Les Italiens de The Burning Dogma reviennent après un EP sorti en 2012 avec l'album "No Shores Of Hope".
Quand on ne connaît pas le groupe et qu'on lit que c'est un mélange de Sisters Of Mercy et de Carcass, on se dit que cela risque d'etre intéressant.
Alors, nos attentes sont-elles comblées ?
Eh bien pas tout à fait...
Tout d'abord, on ne voit pas trop le rapport avec le groupe new wave Sisters Of Mercy.
Ok, il y a un côté indus / electro mais en somme cela est très différent !
Pour Carcass, pourquoi pas vu qu'il s'agit de death mais on en est quand même éloigné.
Du coup, faisons-nous notre propre idée de ce qu'ils nous livrent ici.
Après une introduction qui ne sert vraiment pas à grand-chose, tout comme de nombreux intermèdes tout au long de l'album d'ailleurs, on part direct sur "The Breach" qui est pas mal bourrin dans un death technique bien décousu.
C'est percutant et accrocheur avec ces fameux passages électroniques assez inattendus.
On retrouve également des parties futuristes et décalées sur "No Shores Of Hope".
Dans un style plus "commercial" et US, le titre "Skies Of Grey" avec la chanteuse Debora Ceneri est vivant et efficace.
Le synthé y est pas mal utilisé et ne fait pas too much !
Au fur et à mesure des morceaux, notre enthousiasme retombe étant donné que l'on nous ressert les mêmes ingrédients !
Il y a de bonnes surprises comme le chant clair de Fausto De Bellis sur l'incisif "A Feast For Crows" et sur "Burning Times"
mais on finit par s'ennuyer avec toujours le même style de riffs, certes techniques et dynamiques mais plats.
"Nemesys", par exemple, est assez entraînant mais plutôt vide, à part pour faire de la démonstration.
Et ce n'est pas le dernier titre en trois parties, "Dawn Yet To Come II (No Heroes Dawn)", qui changera la donne...
C'est donc un album qui devient vite long alors qu'on y trouve de bons éléments qui auraient mérité d’être plus travaillés.
Meme s'il est loin d’être parfait, cet opus mérite tout de même d’être écouté !
|
|