Tokyo Blade… ce groupe si peu connu sur la scène metal. Et pourtant le groupe faisait partie de la New Wave Of British Heavy Metal, et a donc contribué à ce mouvement que j’apprécie particulièrement.
Le groupe a sorti pas mal d’albums et d’EPs depuis 1982, mais leur dernier vrai album studio date de 1998 soit 13 ans ! (Je ne compte pas le live sorti en 2009 bien sûr.)
Peut-on avoir peur de ce gouffre qui sépare ces deux albums ? Côté pochette oui, côté musique non !
Parlons de la pochette, qui est assez moderne, pas trop dans le style de Tokyo Blade, gros carton rouge car là c’est limite de l’amateurisme… mais on gardera à l’idée ce côté obscure et malsain qui en ressort.
Côté musique, c’est toujours aussi carré, puissant, et hargneux. Le groupe n’a pas pris une seule ride durant ces 13 années, et il se serait limite bonifié. Le groupe est plus mature et nous sort un album propre et sans complexe avec des sonorités très moderne tout en gardant ce côté NWOBHM.
Ce que j’appele sonorités très modernes c’est le mixage qui ne sera pas old school (malheureusement) on aura un son puissant, lourd, qui gardera les marques de la NWOBHM, avec son de batterie prêt à décoller le papier peint. On appréciera aussi l’énorme présence de la basse qui se fera ressentir sur certains morceaux.
Des titres tels que "Lunch-Case", "No Conclusion", "The Ambush" vous ramèneraient dans votre enfance pour les plus vieux. Pour les plus jeunes, vous vous direz "Putain le heavy n’est pas mort". Ces titres ont une pêche d’enfer et nous donneront la banane pour la journée.
Mais je retiendrai plus particulièrement les trois derniers titres "Heading Down The Road", "Condemned To Fire", "Night Of The Blade" qui clôturent tel un bouquet final d’un feu d’artifice. Mais croyez moi ce n’est pas un pétard mouillé, on sentira l’arrangement des morceaux, le temps consacré à chacun d’entre eux, les solos sont exécutés d’une précision implacable, le solo de "Night Of The Blade" fait sûrement partie d’un des meilleurs solos que j’ai entendus ces derniers mois. Niveau enchaînements c’est propre et réfléchi, rien à redire !
Bref, Tokyo Blade nous envoie une grosse claque de heavy "in your face" comme d’antan !
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