Le groupe
Biographie :

Wolfpakk est un groupe de heavy metal allemand fondé en 2010 par Mark Sweeney (chant / ex-Crystal Ball) et Michael Voss (chant / Mad Max), auxquels se greffent de nombreux musiciens de renom. Wolfpakk sort son premier album éponyme en Août 2011 chez AFM Records. Le deuxième album, "Cry Wolf", sort deux ans plus tard, en Août 2013, toujours chez AFM Records. "Rise Of The Animal" sort en Février 2015, suivi de "Wolves Reign" en Avril 2017.

Discographie :

2011 : "Wolfpakk"
2013 : "Cry Wolf"
2015 : "Rise Of The Animal"
2017 : "Wolves Reign"


Les chroniques


"Wolves Reign"
Note : 12/20

Wolfpakk est un groupe de heavy metal mélodique formé en 2010 en Allemagne. Il est composé de Mark Sweeney (chant) et Michael Voss (chant, guitare). Leur quatrième album "Wolves Reign" est sorti le 28 Avril 2017 chez AFM Records. C’est en 2010 que l’aventure Wolfpakk commence. Fruit de la collaboration de deux hommes, Mark Sweeney et Michel Voss, Wolfpakk est ce qu’on pourrait appeler un supergroupe, qui fait de chacun de ses albums le lieu de réunion des plus grandes stars du hard rock et de la scène metal.

"Wolves Reign" ne déroge pas à la règle, et nous retrouvons des petites gens comme Biff Byford (Saxon), Steve Grimmett (Grim Reaper), Chris Holmes (ex-W.A.S.P.), Ruddi Sarzo (Ozzy Osbourne), et j’en passe. Rien que ça ! Dans le passé, hélas Wolfpakk n’a jamais fait l’unanimité, mais la hargne des deux compères pour nous en mettre plein les yeux et les oreilles va-t-elle suffire pour cet opus ?

Ma curiosité était au plus haut avant de lancer l’album. La pochette – assez kitsch et laide, soit dit en passant – laissait sous-entendre du bon vieux hard rock / heavy qui tache, mais dès la première de "Falling", j’ai dû avouer avoir bien été dupée ! Ce premier morceau à grand renfort de claviers symphoniques et de guitares au son propre et mélodique ne permet aucune ambiguïté. Le heavy teinté de power ne fait preuve d’aucun mystère non plus, particulièrement quand le refrain arrive, où la prétendue montée en puissance du chant cristallin et de l’épais mur symphonique se fait sentir. Non pas que le morceau soit mauvais, il est entraînant sans toutefois nous marquer plus que cela. Sans grande surprise, on enchaîne sur cette lancée avec "Run All Night", sympathique sans être mémorable ou encore "Wolves Reign" à fort potentiel, diminué par les refrains rasants et sa structure trop prévisible qui le fait se traîner en longueur. On a connu des amorces plus plaisantes… C’est là que je commence à me dire que Wolfpakk ne doit sa renommée et sa crédibilité uniquement grâce aux guests qui se sont prêtés au jeu. Et bon courage pour tous les identifier ! Mark et Michael sont tout de même des artistes qui ont de la bouteille, il est décevant de voir que ça ne vole pas plus haut. On s’enfonce toujours plus dans le réchauffé avec "No Remorse" et "Scream Of The Hawk" qui semblent sponsorisés par Helloween, "Commandments", à l’instrumentale alambiquée au possible… S’inspirer de ce qui a été fait auparavant, je ne suis pas contre, mais il faut veiller à ne pas dépasser les limites pour proposer à son public quelque chose d’un minimum inédit.

Si Wolfpakk comme on peut le constater, fait fi de ces paroles sages sur la plupart des morceaux, il nous a de même fait l’honneur de nous proposer une minorité de morceaux légèrement différents. Ainsi, "Blood Brothers" à la rythmique plus lourde et imposante appuyée par des chœurs à la Grave Digger est du plus bel effet. Elle sera contrebalancée par la ballade au piano "Tomorrowland", très cliché mais tout de même bien foutue. Petit bonus avec la présence de Danny Vaughn (Tyketto) et son timbre toujours aussi clair et impeccable que l’on prend plaisir à entendre ici. Cependant, ce sera "Mother Earth" qui remportera la palme du morceau le plus recherché et diversifié musicalement (comme quoi !). Il y a une véritable exploration des cultures et horizons musicaux, caractérisée par des solos tantôt frénétiques et techniques, tantôt portés par le feeling hard 70’s, mais également par un bridge fortement oriental où une voix féminine d’opéra vient se poser, créant ainsi un certain décalage plutôt bien réussi. De plus, la longueur conséquente de cette composition (8 minutes et 23 secondes) permet toutes les extravagances et accentue le sentiment de périple, de voyage aux quatre coins de la Terre. Cependant, on oublie toute once d’évasion avec "I’m Onto You" qui va conclure l’album sur une note étonnamment lourde comparée à ce que nous avions pu entendre jusque là. Ce titre heavy metal old school très incisif, quelque part entre Dio et Accept, fait vraiment son effet. A vrai dire, c’est le seul et unique morceau qui m’a fait relever la tête de mes notes pour profiter de l’instant. On termine donc cet album un peu moins frustrés !

