Stormtide quitte son Australie natale pour conquérir le monde avec "A Throne Of Hollow Fire".
Créé en 2013 par Tyson Richens (guitare) et Reuben Stone (chant / clavier, Praetorian),
le groupe subit quelques changements de line-up, puis sort un premier album en 2016.
Dean Hulett (batterie, Omnipresence, ex-Iconic Vivisect) et Daniel Bodnarr
(guitare / choeurs) rejoignent l’aventure en 2017, puis "A Throne Of Hollow Fire" sort en 2021.
Très fortement inspiré par la scène finlandaise, le groupe joue un mélange entre death
metal symphonique et folk metal parfois guilleret. Dès "A Valley Of Ashes", l’introduction, le
groupe nous dévoile ses influences grâce à une introduction qui nous mène sur neuf autres
titres tout aussi épiques. La charge guerrière débute avec "A Throne Of Hollow Fire", le
premier titre, qui nous laisse faire connaissance avec ces hurlements galvaniseurs. Les
guitares font pleuvoir des harmoniques, soutenues par des orchestrations mélodieuses, tout
comme la joyeuse "Awakening", qui pioche dans ce folk metal guerrier. Les sonorités
deviennent plus sombres sur "Crucible", un titre assez rapide et oppressant, sur lequel la
rythmique est entrecoupée de passages que l’on dirait tirés d’une scène de film.
"She Who
Would Name The Stars" prend la suite, et c’est avec des riffs hypnotiques que le groupe nous
enchante, soutenus par des hurlements vindicatifs. Le morceau est l’un des plus prenants,
puis il nous mène droit à "One Last Pint", un titre assez… évocateur ! Il pourra sans problème
côtoyer Korpiklaani au rang des “titres à picole”, alors que l’on repart sur un death metal
symphonique plus sérieux avec "He Who Would Drown The Sun". Le morceau est d’une
efficacité redoutable, et pourra captiver une fosse entière, tout comme "Wayfinders", un titre
très fédérateur. Le morceau possède des parties majestueuses, tout comme des riffs
violents, auxquels succèdent des parties plus douces en son clair pioché dans le folk metal,
puis la tornade repart. "Eternal Fire" joue sur les influences symphoniques majestueuses de
la formation pour soutenir des riffs assez simples mais efficaces, puis "A Warship Braved The
Tempest" vient clore l’album avec la bande-son d’une bataille décisive. Les riffs tranchants se
battent aux côtés des leads planants, tandis que la batterie martiale est menée par des
hurlements massifs.
Stormtide connaît et maîtrise les codes de cet univers épique qu’il développe depuis
ses débuts. "A Throne Of Hollow Fire" fait du groupe un excellent candidat pour une première
partie des grands noms européens, dont ils s’inspirent pleinement.
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