Le groupe
Biographie :

Le guitariste compositeur Olivier Spitzer commence a travailler avec le chanteur Pierre Benvenuti pour créer Superfiz en 2008. Au travers des différentes compositions, ils définissent le style qui correspond à leurs influences (Black Sabbath, Led Zeppelin, AC/CD, The Who…), au son souhaité (Metallica, Rammstein, Rob Zombie, Nickelback…) avec la prise en compte de références concernant le chant et les textes en Français. En 2010, ils enregistrent l’album avec Philippe Kalfon aux guitares, Noël Assolo à la basse, Gérald Manceau et Aurel aux batteries. Réalisé par Olivier Spitzer au studio SBC Production, l’album est mixé et masterisé au studio Any Music par Anthony Arconte. "Superfiz" sort chez Pervade Productions en Mai 2011.

Discographie :

2011 : "Superfiz"


La chronique


En voilà un bon petit groupe Français comme on aime ! Superfiz, retenez ce nom ! En effet depuis 2008 le chanteur et le guitariste travaillent ensemble pour monter un projet studio, et sortir leur album. C’est en 2010 que le groupe enregistre l’album, et veut montrer de quoi sont capables les musiciens. Et en quoi ceci peut être démontré ? C’est bien simple, par l’alliance de leur influences musicales qui peuvent aller des Who jusqu'à Rammstein en passant par Black Sabbath, AC/DC ou encore Led Zep. On commence avec "Le long Des Villes", "Sex And Love", "Démocratique Dictature" qui seront tout à fait remarquables. Tout est fluide et homogène, le groupe mélange les styles musicaux et bien entendu leurs influences se font sentir, j’aurais remarqué des légers moments assez doom. Et que dire des textes ? C’est tout simplement du génie, peu de personnes accrochent aux textes Français, peur de faire trop dans la varièt’, mais Superfiz a su créer leur atmosphère et ne sont pas tombés dans des textes trop téléphonés. Mais le groupe ne s’arrête pas là avec "Tu Rêves Toujours Du Rif", "Le Monde Encore", "Le Vent Du Soir", ces titres laissent planer un air AC/DCien qui fait tomber un peu la sauce de ces premiers titres mais où on prendra un pied énorme en gueulant à tue-tête les refrains dans sa chambre. Les titres s’enchaînent, j’ai apprécié "Bad Trip", mais également "La Fin Du Monde", "Rien A Perdre" qui seront des musiques extraordinaires, avec des textes assez touchants finalement. Le groupe maîtrise son sujet, des instruments polyvalents, des textes assez logiques, et une grosse orchestration. Le groupe sait mener son projet, et nous délivre un "pot pourri" de styles. Mais on n’oubliera pas le mixage qui titillera les plus grands. Une basse omniprésente, les différents sons de guitare sont très bien maîtrisés et retransmis, et le son de batterie est massif. Que dire de la voix ? C’est juste parfait, on comprend bien les mots, le niveau des instruments est assez égal, aucun sous mixage apparent ! Bref Superfiz ça tape encore plus fort que le Gin Fizz.


Motörbunny
Juin 2011


Conclusion
Note : 16/20

L'interview : Olivier Spitzer

Le site officiel : www.myspace.com/superfiz