On rame, on rame… Mais difficile de remonter le fleuve quand celui-ci est trop fort pour nous. Wolfpakk a une fois de plus tenté de gagner nos cœurs avec son nouvel opus "Wolves Reign", mais ça ne prend pas. Une impression de déjà-vu ressort quasiment à chaque morceau. Si quelques uns sont sympathiques, force est de constater que peu d’efforts ont été déployés pour tenter de nous offrir quelque chose de plus personnel et réellement travaillé, et hélas c’est une chose que même les meilleurs guest stars ne peuvent rattraper.


Candice
Janvier 2018




"Cry Wolf"
Note : 14/20

Voilà un disque que les fans de metal pur et dur vont adorer, les fans de metal allemand dans la pure veine des Accept, Helloween ou encore Danger Danger ou Dokken. Je vous présente aujourd'hui le troisième album des Allemands de Wolfpakk, qui sort avec le soutien et le concours d'AFM Records, intitulé "Rise Of The Animal".

Wolfpakk est à la base un duo constitué de Mark Sweeney et Michael Voss, tous deux au poste de chanteur, les deux vocalistes s'entourent ensuite pour chaque album d'invités. Sur "Rise Of The Animal", on retrouve entre autres Michael Kiske, Don Dokken, Barend Courbois ou encore Doug Aldrich et Chris Slade, du beau monde et la liste est encore longue... Pour ce nouvel album, on peut dire que Wolfpakk nous gâte, 11 titres pour près de 59 minutes de power metal mélodique, où les guitares, vous l'aurez deviné, sont omniprésentes. Mais Wolfpakk n'est pas un supergroupe, c'est plutôt super-super-supergroupe quand on voit la liste des stars invitées sur cet album, ça ferait même presque peur, les amis. Mais voilà, au risque de faire crier pas mal de monde, rien de bien exceptionnel dans la musique de Wolfpakk qui se contente de "dérouler", je ne vais pas aller jusqu'à dire que l'on s'embête mais mis à part quelques morceaux de bravoure ou l’utilisation de la corne muse et des violons sur le titre "Highlands", la magiea du mal à prendre je trouve. Comme je disais un peu plus haut, "Rise Of The Animal" s'adresse vraiment aux fans du genre qui verront dans ce disque une pièce maîtresse de power heavy metal.

"Rise Of The Animal" est loin d'être mauvais mais disons qu'à la vue des invités de marque, je m'attendais à quelque chose de plus inspiré et inspirant. Toutefois, un titre comme la très belle power ballad "Universe" qui vient clôturer l'album et qui est chantée par Michaela Schober mérite réellement une petite attention. "Rise Of The Animal" est le type d'album de metal où l'on passe certes un très bon moment, mais au fur et à mesure de l'écoute, on finit non pas par se lasser mais par se dire "J'ai déjà entendu 1000 fois ce genre de choses" et c'est dommage car à la vue des starsinvitées (au risque de me répéter) sur ce disque, il y a de quoi faire trembler des milliers et des milliers d'enceintes...


Vince
Mai 2015




"Cry Wolf"
Note : 15/20

Wolfpakk est un projet créé par les deux musiciens Mark Sweeney (ayant officié dans Crystal Ball) et Michael Voss du groupe Mad Max. Un premier album éponyme a vu le jour en 2011 et il faut bien dire que le heavy metal proposé était très intéressant. Aussi cet album avait la particularité de contenir pas mal de guests venus prêter main forte au projet, je pense notamment à Paul Di’Anno (ex-Iron Maiden), à Neil Murray de Whitesnake ou bien encore au très bon Freddy Scherer de Gotthard. Et nos deux bougres nous remettent le couvert avec "Cry Wolf", deuxième offrande avec toujours autant de heavy et toujours plus d’invités… Soyons fou !

Car en termes de guests le tandem Sweeney / Voss s’est lâché et la liste s’avère bien longue… Donc nous avons durant l’écoute de cet opus le plaisir d’entendre au chant Amanda Sommerville (Kiske / Sommerville), Ralf Scheepers (Primal Fear), Göran Edman (ex-Yngwie Malmsteen), Johnny Gioeli (Axel Rudi Pell), Doogie White (ex-Rainbow), Tony Mills (TNT), Blaze Bayley (ex-Iron Maiden), Pat Sielck (Iron Savior) et Jean-Marc Viller (Callaway). A la guitare nous avons Kee Marcello (ex-Europe), Mandy Meyer (Krokus), Roland Grapow (Masterplan) et Martin Rauber (Top4Tea). Pour les claviers il y a Don Airey (Deep Purple) et Tony Carey (ex-Rainbow). Pour finir nous aurons quatre batteurs, à savoir Gereon Homann (Eat The Gun), Brian Tichy (Whitesnake / Ozzy), Hermann Rarebull (ex-Scorpions) et Roland Jahoha (ex-Paradow). Tout ce beau petit monde pour un album, il faut bien avouer que ça donne l’eau à la bouche.

