que la structure musicale reste inchangée, les paroles... sont abstraites. Puis vous le savez tous, un chanteur dit quasiment tout le temps la même chose sur scène, donc on devine facilement ce qu'il dit ici. N'empêche, c'est vraiment surprenant de les entendre chanter dans leur langue natale, en live. Nous qui avons réellement l'habitude de les entendre en anglais... ça change. Je me répète, mais c'est tout de même un détail important. Du coup, il y a aussi du changement concernant la setlist qui est inversée, par rapport à un live à l'étranger. Du coup lorsqu'on connaît leur setlist par coeur (comme mon cas), on ne sait jamais sur quelle chanson on tombera à la prochaine. C'est une sorte de roulette russe. Ici, ce n'est plus un concert en plein air, mais dans une salle, qui ressemble un peu à notre Bercy à nous. Il y a donc moins de monde, mais pourtant l'ambiance est à son comble. Les lumières et la pyrotechnie sont donc moins surprenants, mais c'est du Sabaton tout craché et tant que ça reste à leur image et qu'ils restent fidèles à eux-mêmes, c'est l'essentiel !

Le deuxième live du second DVD est un live à Oberhausen, en Allemagne. Et qui dit Allemagne, dit retour à l'anglais. Cette fois, le comité est encore plus restreint. Il s'agit d'une salle vraiment petite, comparé à celles où ils ont l'habitude de jouer. Mais qu'importe où ils se produisent, c'est toujours du grand show. La complicité entre les zicos est toujours au maximum et l'ambiance est toujours totale. En définitive, qu'ils jouent à un grand festival, dans une grande salle ou dans une petite, qu'ils jouent en Pologne, en Suède ou en Allemagne, qu'ils chantent en anglais ou en suédois, c'est toujours grandiose et une claque à chaque fois. Et le moindre que l'on puisse dire, c'est que chaque concert de Sabaton ne se ressemble pas ! Alors, si vous n'avez pas d'idée de cadeau à offrir pour Noël, pensez à ce coffret DVD !


Cassie
Décembre 2013




"Carolus Rex"
Note : 16/20

Depuis le temps que je connais Sabaton via quelques chansons écoutées par différentes compilations de magazines, c'est avec grande joie que je vais pouvoir chroniquer l'intégralité de leur dernier album "Carolus Rex" représenté niveau graphisme par un super visuel.

Après l'introduction musicale nous permettant de nous imprégner dans l'esprit power metal du groupe, la piste suivante, "The Lion From The North", représente toute la puissance et la force guerrière du groupe : guitares rapides avec riffs rapides et solos donnant le ton heavy metal, un chant digne du power metal et des choeurs donnant dans le ton héroïque. Cette première piste est selon moi la meilleure et la plus aboutie de l'album. Ce qui ne veut pas dire que le reste de l'album ne vous plaira pas. Ne vous inquiétez surtout pas, même si l'on reste dans le côté musical plus classique du groupe. Côté enregistrement, les guitares ont su garder leur son old school qui permet à Sabaton de maintenir une recette inchangée, et qui, de plus, donne réellement envie de les voir en live le poing levé en les accompagnant au chant. Comme de nombreux groupes dans le power metal, on y trouve toujours de tout au niveau des chansons comme des ballades ("The Carolean's Prayer" avec de superbes choeurs), des chansons aux refrains accrocheurs ("Carolus Rex") et d'autres pistes aux riffs plus rapides où les guitares sont mises en valeur ("Killing Ground" qui est tout simplement faite pour régner en live). Toutes les pistes savent se différencier et chacune a une réelle personnalité, ce qui fait la force du groupe.

Pour conclure, ce "Carolus Rex" des Suédois de Sabaton est un excellent album qui saura vous faire revivre l'ambiance des combats et la domination du power metal, quel que soit le camp.


JU
Août 2012




"Coat Of Arms"
Note : 15/20

Après sa signature avec Nuclear Blast, Sabaton revient avec un album heavy, speed, guerrier, et une production qui est une nouvelle fois en béton armé. Joakim reste fidèle à lui-même et sa voix se veut toujours aussi particulière, martiale et ultra puissante. Les refrains sont une nouvelle fois soutenus par des claviers très présents, fortement mis en avant par rapport à leur précédent opus ("Art Of War") qui compense largement les guitares jugées trop présente dans "Art Of War". Tout cela à entendre dès le premier morceau "Coat Of Arms" qui démarre après une passage calme, le clavier est présent, les grattes aussi, le chant et la batterie parfaitement représentés. De plus à l’écoute d’un morceau comme le magnifique "The White Death", il est évident que Sabaton peut quelque peu innover dans son emprunte musicale, et donc beaucoup plus "heavy" que la normale, le refrain, laissant beaucoup d’espace au chant, explose dès la première écoute tant il est accrocheur et bien conçu (et cette partie de batterie vraiment géniale). Mis à part le côté plus violent et plus rapide de l'album, un morceau beaucoup plus mélodique, "Saboteurs", nous laisse quelques minutes de répit. Album parfait, production parfaite, son parfait. Seul point négatif à noter, le grain de folie qui manque n'est toujours pas présent...


Marss
Mai 2010


Conclusion
L'interview : Joakim Brodén & Pär Sundström

Le site officiel : www.sabaton.net