Le groupe
Biographie :

The Great Divide est un groupe de hardcore originaire de Paris. Le quintette livre un hardcore moderne résultant d’un mélange d’énergie, de mélodies et d’émotions. En Mars 2012 le groupe enregistre son premier CD "Tales Of Innocence And Experience" appuyé par un clip du titre "Leave Tomorrow".

Discographie :

2012 : "Tales Of Innocence And Experience"
2014 : "White Bird"
2018 : "Linger Over, Linger On"


Les chroniques


"Linger Over, Linger On"
Note : 17/20

Ce n’est pas la première fois qu’on évoque The Great Divide. En activité depuis 2012, le groupe avait déjà sorti des efforts à intervalle régulier. 2018 marque le retour avec un "Linger Over, Linger On" qui s’avère être très bon.

Violent à souhait, ce dernier effort des Parisiens surf sur une veine punk / hardcore qui n’est pas pour déplaire. Reposant sur un chant déchiré, puissant et omniprésent, les instruments procurent un côté très punchy, catchy même diraient d’autres, avec des breaks laissant vivre une batterie qui se veut tantôt martelant puissamment, tantôt aérienne, mais dans l’ensemble c’est vraiment dans le fracas et la puissance. Le chant donne le change et imprime la mesure, il s'avère imposant et groovy. Par certains aspects, le groupe me fait penser à Gallows, mais Gallows époque Frank Carter sur "Earth", pour ne citer que lui, de par des passages presque parlés, posés sans hurlante sur un faux rythme.

Pas de temps mort dans cet album, il est très intéressant dans le sens où des mélodies font leur apparition subtilement ici et là. The Great Divide sait marier astucieusement les genres, poser sa puissance et amener des améliorations sans pour autant renier un côté résolument catchy évoluant aux limites du punk, du hardcore et du trashcore par certains moments. La voix, véritablement atypique, fait la différence de par son débit, son timbre et sa présence. Quant à la production, c’est une bonne surprise, rien de trop propre, quelques bavures là où il faut, une batterie qui ne sonne pas façon programmation, et le grain bien senti dans le mix, faisant la part belle à l’authenticité là où d’autres ont un son plus clinique.

"Linger Over, Linger On" est une bonne confirmation, pas une surprise mais d’une qualité supérieure à ce à quoi je m’attendais. Le seul souci dans cet album, c’est la furieuse envie de sentir la sueur et la fureur d’un live et de vouloir mettre repeat à la fin. Clairement une réussite.


Sam
Août 2018




"Tales Of Innocence And Experience"
Note : 16,5/20

Artwork chic, detail(s) choc(s). Oui parce que je fais partie de ceux qui auront d’abord vu un joli mouton et un joli tigre. En tout cas cette surprenante et originale pochette me plaît bien malgré l’air de tigre en peluche du félin. Le son ne tarde pas à s’engouffrer dans ma tête par les deux oreilles avec "Break This Wall". Ca sent bon le hardcore (oui parce qu’un tympan ça peut sentir), les riffs sont saillants, la batterie effrénée, les chœurs bien placés et l’enregistrement flatte le tout. Réel atout ou non, le groupe ne se contente pas de servir un HxC classique et ose insérer du chant clair et, n’en déplaise aux fervent défenseurs du hardcore de brutes, cela passe très bien ! Le groupe diffuse ensuite son énergie avec "Never Be The Same" où les cris s’expriment d’une bien belle manière oscillant parfois entre un chant très hardcore et une facette plus punk. Après un interlude qui aurait pu être inséré au début du titre suivant nous avons droit à un premier featuring ("Leave Tomorrow") avec Scott Wade, un ex-Comeback Kid, groupe qui fait probablement (certainement ?) partie des influences des Parisiens. Un titre qui glisse tout seul, tout comme son petit frère, "Our Time", un autre featuring, avec Vithia, de Rise Of The Northstar, avec qui ils feront une tournée européenne au mois d’Octobre de cette année. "Innocence", "Expérience", "Crash", les titres s’enchaînent, chacun avec les mêmes ingrédients mais dosés différemment. Un peu plus de mélodie ici, un peu plus de riffs tranchants par là, un coup de clean pour s’aérer l’esprit. Ca peut, à première vue, paraître comme une recette facile et bien connue, mais quand c’est exécuté de la sorte on ne peut qu’être sous le charme, ne serait-ce qu’un petit peu. Un album qui joue la carte de l’efficacité jusqu’au bout, et vingt trois minutes ça passe vite, c’est donc sur "Go Your Own Way" que cet opus se ferme. Pas un seul gramme d’énergie ne s’est perdu depuis le début et TGD donne tout jusqu’au bout, nous laissant sur une sensation agréable de dynamique et de douceur. Une galette parfaite pour changer un peu du hardcore constant sans pour autant perdre en intensité. En plus de ça avec leur tournée Européenne au mois d’Octobre aux côtés de Rise Of The Northstar je vous souhaite qu’ils passent près de chez vous… et aussi près de chez moi…


Kévin
Juillet 2012


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/thegreatdivide