Le groupe
Biographie :

Après avoir suivi des chemins de vie et des parcours musicaux différents depuis 2000, les membres fondateurs de Leiden et d’In Lupus Pacis se retrouvent aujourd’hui dans une nouvelle aventure musicale. Le trio Ulvånd, c’est avant tout l’histoire d’une amitié et d’une envie, dépassant les épreuves et les remises en question. Apaisant les doutes et les fêlures, le temps a renforcé les certitudes, la volonté de marcher à nouveau ensemble et de construire ce projet, véritable quête spirituelle, avec pour maîtres-mots le partage et la sincérité. Ulvånd, littéralement "esprit du loup", fait référence à cet animal ambivalent dans l’inconscient collectif, à la fois féroce et protecteur, souvent craint et châtié, rarement compris, mais toujours brave et mystérieux, suscitant l’admiration des hommes. Le loup incarne les valeurs de loyauté, de courage et de respect. Le trio imprègne ses textes et son univers musical de ces nobles sentiments, pour communier et créer une véritable philosophie de vie. Après l’enregistrement d’une préproduction 2 titres, Ulvånd sort son premier EP "The Origins" début 2020.

Discographie :

2020 : "The Origins" (EP)


La chronique


La biographie d’Ulvånd est assez mystique puisque tout commence en 2017 lorsque l’esprit du loup renaît. Ou plutôt lorsque des anciens membres de Leiden et d’In Lupus Pacis se retrouvent autour d’un trio sobrement dénommé “Ulvånd” (traduction “esprit du loup”). 2020 et Ulvånd offre son premier EP après une préproduction 2 titres. En se vouant au loup, il était difficile d’imaginer Ulvånd évoluer dans un autre univers musical que le dark metal. Comprendre par là, qu’Ulvånd tend bien évidemment vers le gothique mais aussi vers quelques passages symphoniques, death voire prog. De "Human Zoo" à "Una Vida", il n’est donc pas rare de se retrouver plonger au coeur de certaines époques qu’ont pu connaître des groupes tels que Lacuna Coil ou Paradise Lost voire, de façon plus générique, Epica. Soulignons d’ailleurs la complémentarité entre le chant de Bérangère et de son bassiste, Serge. La première s’attelant à un chant lyrique, léger et envoûtant tandis que le second attaque le tympan avec un growl lent et maîtrisé ("7 Virtues", "Valhalla"). L’instrumental brut, lorgnant aisément vers ce qui pourrait se retrouver chez un Samael (version "Lux Mundi" et postérieur), se voyant offrir davantage de profondeur à coup de machines et d’atmosphères ambiantes tantôt tourmentées, tantôt pleines d’espoir ("Despair", "Chrysalis").

Si Ulvånd ne s’écarte pas réellement des standards du genre, il promet toutefois un univers plus sombre et pour le coup, bien plus noir, que certaines formations du même genre. Le perpétuel sentiment d’isolation et d’abandon jalonnant l’EP confirmant ce postulat. En six titres, pour un peu plus de vingt-cinq minutes, Ulvånd nous plonge dans les origines de son univers : un son immersif, tiraillé, comme son artwork, entre pleine lune et lueurs.


Rm.RCZ
Avril 2020


Conclusion
Note : 17/20

Le site officiel : www.ulvand.com