Première offrande pour Vomit Ritual. Créé en 2008 aux Etats-Unis, le groupe a déjà sorti
deux démos, un live album, une compilation et un split avec Sexblasphemy. Sado Chaos
(guitare / chant, The Perpetual Wound, ex-Nuclear Desecration), Ominous Carnality
(batterie, Sexblasphemy, Ancient Grave) et SexGoat Sodomizer (basse) nous proposent
"Callous".
Aidés par Yohualli Cuetlachtli (guitare, The Perpetual Wound, Ancient Grave) en live, le
groupe propose un death metal old school crasseux qui vous fera oublier la définition de la
délicatesse dès "Strangling Opposing Throats", un premier titre entraînant qui ne lésine pas
sur les moyens. Les riffs prennent rapidement de la vitesse et la puissance finit par éclater
avec un hurlement, puis la tornade fait rage avant de laisser place à "Asphyxiated", une
composition plus énergique. Le son nous écrase littéralement sous des riffs effrénés et des
cris rauques, alors que les leads sanglants viennent nous agresser. Une courte pause
oppressante avec "Paracusia Nexus", un interlude sombre, puis "Lower Vibrational Entities"
renoue avec cette violence brute et grasse. Les riffs sont rapides, et quelques pointes de
technicité ou de dissonance se greffent parfois à la rage impie, puis "Penetrating The
Infectious Wound" nous frappe avec vigueur.
A nouveau, les riffs se concentrent sur
l’efficacité, pendant que les hurlements nous crachent une oppression morbide au visage,
laissant parfois place à des ambiances fantomatiques. "Sadolustic Crucifixions" ralentit à
nouveau le tempo pour créer un voile de noirceur avant d’accélérer d’un seul coup, en plein
dans un death metal old school au jus teinté de sang. "Nervous Temple", le dernier morceau,
prend le temps d’instaurer une ambiance mortifère et dissonante avec une introduction
lancinante, puis c’est à nouveau la rage qui nous saisit à la gorge avec une accélération
inattendue, et cette énergie nous mènera à un final mystique et sombre.
Ce premier album est un succès pour Vomit Ritual. Bien que le groupe n’en soit pas à son
coup d’essai, "Callous" propose des riffs efficaces, gras, énergiques et accrocheurs,
surmontés de hurlements morbides qui ne laissent présager que du bon pour la suite !
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