Le groupe
Biographie :

Wolfpack est un groupe de beatdown hardcore. Formé en 2012, le combo parisien commence à se retrouver sur les planches, le début est discret mais il lui faudra peu de temps pour se faire remarquer. Ils écument ainsi beaucoup de dates et sortent un premier EP en 2013. Le groupe est composé de Hadrien (chant), Kévin (basse), Nicolas (batterie), Al (guitare) et JP (guitare). En 2018, Wolfpack est de retour avec son premier album, "Loathe", qui sort en Mars chez BDHW.

Discographie :

2013 : "Screw This Life" (EP)
2018 : "Loathe"


Les chroniques


"Loathe"
Note : 17,5/20

Vous connaissez Wolfpack ? Eh bien à vrai dire, moi non plus. Jamais entendu parler, ni de près, ni de loin. Mais forcément, quand on me dit que c’est du hardcore, moi, j’ai les oreilles qui frétillent. Ce groupe parisien (comment ça, "ça commence mal" ?) formé en 2012 revient avec un deuxième album intitulé "Loathe", sorti chez BDHW. Si je ne connaissais pas encore ce groupe, c’est peut-être parce qu’il était surtout connu pour ses performances scéniques, puisqu’ils ont pas mal tourné en France et dans le monde, avec notamment une présence à l’Ieperfest en 2016.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais ça donne quoi cet album ? Déjà, on peut tout de suite affirmer que non, Wolfpack n’est pas qu’un groupe fait pour te secouer les reins sur scène. Clairement, à l’image de cet artwork assez original, les Parisiens semblent avoir bien bossé sur l’ensemble de cet opus. Le résultat se veut assez original, puisqu’en plus de proposer des morceaux proches d’un NYHC façon Biohazard, nos amis n’hésitent pas à mettre du metal, beaucoup de metal dans leurs chansons. On ressent donc des mélodies très influencées par des groupes comme Gojira ou Machine Head, à l’image de l’excellent "Delusion" (qui se termine par un extrait de "La Bohème" d’Aznavour !). Les riffs sont souvent lourds et plutôt lents, ce qui décrit une atmosphère particulière, qui pourra surprendre légèrement lors d’une première écoute mais m’a personnellement vite convaincu. Dans la catégorie beatdown, on peut donc affirmer sans trop se mouiller que Wolfpack tape dans le haut du tableau, malgré quelques petits détails un peu frustrants…

Mais lesquels me direz-vous ? D’une manière générale, j’ai apprécié le chant, souvent cassé et puissant, mais lorsqu’une once de chant clair apparaît, j’ai souvent les poils qui se hérissent, comme ce fut ici le cas sur "Hover Above Me". Ça sonne vraiment trop metalcore à mon goût, ce qui vient tout simplement gâcher une track qui, à côté de ça, semblait plutôt cool. Enfin, dernière ombre au tableau : une intro, un interlude et une outro… Sur un album qui ne contient en tout que dix morceaux, je trouve cela dommage.

Allez allez, rien de bien méchant, l’essentiel est là : un album enragé, du gros riff qui tabasse, une envie de foutre le feu chez toi, bordel, ça fait du bien.


Grouge
Mars 2018




"Screw This Life"
Note : 15/20

"75000", le premier titre, est une mise en bouche de 1m15 pour te faire savoir qu’il n’y a pas de place pour la joie ni pour l'amour ! Un gros crachat dans ta face, soit tu adhères, soit tu te casses. Si t’aimes pas, t’écoutes pas ! Sur le deuxième titre, "Always In Doggystyle", Hadrien vomit toute sa haine, les riffs sont agressifs, lents et salaces, et à 1m30 on accélère la cadence avec de gros chœurs et de la casse. "Fuck" commence par un message bien placé de la part d’Hadrien, j’aime la rythmique de cette chanson bien patate, la construction est différente, bien agressive, le flow est bien posé, et la double est bien présente, que du lourd ! "Screw" est le quatrième titre, les guitares ne perdent pas de leur lourdeur, le flow saccadé et craché reste violent, on est en plein dans le négatif. On est surpris par l’effet de voix robotisée à 2m12 mais on comprend le délire schizophrénique. Un appel à la haine, au dégoût. C’est malsain. Dernier titre, "This Night" contient une bonne rythmique dansante, des séquences de ralenti et de bons breaks. Un premier EP varié au final avec de bonnes transitions, des musiciens en place, et un chanteur qu’on aime détester.


Jenny
Août 2013


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/wolfpackbeatdown