Pour ce qui est du contenu musical on ne change rien et on a droit à un bon son heavy à l’ancienne à la sauce bien teutonne. Des compos soignées, agréables à l’écoute tout en restant dans le basique. Nous avons à de bons morceaux comme le très bon "Moonlight" où l’infatigable Ralf Scheepers nous gratifie d’une excellente prestation, où l’excellent "A Matter Of Time" avec un Johnny Gioeli au sommet de son art. A noter aussi l’excellente performance de Blaze Bayley sur "Cry Wolf" et celle de Göran Edman sur le très bon "The Beast In Me", deux titres là aussi qui ne paient pas de mine, qui s’inscrivent dans la pure tradition heavy allemande, mais qui demeurent néanmoins très réussis, bref tout amateur du genre musical précité appréciera fortement ces pistes ! On a aussi droit à une reprise : il s’agit de "Run With A Wolf" exécuté par Rainbow au milieu des années 70. C’est le duo Sweeney / Voss qui s’y colle avec pour particularité la présence sur cette piste du claviériste Tony Carey, qui, auparavant chez Rainbow, était présent lors de la sortie de ce dernier. Un formidable coup de nez. Je vous conseille d’ailleurs d’écouter cette honnête reprise, elle en vaut la peine. S'il y a des reproches à faire, ce serait sur certaines pistes qui ont plus de mal à s’affirmer dans ce nouvel opus. Je pense notamment à la ballade "Cold Winter" qui manque d’entrain, qui est trop prévisible et qui a bien du mal à se frayer un chemin dans ce contenu. Tout comme "Pressure Down" qui manque cruellement d’accroche et d’un refrain bien guerrier, bien mémorisable. Bref quelques petits flops dans une galette qui malgré tout tient bien la route.

Wolfpakk avec ses allures de tribute band (à en voir le nombre d’invités) continue son bonhomme de chemin avec de bons brûlots qui, à défaut d’être originaux, demeurent de très bonne facture. Les amateurs de bon heavy à la teutonne peuvent y aller les yeux fermés sans aucun doute. Pour le reste, si vous voulez vous envoyer quelques bons solos et quelques refrains prêts à vous faire headbanguer à tout-va, je crois bien que ce "Cry Wolf" est fait pour vous.


Romain
Mai 2014




"Wolfpakk"
Note : 09/20

Il était une fois un projet entre deux musiciens et pas n’importe lesquels : Michael Voss (ex-Casanova, Mad Max) et Mark Sweeney (ex-Crystal Ball). C’est lors de l’enregistrement du second album solo de Mark avec Michael (qui était le producteur) que l’idée de ce projet aboutit. Les deux acolytes prévoient de monter un "metal project" qui n’est autre que le mélange de plusieurs musiciens concentrés sur les 10 titres de l’album. Il y a plus de 30 guests recencés sur ce CD, je ne vais pas vous les énumérer, je vous laisse la joie ou la surprise de les découvrir.

On commence avec "Sirens", "Dark Horizons", "Lost", "Slam Down The Hammer" qui ne me parlent pas tant que ça. Sur le papier c’est très alléchant, mais alors après au niveau du son ça reste très bancal. On a des moments electro (ce qui peut être très cool selon le style) qui ne sont pas tellement appropriés. Seconde chose, l’ensemble est assez en fouillis, par exemple sur "Lost" après le pont il y a un moment assez légendaire, mais gâché par cette nappe de son atroce, un mélange des voix avec un mixage lisse, je vous laisse imaginer l’état de mes oreilles après ce passage douloureux. Il faudra attendre "The Crow" pour avoir un bon titre qui se laisse écouter, on aura une progression au niveau de la tension et de l’énergie de la musique, l’intro est extrêmement bien foutue pour partir sur un rythme power à souhait, je suis resté sur le cul lors de l’exécution du solo qui est sublime. "Wolfpup" est une composition instrumentale très typée médiéval, mais quant à "Let Me Die" et "Reptile’s Kiss", c’est une autre histoire, en effet l’ensemble devient trop progressif à mon goût finalement, et tout ce qui prend forme ainsi que l’ensemble du mélange de son ne me plaît guère. Comme je l’ai dit plus haut, le mixage est trop lisse, je veux bien que ça reste un peu power, mais je ne pensais pas avoir un mixage de la sorte qui me déçoit fortement.

"Ride The Bullet" et "Wolfony" clôturent cet album d’une façon plus encourageante, en effet ces deux titres restent les meilleurs de l’album sans aucun doute. On a quelque chose d’assez homogène dans l’ensemble et les riffs nous rentrent dans la tête. "Ride The Bullet" est plus hard rock, et le groupe aurait dû effectivement faire un disque de ce type, qui est bien plus sincère que les autres titres. Vous l’aurez compris, je suis déçu, j’espère que le groupe sortira un album dans la veine de deux derniers titres. Bien que le projet soit ambitieux, les deux acolytes se sont un peu perdus dans le style qu’ils voulaient expérimenter. C’est bien dommage car on se retrouve avec un album très moyen.


Motörbunny
Septembre 2011


Conclusion
Le site officiel : www.wolfpakk.net