Le groupe
Biographie :

Né en 1997, Tasmaniac frappe à la porte de nos oreilles pour déverser sa bombe rock 'n' roll teintée d’une fusion des plus incisives. Après s’être produit avec de grandes pointures du paysage scène Française (Watcha, Silmarils, Tripod, Aqme…) les quatre Berjalliens (de Bourgoin-Jallieu, 38) franchissent un cap avec leur deuxième album, qui va dans le sens d’une maturité certaine. Et pour conclure, à Bourgoin, les sportifs ont le rugby (de bonne facture d’ailleurs) et les zicos ont Le Tasmaniac !

Discographie :

2001 : EP 5 titres
2002 : Démo 3 titres
2004 : "Rêve Ou Réalité"
2007 : "Le Temps C’est L’envie"
2009 : "Dernière Chance"


Les chroniques


"Dernière Chance"
Note : 16/20

Attention, la Tasmania va encore faire de nouveaux adeptes. Le groupe montant originaire de Bourgoin nous revient avec un nouvel opus riche en riffs entêtants. Avec leur style si singulier, ils avaient agréablement surpris avec leur précédent album sur lequel le son était assez moyen. Tir rectifié. En effet, tout est mieux à se place, le travail sur les vocalistes est de loin meilleur. Niveau musical, ça transpire le Tasmaniac. Toujours un mix de metal (et oui avant tout), de rap et de ragga. Les textes sont toujours aussi contestataires et leurs mélodies toujours aussi incisives, enfin presque toujours. "Safe Blood" (track 3) est à caractère éducatif, humour et prévention sur fond de metal-rock-reggae. Sinon, pour le reste, c’est très sombre. Ca parle d’actualité quoi (du programme télé à la politique du "Naboléon", en passant par les comportements des grands de ce monde…). A noter le retour de la "Gestapolice", terme si cher à nos amis et les petites dédicaces subliminales à leurs potos zicos, véritable marque de fabrique du groupe. Il y aussi tous ces petits délires en général bienvenus… Tous les chants sont maîtrisés, par les deux frontmen, dans tous les registres abordés. A noter la présence de B.Vaude, chanteur de MacZdeCarpate sur "L’éveil", plage qui tient lieu de dernière piste, dont il a écrit le texte de surcroît. Bref, un 12 titres dont le digipack a de la gueule (une habitude, et une bonne), dont les textes ont des couilles et dont la zic joue psychotrope (ça fait du bien…). Si vous êtes, vous aussi, victime de la crise dûe à la mondialisation, cet album vous parlera, sinon… ben… il vous parlera quand-même, mais peut-être pas de la même façon. Même si le Taz ne veut "pas devenir vieux", c’est tout le mal que je lui souhaite… Une question : Pourquoi avoir appelé cet album "Dernière Chance" ?.


El Caco
Mars 2009




"Le Temps C’est L’envie"
Note : 14/20

Tout d’abord, je tiens à préciser que c’est un vrai bonheur de recevoir un packaging tel que celui là. En effet, l’impression de la bio est belle, très pro, le digipack est sympa et son artwork très bon. En effet il y représente une horloge dont les aiguilles sont des spermatozoïdes et dont le fond est un cerveau qui n’a pas l’air tout frais. Quelle heure est-il ? Je n’arrive pas à voir. Tout ce que j’y comprends c’est que "Le Temps C’est L’envie". D’ailleurs c’est le titre de l’album et de la première chanson, et cette expression doit y être chantée (et / ou gueulée) 24 fois. Mais on s’en fout ! (les chroniqueurs n’ont rien d’autre à faire que de compter les répétitions de phrases...) Bref. Cette song est de style ragga / metal, fusion maîtrisée ma foi (de morue). Les riffs sont très jumpy mais il manque de puissance dans le son (qui est loin d’être mauvais rassurez-vous !!!) tant au niveau des grattes que des drums. Les textes du skeud sont incisifs ("Chaud", "Gestapolice", titre qui veut tout dire..., "Roi Des Cons", "Tu Bouges Trop"). Ils traitent de la politique, des comportements de l’homme, de la bêtise humaine en fait ! D’autres lyrics sont plus légères telles que celles de "Barbie Funky" ou "Erotic Dreams", deux plages très sympa, qu’on peut presque faire écouter à sa grand-mère, ouais... enfin presque presque... Bref tout le long du skeud, on approche différents styles alliant funk ("Barbie Funky"), ragga, metal, rap ("Tasmaniac Crew", qui taille des groupes régionaux mais dans le bon esprit dont Troides Priamus Hecuba et 109 avec qui ils sont réellement potes, enfin je crois...), rock ("Erotic Dreams") et punk. En conclusion, une fusion qui déchire tout, qui profile une énergie extraordinaire sur scène. Dommage que le son soit trop en dessous du niveau musical, que certains vocaux soient peu audibles. La lecture du skeud reste tout de même un très bon moment. ("je suis un hyperactif […] je suis un cocktail explosif, un mélange d’énergie hyper agressif")


El Caco
Décembre 2007


Conclusion
Le site officiel : http://tasmaniac.online.fr